Antoine Galiot Mandat de Grancey — Wikipédia
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Antoine Jean Galiot Mandat de Grancey (, région parisienne – , Paris), chevalier, seigneur de Berny-en-Santerre et des Pins[1] dans le Vendômois, était un commandant général de la Garde nationale de Paris durant la Révolution française de 1789.
Biographie
[modifier | modifier le code]Mandat est le fils de Galiot V Mandat (1683-1755), baron de Nully, seigneur de Berny, maître des requêtes ordinaires de l'Hôtel du roi, et de Marie Anne Cherouvrier des Grassières.
Il épouse Angélique Simone Boucher, fille du doyen de la Chambre des enquêtes au Parlement de Paris, le . Leur fille épouse Edmond de Favières.
Mandat sert dans la 1re compagnie des mousquetaires de la Garde ordinaire du roi, depuis le jusqu'au . À cette date, il devient enseigne à drapeau au régiment des Gardes françaises, puis il est enseigne à Pique, le , et sous-lieutenant, dans le même régiment, le .
En 1789, alors qu'il a 58 ans et qu'il est chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[2], il quitte le régiment des Gardes françaises, où il est capitaine[3] (ou colonel retiré du service, selon La Chenaye-Desbois[4]) et devient chef de la IVe légion de la Garde nationale, une milice civile.
En 1792, il est commandant général de la Garde nationale de Paris[5].
C'est lui qui est chargé de la défense des Tuileries lors de l'insurrection du 10 août 1792. Ayant peu de gardes à son service, Mandat s'est surtout proposé de défendre les cours où il a posté des Suisses et des grenadiers. Il a massé des gardes nationaux dans le jardin et placé des canons au Pont-Neuf et à l'Arcade Saint-Jean, derrière l'hôtel de ville de Paris, pour arrêter les émeutiers à leur descente des faubourgs, comme l'indique Lamartine dans son Histoire des Girondins. Convoqué à l’hôtel de ville par le maire de Paris, Pétion, qui souhaite neutraliser ainsi la Garde nationale postée au palais des Tuileries, il y opportunément assassiné. Il meurt donc avant l’attaque organisée du palais, en laissant ses défenseurs sans chef : il est possible que l’issue de la journée du 10 août eût été changée, s’il avait pu commander.[pertinence contestée]
Famille
[modifier | modifier le code]- Eugène Antonin Mandat de Grancey : son petit-neveu, colonel des mobiles de la Côte-d'Or, tué à la bataille de Champigny, le dont une rue de Paris porte son nom[6].
- Marie de Mandat-Grancey, religieuse
- Edmond de Mandat-Grancey, officier de marine, journaliste, écrivain
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Étrennes à la noblesse, contenant l'état actuel des maisons des princes souverains de l'Europe ..., p. 100.
- Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons ..., p. 367.
- État de la France en 1789, Par Paul Boiteau d'Ambly, p. 569
- Dictionnaire généalogique... 3e éd. Paris, 1863-1876, tome 13, p. 258-259.
- Il succède à La Fayette
- Eugène Antonin de Mandat-Grancey
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- La famille Mandat, Partours - Université de Tours