Goyrans — Wikipédia
Goyrans | |||||
La place des Marronniers. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Sicoval | ||||
Maire Mandat | Véronique Haïtce 2020-2026 | ||||
Code postal | 31120 | ||||
Code commune | 31227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Goyranais | ||||
Population municipale | 849 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 56″ nord, 1° 25′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 274 m | ||||
Superficie | 5,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castanet-Tolosan | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) | |||||
Liens | |||||
Site web | www.goyrans.fr | ||||
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Goyrans est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), trois espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège et « Les Roches ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Goyrans est une commune rurale qui compte 849 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse.
Ses habitants sont les Goyranais et les Goyranaises (Goiranés en occitan).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Goyrans se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Goyrans fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[1].
Elle se situe à 14 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 7 km de Castanet-Tolosan[3], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Aureville (1,7 km), Clermont-le-Fort (2,6 km), Lacroix-Falgarde (2,7 km), Vigoulet-Auzil (3,7 km), Pins-Justaret (3,9 km), Rebigue (4,1 km), Labarthe-sur-Lèze (4,2 km), Villate (4,4 km).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La plus grande partie de la commune est située sur une serre (occitan serra, une colline toute en longueur). Cette serre surplombe la plaine de la Garonne et de l'Ariège qui s'étend à plus de 120 m en contrebas à l'ouest. Cette colline constitue un des coteaux de la Garonne, zone d'élargissement par érosion de la plaine alluviale du fleuve. La transition vers la plaine est abrupte (au sens propre du terme) et laisse place par endroits à de véritables petites falaises (las ròcas en occitan toulousain, d'où le « chemin des Roques » situé au nord de la commune).
La crête de la serre est relativement plus haute que celle des collines environnantes. Le terrain parfois accidenté est de nature argilo-marneuse. La configuration des lieux permet de nombreux points de vue remarquables en particulier vers l'ouest et le sud. Au nord du village, à l'extrémité nord de la serre se trouve un platane d'âge respectable que l'on peut apercevoir depuis l'autre extrémité de l'agglomération toulousaine Castelnau-d'Estretefond, Saint-Jory à plus de 30 km de distance à vol d'oiseau.
Au bord de l'Ariège s'étend le Ramier de Goyrans (de l'occitan ramier lieu ombragé de branches ramas), terrain alluvial et plat dont une partie est mise à profit pour les cultures, l'autre passablement humide étant boisée.
La commune est traversée dans le sens de la longueur par une route de crête (Chemin des Crêtes) sur laquelle s'embranchent des routes transversales. La commune est de constituée de sept quartiers. Outre le vieux village, les anciennes habitations sont comme partout dans la région disséminées dans la campagne. À ces anciennes habitations ont été ajoutées depuis une trentaine d'années plusieurs quartiers lotis relativement circonscrits. On peut compter en allant du sud vers le nord : Badel (occitan Badelh), les Pins (les maisons de ce lotissement sont disséminées dans une pinède orientée au sud), Daurides, la Maison, les Hauts de Goyrans, et Balandra.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Ariège, le Régaut, le Rival, Les Fontanals, le ruisseau de Malidat et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cugnaux à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[16] ;
- la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège, classée en 2015, d'une superficie de 587 ha, qui constitue un lieu patrimonial d’exception en termes écologique et biologique, d’intérêt régional, voire national dans un contexte périurbain prononcé. Parmi les espèces floristiques remarquables, on trouve entre autres, l’utriculaire élevée et le jonc fleuri (espèces affiliées aux zones humides), le silène de France et le grand muflier (inféodées aux milieux prairiaux secs et pauvres), le peigne de Vénus et la nigelle de France (pour les espaces agricoles limitrophes)[17],[18] ;
- « Les Roches », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 0,3 ha[19].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[21], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] : les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » (126 ha), couvrant 3 communes du département[24] et le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] : « l'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[26].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Goyrans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), forêts (29,9 %), zones urbanisées (12,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La ligne TAD 119 du réseau Tisséo permet de rejoindre la station Ramonville du métro de Toulouse depuis le village.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Goyrans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ariège. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009 et 2022[30],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 325 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 325 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998, 2002, 2003, 2011, 2016 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Cap de Long (Hautes-Pyrénées), de Gnioure, de Naguilhes, de Laparan (Ariège) et de. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[34].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour le nom du village, on entend les prononciations [gwaʀãᵑ] plutôt chez les personnes d'origine locale ou [gwaʀãs] chez les nouveaux arrivants - en particulier ceux arrivant du nord de la France.
Le nom occitan de la commune est Goirans prononcé "gouill-rannss" IPA [guj'ɾɑns]. Ce nom est à rapprocher du nom occitan de la buse (rapace) gòira prononcé (goɪɾo). On trouve des toponymes similaires dans le Gard (Goyran) et les Alpes-de-Haute-Provence (Les Goirands, hameau de La Bréole). Au XVIIe siècle, la carte de France de Cassini mentionne le village sous le nom de Gouirans, selon sa prononciation occitane.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]En 1883, des outils néolithiques ont été retrouvés sur le territoire de la commune, attestant une première occupation des lieux dès cette époque[réf. nécessaire].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Une des premières attestations - indirecte - du village est un acte d'arpentage de Lacroix-Falgarde daté du (archives départementales E90). Deux des terres qui bordaient alors Falgarde appartenaient à deux personnes nommées "Petrus Andreas de Goirons" et "Petrus Paulus de Goirons". La forme 'Goirons' (avec an > on) sous laquelle le nom du village apparaît dans ce texte est normale en occitan toulousain du Moyen Âge. Ce phénomène (par ex. 'campana' prononcé [kom'pono]), qui était encore attesté en Aveyron au XXe siècle s'étendait alors jusqu'au pays toulousain et aux Corbières, et a fini par régresser en laissant de nombreuses traces.
En 1335, Goyrans fait partie des villages dévastés par le Prince Noir.
Le seigneur Bernardus de Goyranibus (Bernard de Goyrans ?-1469) fut capitoul (membre du conseil municipal) de Toulouse.
Au tournant du XVIe siècle, Goyrans faisait partie du pays de cocagne, région qui prospérait grâce à la culture du pastel, qui était exporté par voie fluviale vers Bordeaux. Cette prospérité a été brutalement arrêtée par les guerres de religion qui ont ravagé la région dans la seconde moitié du XVIe siècle. Le village a fait un temps partie à cette époque du domaine de Jacques de Rochechouart qui comprenait également Aureville, Clermont et Labarthe. Ce seigneur basé (et enterré) à Aureville avait droit de haute et basse justice et battait monnaie.
La commune parlait autrefois un occitan languedocien de type toulousain (par exemple, article défini masculin « le/les et non lo/los). Elle se situait tout au bord de la zone de dialecte gascon (la limite dans ce secteur étant le cours de l'Ariège puis de la Lèze plus en amont), et le parler local en comportait quelques influences. La langue est pour ainsi dire éteinte, les quelques locuteurs restant ayant dépassé les 60 ans[réf. nécessaire].
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]Depuis les années 1980, l'histoire du village a vu un changement radical de la composition de sa population. En 30 ans, le village est passé de l'état de commune rurale vieillissante à celle de commune résidentielle cossue en lien avec le développement des hautes technologies dans l'agglomération toulousaine (aéronautique, spatial). Cette évolution est reflétée dans les données de la table ci-dessous. Le surcroît de population est localisé dans les six quartiers hors vieux village mentionnés ci-dessus.
Depuis 2008, un projet de logement social a été réalisé pour répondre aux réglementations visant à introduire de la mixité sociale sur le territoire français. À cet effet, l'ancienne (et très grande) ferme de Penteville a été aménagée de façon à abriter huit appartements entre 150 et 200 m2 sur trois niveaux. Il s'agirait en fait d'appartements de standing en harmonie avec l'architecture de ce corps de ferme datant de plus de 150 ans[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[35],[36].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38]. En 2021, la commune comptait 849 habitants[Note 6], en évolution de −0,12 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[41] | 1975[41] | 1982[41] | 1990[41] | 1999[41] | 2006[42] | 2009[43] | 2013[44] |
Rang de la commune dans le département | 435 | 276 | 209 | 188 | 159 | 170 | 171 | 178 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]Goyrans fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune est équipée d'une école maternelle de deux classes qui a pour mission d'accueillir les enfants des communes de Clermont-le-Fort et Aureville outre ceux du village[45]. Le village est également le siège d'une école élémentaire communale comportant trois classes[46]. Au collège et au lycée, les enfants vont par défaut à Pins-Justaret. Chaque école dispose d'une garderie ainsi d'une cantine[47].
- L'école élémentaire
- L'école maternelle
Activités sportives
[modifier | modifier le code]La commune est équipée de trois terrains de tennis dont l'accès est géré par le club Tennis Goyrans Village, membre de la fédération française de tennis.
Culture et festivités
[modifier | modifier le code]Il existe un foyer rural présentant de nombreuses activités (poterie, théâtre, yoga, guitare, judo, bridge, etc.).
La municipalité a lancé en 2010 le festival « Goyrans Vibration », un événement à vocation récurrente, présentant entre autres des spectacles musicaux (première édition le , deuxième édition les 2 et ).
La commune est également le siège de plusieurs associations (La Roco Gouiranéso, etc.).
- La salle des fêtes
- La bibliothèque
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[48].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 326 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 921 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 37 400 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,7 % | 5,5 % | 3,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 523 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (74,8 % ayant un emploi et 3,3 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 51 emplois en 2018, contre 78 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 398, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 11].
Sur ces 398 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]51 établissements[Note 9] sont implantés à Goyrans au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 51 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 2 | 3,9 % | (5,7 %) |
Construction | 7 | 13,7 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 19,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 2 | 3,9 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 9,8 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 27,5 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 11,8 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 5,9 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 51 entreprises implantées à Goyrans), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :
- Alizeo, activités des sièges sociaux (970 k€)
- Societe La Deveze, activités des marchands de biens immobiliers (29 k€)
- HDB, activités des sociétés holding (10 k€)
- Oasis, activités des sociétés holding (7 k€)
Hors les zones habitées, la plus grande majorité des sols est d'utilisation agricole - et le restera pour plusieurs décennies à la suite du règlement d'un legs - ou boisée.
Le caractère campagnard et l'intérêt des paysages rendu possible par la configuration du terrain a motivé l'établissement d'un grand nombre de sentiers dans la commune, en collaboration avec le Sicoval.
La commune ne présente à ce jour (2010) aucun commerce permanent, mais un marché « de plein vent » se tient tous les mardis soir depuis 2010 sur la place de la Mairie.
Agriculture
[modifier | modifier le code]1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 7 | 4 | 4 | 4 |
SAU[Note 11] (ha) | 136 | 108 | 52 | 66 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 66 ha[52],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Pierre présente un clocher-mur typique de la région toulousaine, relativement bien garni en cloches.
- Le centre du village est la place des Marronniers ombragée de ses arbres éponymes, et faisant parvis à l'école primaire.
- Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège.
- L'église Saint-Pierre
- et son clocher-mur.
- Le monument aux morts.
- Ancien puits, au village.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Maurice Sarrazin, acteur et directeur du théâtre Daniel-Sorano de Toulouse.
- Maison de Limoges, dont Goyrans était une possession.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Goyrans se blasonnent ainsi : D'or au lion de sable. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Goyrans » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Goyrans ».
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Goyrans » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
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- Stephan Georg, « Distance entre Goyrans et Castanet-Tolosan », sur fr.distance.to (consulté le ).
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