Gouvernement Pierre Marc Johnson — Wikipédia
Monarchie
constitutionnelle à
régime parlementaire
Premier ministre du Québec | Pierre Marc Johnson |
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Législature | 32e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 mois et 9 jours |
Parti politique | Parti québécois |
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Ministres | 23 ministres 5 ministres délégués |
Femmes | 1 ministre 0 ministre déléguée |
Hommes | 22 ministres 5 ministre délégué |
Chef de l'opposition | Robert Bourassa (1985) |
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Le gouvernement de Pierre-Marc Johnson a été formé à la suite de la démission de René Lévesque et a été au pouvoir du au . Il a été dissous à la suite de victoire du Parti libéral lors de l'élection générale de décembre 1985.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Pierre-Marc Johnson hérite d'un gouvernement affaibli, lors des dernières années du gouvernement Lévesque, par la crise économique, les dures tensions avec les syndicats et l'échec constitutionnel de 1981. Lors de la campagne électorale, il met de côté l'option souverainiste et met l'accent sur une réduction du rôle de l'État et une réorientation économique. Les Québécois préfèrent cependant faire confiance au Parti libéral, réorganisé autour de Robert Bourassa, pour réaliser ce programme.
Chronologie
[modifier | modifier le code]- : Pierre-Marc Johnson est assermenté.
- : assermentation du cabinet Johnson devant le lieutenant-gouverneur Gilles Lamontagne.
- : Johnson annonce des élections générales pour le 2 décembre.
- : Johnson parvient à négocier un statut spécial pour le Québec lors des prochains Sommets de la francophonie[1].
- : le Parti libéral du Québec remporte les élections générales avec 99 candidats élus et 56 % du vote. Le Parti québécois obtient 23 députés et 38,6 % du vote.
Composition
[modifier | modifier le code]Composition initiale ()
[modifier | modifier le code]Remaniement du 16 octobre 1985
[modifier | modifier le code]- Bernard Landry devient ministre des Finances à la place d'Yves Duhaime. Il est remplacé par Jean-Guy Parent au ministère du Commerce extérieur. ;
- Louise Beaudoin, non élue à l'Assemblée nationale, est nommée ministre des Relations internationales ;
- Gérald Godin est nommé ministre des Affaires culturelles, il est remplacé par Élie Fallu au ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration ; lui-même remplacé par Rollande Cloutier (non élue) au poste de ministre déléguée aux Relations avec les citoyens et les citoyenne (nouveau titre) ;
- Jean-Guy Rodrigue remplace Yves Bérubé au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie. Il est lui-même remplacé au ministère de l'Énergie et des Ressources par Michel Clair qui conserve également ses fonctions antérieures ;
- Pauline Marois perd le titre de ministre déléguée à la Condition féminine qui est attribué à Lise Denis (non élue).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- mentionné dans la minisérie Brian Mulroney, 3e épisode, à partir de 17:17.
- Yvon Laberge, « Bourassa change le rôle de l'État », La Presse, , A1 (lire en ligne)
- Gazette officielle du Québec du , partie 2, volume 2.
- Journal des débats, 16 décembre 1985.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain, t. II, Boréal Express, .
Lien externe
[modifier | modifier le code]- « Les titulaires de ministères depuis 1867 - Le cabinet Johnson », Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).