Gare de Courcelles-Motte — Wikipédia

Courcelles-Motte
Image illustrative de l’article Gare de Courcelles-Motte
Ancien bâtiment voyageurs et entrée de la halte.
Localisation
Pays Belgique
Commune Courcelles
Adresse Rue Churchill
6180 Courcelles
Coordonnées géographiques 50° 27′ 44″ nord, 4° 24′ 02″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88712257
Services (M)S19
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 124, Bruxelles-Midi à Charleroi-Central
Voies 5
Quais 3 (dont 2 centraux)
Altitude 118 m
Historique
Mise en service 1843

Carte

La gare de Courcelles-Motte est une gare ferroviaire belge de la ligne 124, de Bruxelles-Midi à Charleroi-Central, située sur le territoire de la commune de Courcelles dans la province de Hainaut en Région wallonne.

Elle est mise en service en 1843 par l'administration des chemins de fer de l’État belge.

C'est un point d'arrêt non géré de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), desservi par des trains Suburbains (S) et d'Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire

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Établie à 118 mètres d'altitude, la gare de Courcelles-Motte est située au point kilométrique (PK) 46,031 de la ligne 124, de Bruxelles-Midi à Charleroi-Central, entre les gares ouvertes de Luttre et de Roux[1].

La station dénommée « Gosselies » est mise en service en 1843 sur la ligne de Braine-le-Comte à Namur via Manage et Charleroi[2]. Les travaux pour la construction d'un bâtiment de recettes et d'une halle à marchandises débutent en 1859[3].

En 1860, le nom de la station est modifié en « Gosselies-Courcelles »[3].

En 1894 survient un nouveau changement de dénomination : la station de « Gosselies (Ville) » devient « Gosselies » et celle de « Gosselies (Courcelles) » prend celui de « Courcelles (Motte) », qui deviendra plus tard « Courcelles-Motte »[3].

Le premier bâtiment de la gare

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carte postale de la gare en 1902
La gare en 1902.

Selon le style alors en vigueur, les chemins de fer de l’État belge firent édifier en 1859[3] un bâtiment néoclassique de plan symétrique, composé d’un seul volume de deux niveaux sous bâtière avec au centre trois travées flanquées de deux corps latéraux d’une travée surmontés d’un pignon. Les percements du rez-de-chaussée sont surmontés d’arcs en plein cintre tandis que ceux de l’étage sont à linteau droit encadrées de pierre et sont surmontés de frontons pour ceux surmontés d’un pignon. Les pignons transversaux sont percés d’un oculus. Deux cordons de pierre rythment la façade, le premier à la naissance des arcs du rez-de-chaussée et le second au seuil des fenêtres du premier étage[4].

Pour des raisons pratiques, un des corps latéraux possédait deux travées au lieu d’une côté rue[5], il pourrait s’agir d’une transformation ultérieure[4]. Un bâtiment annexe de deux travées sous bâtière avec de grandes fenêtres au pignon vient se rajouter à la gare d’origine entre la halle à marchandises et la gare, à laquelle il était relié par une petite aile à toit plat dont les fenêtres seront par après harmonisées avec les arcs en plein cintre de la gare et de l’annexe[5]. Les fonctions de cette annexe ne sont pas connues, il pourrait s’agir d’un magasin pour les colis et le courrier.

Une marquise de verre ornait ce bâtiment côté quai[5] et recouvrait couloir sous voies, lequel fut réutilisé pour la nouvelle gare, avait été creusé.

La seconde gare

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Un nouveau bâtiment inauguré en 1980 et construit par l’architecte A. Gilot remplace cette première gare qui fut démolie. La nouvelle gare se compose d’une partie technique sous bâtière avec des murs en béton percés d’un bandeau de petites fenêtres et d’une partie abritant le guichet et la salle d’attente dans un édifice décoré de carrelages en céramique surmonté d’un toit à un seul versant. Les deux parties étaient reliées par une section à toit plat où se trouvait le bureau du chef de gare, donnant sur le quai, et les toilettes[6].

Seul le quai attenant à la gare fut modernisé avec un auvent métallique, au niveau de l’escalier vers le couloir sous voies, qui recouvre aussi le parking à vélos[6]. Les autres quais n’ont pas été rénovés[7].

Le 2 février 2003, un vol avec effraction et des dégradations dans le bâtiment voyageurs avance sa fermeture définitive déjà prévue par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB). La conséquence est l'arrêt de la possibilité d'achat de titres de transport par les 250 voyageurs quotidiens[8].

Après plusieurs projets de réouverture, restés sans suite, du bâtiment, désormais à l’abandon, un projet de la commune d'y installer une école de ferronnerie et de rouvrir la salle d’attente est envisagé[9].

Service des voyageurs

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Halte[10] SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre.

Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Courcelles-Motte est desservie par des trains Suburbains et d'Heure de pointe (P) de la SNCB sur la Ligne 124 de la SNCB[11].

En semaine, la desserte comprend des trains S19 entre Bruxelles-National-Aéroport et Charleroi-Central (toutes les heures) renforcés par deux paires trains P aller-retour reliant Luttre à Charleroi-Sud le matin et deux autres en fin d’après-midi. Tôt le matin, il existe également un unique train S1 entre Charleroi-Sud et Anvers-Central.

Les week-ends et jours fériés, la desserte est constituée de trains L reliant La Louvière-Centre à Charleroi-Central via Luttre (toutes les deux heures).

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[10].

Comptage voyageurs

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Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[12].

Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Courcelles-Motte
Semaine Samedi Dimanche
1977 453 127 109
1978 512 160 105
1979 708 116 122
1980 501 113 142
1981 554 154 109
1982 515 145 133
1983 572 144 130
1984 435 95 69
1985 439 75 85
1986 390 78 55
1987 332 85 75
1988 364 80 61
1989 356 71 53
1990 375 73 65
1991 393 80 72
1992 419 85 81
1993 304 83 64
1994 320 34 27
1995 303 34 20
1996 360 32 22
1997 323 24 25
1998 329 28 26
1999 222 31 23
2000 275 44 36
2001 249 26 18
2002 159 40 24
2003 242 24 18
2004 252 22 17
2005 256 15 12
2006 282 26 15
2007 278 22 16
2008 - - -
2009 214 18 11
2010 - - -
2011 - - -
2012 221 27 22
2013 230 18 16
2014 217 34 21
2015 186 26 8
2016 160 19 17
2017 189 24 21
2018 199 25 11
2019 167 19 17
2020 113 23 17
2021 - - -
2022 281 47 30
2023 285 59 53

Notes et références

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  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 124 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  3. a b c et d (nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « Courcelles-Motte », sur spoorweggeschiedenis (consulté le ).
  4. a et b Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 23-24.
  5. a b et c « Les gares belges d'autrefois. La gare de Courcelles Motte. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).
  6. a et b Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome II : 1914 - 2003, Turnhout, Brepols, , p. 151-173.
  7. « courcelles-centre : ~ le long des rails ~ », sur lelongdesrails.blogs.dhnet.be (consulté le ).
  8. Site dhnet.be, M. I. G., La fin pour la gare de Courcelles-Motte, article du 14 février 2003 lire (consulté le 8 juin 2012).
  9. https://www.telesambre.be, « Courcelles-Motte: un nouveau projet pour la gare - Télésambre - Fil Info », sur www.telesambre.be (consulté le ).
  10. a et b « Courcelles-Motte », sur belgianrail.be (consulté le ).
  11. « Brochures SNCB », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).
  12. SNCB, « Aantal instappende reizigers per station in $ / Nombre de voyageurs montés par gare en $ (en cherchant "Reizigerstellingen" dans la barre de recherche) », (consulté le ).

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Brussels-Airport-Zaventem Luttre (M) S19
(en semaine)
Roux Charleroi-Central
Anvers-Central Luttre (M) S1
(en semaine)
Roux Charleroi-Central
Luttre Luttre P
(en semaine)
Roux Charleroi-Central
La Louvière-Centre
ou Luttre
Luttre (M) S62
(week-ends et fériés)
Roux Charleroi-Central