Gouvernement Maurice Rouvier (2) — Wikipédia

Gouvernement Maurice Rouvier (2)

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le gouvernement Maurice Rouvier,
dessin de Carrier ().
Président de la République Émile Loubet
Président du Conseil Maurice Rouvier
Formation
Fin
Durée 1 an et 25 jours
Composition initiale
Coalition ARD - PRRRS - RI
Représentation
Chambre des députés
295  /  589
Drapeau de la France
Maurice Rouvier

Le deuxième gouvernement Maurice Rouvier est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

À la suite du retrait des socialistes du Bloc de gauche, la majorité s'est réduite à 295 députés soit 50,08 % des sièges.

Composition

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Portefeuille Titulaire Parti
Président du Conseil Maurice Rouvier ARD
Ministres
Ministre des Finances Maurice Rouvier[1] (jusqu'au ) ARD
Pierre Merlou PRRRS
Ministre de la Justice Joseph Chaumié ARD
Ministre des Affaires étrangères Théophile Delcassé[1] (jusqu'au ) RI
Maurice Rouvier ARD
Ministre de l'Intérieur Eugène Étienne (jusqu'au ) ARD
Fernand Dubief PRRRS
Ministre de la Guerre Maurice Berteaux[1] (jusqu'au ) PRRRS
Eugène Étienne ARD
Ministre de la Marine Gaston Thomson ARD
Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes Jean Bienvenu-Martin PRRRS
Ministre des Travaux publics Armand Gauthier de l'Aude PRRRS
Ministre du Commerce, de l’Industrie, des Postes et Télégraphes Fernand Dubief (jusqu'au ) PRRRS
Georges Trouillot RI
Ministre de l'Agriculture Joseph Ruau PRRRS
Ministre des Colonies Étienne Clémentel PRRRS
Sous-secrétaires d’État
Sous-secrétaire d'État aux Finances et à la présidence du Conseil Pierre Merlou (jusqu'au ) PRRRS
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts Étienne Dujardin-Beaumetz RI
Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes Alexandre Bérard[1] PRRRS

Politique menée

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C'est sous ce ministère que fut adoptée la loi de séparation des Églises et de l'État, dont le projet avait été déposé par Émile Combes. Le rapporteur du projet de loi Aristide Briand, sut tenir compte des revendications des Églises et faire voter une loi libérale adoptée par 341 voix contre 232 le 9 décembre 1905. Cela entraîna une montée de l'Action française chez les catholiques, la démission d'officiers catholiques, de nombreuses pétitions et une perte d'argent non négligeable pour l'Église.

La loi du réduit à deux ans la durée du service militaire mais, surtout, en supprime toutes les dispenses.

Le ministère Rouvier promulgua également la loi du 22 avril 1905, avec son article 65 instaurant une relative transparence des documents administratifs concernant la carrière des fonctionnaires.

Confronté à l'intransigeance allemande lors de la première crise marocaine de , il choisit de céder en demandant en la démission de son ministre des Affaires étrangères Théophile Delcassé, anglophile, qui s'était opposé à la réunion d'une Conférence internationale.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Le , Maurice Rouvier présente la démission du gouvernement au nouveau président de la République, Armand Fallières, qui confirme la composition du cabinet et renomme les ministres à leurs postes.

Notes et références

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  1. a b c et d Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste.