Georges Bernier (1911-2001) — Wikipédia
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Nom de naissance | Victor Georges Weinstein |
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Georges Bernier né Victor Georges Weinstein le dans le 17e arrondissement de Paris[1] et mort le à Suèvres[2], est un journaliste, éditeur et marchand d'art français.
Il a publié et dirigé pendant dix-sept ans la revue d'art mensuelle L'Œil.
Biographie
[modifier | modifier le code]Georges Bernier est né le à Paris de parents russes[3]. Son père est un avocat international[3]. Georges Bernier étudie la philosophie[3]. Son intérêt pour l'art le porte vers le cinéma[3]. Son ami le réalisateur Jean Aurenche le met en contact avec Max Ernst et il découvre le milieu surréaliste[3]. Il se lie d'amitié avec André Breton, Jacques Brunius[4], Denise Bellon, rencontre plusieurs artistes ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan et l'éditeur Albert Skira[3]. Albert Skira lui confie certains de ses intérêts aux États-Unis ce qui lui fournit une première approche du monde de l'édition[3]. Après la défaite française de 1940, il se rend à New York, dirige la section française de la radio La Voix de l'Amérique puis il travaille à Londres à la BBC[3]. À la Libération, il revient à Paris et travaille dans la presse écrite pour le Parisien libéré puis devient correspondant diplomatique de France-Soir[3]. Le directeur de ce quotidien, Pierre Lazareff, le présente en 1953 à Georges Wildenstein qui cherche un rédacteur en chef pour son hebdomadaire Arts[3]. Avec Rosamond Bernier, sa deuxième épouse, il fonde la revue mensuelle L'Œil[5]. Le premier numéro sort en , il publie et dirige la revue pendant dix-sept ans[3]. En 1962, il ouvre sa propre galerie qu'il appelle L'Œil[5]. À cette occasion, il commande un film à Yannick Bellon avec laquelle il entretient une relation, mais la cinéaste abandonne le projet après avoir tourné des essais[6]. Il est l'auteur de plusieurs livres dont une introduction au catalogue raisonné de l'œuvre de Jean Béraud, un ouvrage sur Girodet, un livre sur la Revue blanche (Hazan, 1991) et en collaboration avec Monique Schneider-Maunoury, avec qui il s'est marié et a eu un fils Alexis Bernier, une étude sur la naissance de l'art abstrait à travers le couple Robert et Sonia Delaunay[5].
Georges Bernier est mort dans la nuit du 14 au [5].
Références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance n° 873 (vue 8/31) avec mentions marginales du changement de nom, des mariages et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement de Paris, registre des naissances de 1911.
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « BERNIER GEORGES », sur universalis.fr (consulté le ).
- Alain Joubert, « Le monde merveilleux de Jacques Brunius », sur En attendant Nadeau, (consulté le )
- Hervé Gauville, « Georges Bernier avait «l'oeil» », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Images déposées aux Archives françaises du film, CNC.
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :