Gouvernement Gédéon Ouimet — Wikipédia
Premier ministre | Gédéon Ouimet |
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Élection | 1871 |
Législature | 2e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 1 an, 6 mois et 25 jours |
Parti politique | Parti conservateur |
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Ministres | 6 |
Femmes | 0 |
Hommes | 6 |
Assemblée législative (1871) | 46 / 65 |
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Le mandat du gouvernement de Gédéon Ouimet, devenu premier ministre du Québec à la suite de la démission de son prédécesseur Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, s'étendit du au .
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le Parti conservateur, au pouvoir, est alors divisé en deux ailes : l'« école de Cartier », dans la même lignée que celle du Parti conservateur fédéral de John A. Macdonald, et l'aile ultramontaine, qui désire que l'action des politiciens soit soumise en tous points à la doctrine de l'Église. Ouimet appartient sans conteste à la première aile, qui admet l'intervention ponctuelle de l'État dans certains secteurs.
Le gouvernement Ouimet est le premier gouvernement québécois à négocier un emprunt d'envergure, soit 4 millions CAD. C'est une banque britannique qui autorise le prêt.
Chronologie
[modifier | modifier le code]- : assermentation du cabinet Ouimet devant le lieutenant-gouverneur René-Édouard Caron.
- : Ouimet annonce l'obtention d'une subvention aidant à créer une école de formation pour les ingénieurs. L'École polytechnique de Montréal ouvre ses portes en janvier 1874.
- : le scandale des Tanneries éclate. Le gouvernement a échangé le terrain des Tanneries, en banlieue de Montréal, contre un lot de terres, la Ferme Leduc, jugé de bien moindre valeur. Le ministre Archambeault est soupçonné d'avoir accepté un pot-de-vin car, peu après l'échange, la banque Jacques-Cartier a reçu un dépôt de 65 000 $ à son crédit.
- : le procureur George Irvine démissionne, blâmant l'échange des Tanneries.
- : le président du Conseil législatif, John Jones Ross, démissionne à son tour, déplorant lui aussi la transaction.
- : J. G. Robertson annonce lui aussi sa démission, entraînant celle de tout le gouvernement.
Composition
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec.Tome III, Septentrion, .
- Paul-André Linteau, René Durocher et Jean-Claude Robert, Histoire du Québec contemporain, t. I, Boréal Express, .
- Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec.