Montgiscard — Wikipédia

Montgiscard
Montgiscard
L'église Saint-André.
Blason de Montgiscard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Sicoval
Maire
Mandat
Laurent Forest
2020-2026
Code postal 31450
Code commune 31381
Démographie
Gentilé Montgiscardais
Population
municipale
2 586 hab. (2022 en évolution de +11,32 % par rapport à 2016)
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 32″ nord, 1° 34′ 28″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 274 m
Superficie 13,2 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Montgiscard
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Escalquens
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Montgiscard
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Montgiscard
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Montgiscard
Liens
Site web Site officiel

Montgiscard est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, l'Entournat, le ruisseau d'Amadou, le ruisseau de Rivel, le ruisseau des Rosiers, le ruisseau de Tissier et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montgiscard est une commune rurale qui compte 2 586 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine de Montgiscard et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse..

Ses habitants sont appelés les Montgiscardais.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, inscrite en 1926.

Géographie

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Localisation

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La commune de Montgiscard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 7 km d'Escalquens[2], bureau centralisateur du canton d'Escalquens dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Belbèze-de-Lauragais (2,3 km), Donneville (2,6 km), Ayguesvives (3,0 km), Baziège (3,4 km), Montlaur (3,4 km), Montbrun-Lauragais (4,2 km), Deyme (4,5 km), Pouze (4,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Montgiscard fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

Montgiscard est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Donneville, Montlaur, Baziège, Ayguesvives, Saint-Léon, Belbèze-de-Lauragais, Pouze et Montbrun-Lauragais.

La superficie de la commune est de 1 320 hectares ; son altitude varie de 153 à 274 mètres[6].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montgiscard.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, l'Entournat, le ruisseau d'Amadou, le ruisseau de Rivel, le ruisseau des Rosiers, le ruisseau de Tissier, l'Hers Vieux, le ruisseau de Bartassou, le ruisseau de Boytouse, le ruisseau de Meric et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[9].

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ségreville à 14 km à vol d'oiseau[13], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : les « bords du Canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives » (77 ha), couvrant 7 communes du département[18].

Au , Montgiscard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montgiscard[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (12,1 %), prairies (6,9 %), forêts (0,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès par la route nationale 113 et les autoroutes A66 et A61.

La ligne 205 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à Castanet-Tolosan, en correspondance avec le bus à haut niveau de service Linéo L6 en direction de la station Ramonville du métro de Toulouse, la ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais et la ligne 383 relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier depuis Salles-sur-l'Hers.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montgiscard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1996, 1999 et 2009[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgiscard.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 915 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 914 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Étymologie : Du latin "mons" = mont et de l'anthroponyme germanique Wisishardt devenu Guiscard, lieutenant de Charlemagne qui se serait installé dans la région à son retour de la péninsule Ibérique (source?).
1271 : Monte Guiscardo[26]

Au Moyen Âge, le territoire de Montgiscard était d'abord placé sous l'autorité du seigneur de Belbèze. Il y détenait un domaine et un château fort au lieu-dit Endardé.

En 1211, le seigneur de Montgiscard se rallia au parti de Simon de Montfort. Et en guise de représailles, le comte de Toulouse rasa le village de même que l'oratoire de Roqueville et s'empara de la seigneurie et du château de Belbèze.

Placée sur une terrasse qui commande la vallée de l'Hers, la ville de Montgiscard, fut le centre d'une baillie, puis d'une châtellerie.

En 1355, elle fut prise et brûlée par les troupes du Prince Noir, mais commença à se rétablir l'année suivante. En 1517, G. de Borderia porta le titre de seigneur de Montgiscard.

Au XVIIIe siècle, ce lieu fut rattaché à la seigneurie d'Ayguesvives en échange à un descendant du surintendant Fouquet. À l'époque moderne, Montgiscard était l'une des villes maîtresses du diocèse civil de Toulouse.

À la fin du XVIIe les archives du diocèse, jusque-là ambulantes, furent déposées dans la sacristie de l'église de Montgiscard, où elles demeurèrent jusqu'à leur installation à Toulouse dans les bâtiments de l'archevêché en 1772.

Montgiscard a été le siège d'une des sept justices subalternes de la sénéchaussée de Castelnaudary. En , les royalistes s’en emparent dans leur tentative de prendre Toulouse.

Elle devient chef-lieu de canton en 1800. Les fossés de la ville furent comblés en 1820.

Au XIXe siècle, d’importantes foires aux bestiaux se tenaient à Montgiscard sur la place du Foirail.

Héraldique

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Montgiscard

Son blasonnement est : D'azur à la tige de trois chardons feuillée de quatre pièces d'or.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[27],[28].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgiscard était le chef-lieu de l'ex-canton de Montgiscard).

Mairie

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1983 Louis Laharrague DVD  
1983 1995 Jean-Jacques Velasco PS Technicien supérieur ufologue
1995 2014 Lucie Voinchet PS  
2014 En cours Laurent Forest DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2022, la commune comptait 2 586 habitants[Note 5], en évolution de +11,32 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0079671 0001 1241 1861 2421 2601 2901 256
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2501 2021 1161 048955905869875877
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
811789747649666633627679783
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8098731 2811 5751 7921 9472 0332 0602 143
2018 2022 - - - - - - -
2 5362 586-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
Rang de la commune dans le département 85 65 76 79 81 91 95 97
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Service public

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Enseignement

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Montgiscard fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

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Bibliothèque

Activités sportives

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Chasse, pétanque, tennis, football, Rocket League Esports.

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[37].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 998 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 518 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 470 [I 6] (23 140  dans le département[I 7]). 64 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (55,3 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 4,3 % 5,8 % 6 %
Département[I 9] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 544 personnes, parmi lesquelles on compte 80 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 20 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 513 emplois en 2018, contre 511 en 2013 et 597 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 12].

Sur ces 1 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 157 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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205 établissements[Note 9] sont implantés à Montgiscard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 205 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 5,4 % (5,7 %)
Construction 27 13,2 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
47 22,9 % (25,9 %)
Information et communication 5 2,4 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 10 4,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
41 20 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
39 19 % (16,6 %)
Autres activités de services 22 10,7 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune (47 sur les 205 entreprises implantées à Montgiscard), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

  • Ardits, hypermarchés (24 290 k€) ;
  • KPL, commerces de détail d'optique (881 k€) ;
  • Formaelec, formation continue d'adultes (640 k€) ;
  • Alya, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (592 k€) ;
  • C&S Chauffage, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (213 k€).

Agriculture

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La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 25 17 15 13
SAU[Note 12] (ha) 1 234 1 066 1 569 1 364

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 17 en 2000 puis à 15 en 2010[41] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 234 ha en 1988 à 1 364 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à 105 ha[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Écluse de Montgiscard, Canal du Midi.
Monument aux morts.

L’église Saint-André de Montgiscard (XVe siècle) a été classée Monument historique par arrêté du [43]. Le clocher (XVe et XVIe siècles) a été construit par Dominique Bachelier (1530-1594) ; il s'agit d’un clocher-mur au sommet horizontal, avec mâchicoulis, six baies campanaires et deux tourelles. Ce dernier a été reconstruit vers 1890.

Le fief de Roqueville est cité dès le XIIe siècle. Cette puissante famille adhère à l'hérésie cathare, ce qui précipite sa ruine et sa spoliation. Roqueville est alors rattaché à la baronnie de Montbrun, qui est attribuée par le roi à l'évêque de Toulouse. Après les Roqueville, la seigneurie échoit à la famille Gavarret puis à la fin du XVe siècle, aux Garaud, qui la conservent jusqu'au XVIIIe siècle. En 1760, le domaine est acquis par Marc Derrey, ancien capitoul, qui y fait des travaux.

Cette chapelle est un lieu de pèlerinage très fréquenté. Son histoire débute au XIIe siècle lorsqu'un petit oratoire est élevé à cet endroit, remplacé plus tard par une chapelle où d'après la tradition, viennent prier Simon de Montfort et Saint Dominique en 1211. La chapelle est détruite puis reconstruite et agrandie. Elle souffre des guerres de Religion. En 1640, une petite communauté de prêtres y est installée. Elle est reconstruite une dernière fois en 1820 et agrandie en 1851. En 1884, au terme d'une mission prêchée par les capucins de Toulouse, un calvaire est érigé à l'emplacement du cimetière.

  • Maison de la route du faubourg de Sers (XVIIIe siècle).

À l'origine, cette maison appartenait à une famille de maréchaux-ferrants. Elle associe l'atelier et la maison d'habitation regroupée en grande partie à l'étage. La demeure a conservé entre deux fenêtres, son bouquet de Saint-Eloi, patron des forgerons, enseigne de l'atelier mais aussi chef-d'œuvre que le compagnon se doit d'exécuter pour accéder à la maîtrise de son métier.

Ce lavoir est en partie fermé. Ses installations, notamment la cheminée permettant de chauffer son eau de lessive, n'ont pas été conservées. L'ensemble permettait autrefois aux femmes de Montgiscard d'utiliser l'eau du canal pour laver leur linge.

  • Pont des Romains du XIXe siècle.

Le lendemain de la bataille du , lors de la retraite en direction de Narbonne, le Maréchal Soult fait sauter ce pont afin d'empêcher les Anglais de lui couper la route. Il est reconstruit en 1821.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montgiscard » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  3. « Unité urbaine 2020 de Montgiscard », sur insee.fr (consulté le ).
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  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montgiscard » (consulté le ).
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  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Montgiscard et Escalquens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Montgiscard », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  26. Source : Site de la mairie de Montgiscard
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  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  41. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montgiscard - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
  43. « Eglise Saint-André », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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