Guerre de Hollande — Wikipédia

Guerre de Hollande
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Louis XIV devant Maastricht.
Informations générales
Date 1672 – 1678
Lieu Pays-Bas, Europe
Issue Victoire franco-suédoise
Traité de Nimègue
Traité de Westminster
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Angleterre Royaume d'Angleterre (1672–74)
 Royaume de Suède (à partir de 1675)
Électorat de Cologne (1672–1673)
Principauté épiscopale de Münster (1672–1673)
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole Marche de Brandebourg
Drapeau de Danemark-Norvège Danemark-Norvège
Commandants
Louis XIV
François de Créquy
Abraham Duquesne
Jean II d'Estrées
Louis de Bourbon-Condé
Philippe de Navailles
François de Montmorency
Frédéric de Schomberg
Henri de Turenne
Sébastien Vauban
Louis de Vivonne

Henri-Jules de Bourbon-Condé
Philippe de Lorraine

François d'Aubusson de la Feuillade
François d'Aspremont
Claude de Bauffremont
Prince Rupert
Charles XI de Suède
Christoph Bernhard von Galen
Guillaume d'Orange
Michiel de Ruyter
Cornelis Tromp
Christian V de Danemark
Niels Juel
Frédéric de Brandebourg
Charles V de Lorraine
Alexandre de Bournonville
Georg von Derfflinger
Raimondo Montecuccoli
Lacuzon
Guillaume de Pontamougeard
Claude de Mâcon d'Esboz
Philippe Merceret de Mérona
Jacques-Antoine de Maisod
Juan de Monterrey
Melchior de la Cueva
Francisco Gonzalès d'Alveida
Jean-François de Massiet

Guerres de Louis XIV

Batailles

La guerre de Hollande se déroule de 1672 à 1678. Elle oppose la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et la Monarchie espagnole. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne en acquérant la Franche-Comté et de nombreuses places-fortes flamandes.

Les causes de la guerre

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Après la guerre de Dévolution (1667-1668), Louis XIV croit devoir se débarrasser de la Triple-Alliance de La Haye de 1668, et surtout des Provinces-Unies s'il veut continuer à conquérir les territoires espagnols (selon lui-même l'héritage de son beau-père Philippe IV). De plus, malgré les tarifs douaniers français très protectionnistes de 1664 et 1667, les Hollandais sont de redoutables concurrents pour les marchands et fabricants français. Une victoire sur la Hollande permettrait de réduire le problème. Aussi Louvois, qui depuis 1670 dirige le secrétariat d'État à la guerre, pousse dans cette direction. La guerre contre les Provinces-Unies doit lui permettre de montrer au roi ses talents d'organisateur, voire de s'imposer face aux brillants chefs de guerre comme Condé et Turenne. De plus, le fait que la république protestante laisse notamment éditer des médailles moquant le monarque catholique est pour ce dernier une atteinte à l'honneur français.

La préparation diplomatique de la guerre

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Il s'agit de briser la Triple alliance de La Haye entre les Provinces-Unies, l'Angleterre et la Suède. Louis XIV envoie à Londres sa belle-sœur Henriette d'Angleterre qui négocie avec son frère Charles II. Moyennant une pension annuelle de trois millions de livres, Charles II promet d'aider la France (traités de Douvres de et de Londres en décembre).

En 1671, l'ambassadeur français Arnauld de Pomponne, est envoyé en Suède. En novembre Louis XIV obtient la neutralité de l'empereur Léopold Ier. En revanche, en décembre, l'Espagne, qui possède les Pays-Bas du Sud (territoires actuels de la région Nord-Pas-de-Calais, de la Belgique et du Luxembourg), conclut un traité d'assistance mutuelle avec les Provinces-Unies. En avril 1672, le roi de Suède, contre une pension annuelle de 600 000 écus, s'engage à intervenir en Allemagne, si les princes allemands aident les Provinces-Unies, avec lesquelles s'allie l'électeur de Brandebourg, Frédéric-Guillaume Ier.

Au début de l'année 1672, Louis XIV envoie le marquis de Chamilly, futur maréchal de France, à la tête de 12 000 hommes dans les terres de l'électorat de Cologne et de la principauté épiscopale de Münster (7 000 fantassins et 5 000 cavaliers), pour permettre à ses alliés de se préparer à la guerre, maintenant imminente. Les soldats français sont envoyés à Bonn, Kaiserswerth (aujourd'hui un quartier de Düsseldorf) et Neuss[1].

Déroulement de la guerre

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La forteresse de Büderich (de) prise par les Français en juin 1672.

Le , Charles II d'Angleterre déclare la guerre aux Provinces-Unies. Le 6 avril, Louis XIV fait de même. Sur mer, le 7 juin, l'alliance franco-anglaise essuie un échec à la bataille de Solebay (au large du Suffolk) face à la flotte hollandaise de l'amiral de Ruyter qui sauve ainsi son pays d'une invasion maritime.

La guerre en 1672.
Bas-relief, Le passage du Rhin, représentant les troupes françaises franchissant le Rhin le pour contourner les forces du prince d'Orange et envahir la Hollande (Martin Desjardins, musée du Louvre).

Au contraire, la campagne terrestre est couronnée de succès pour Louis XIV. Évitant les Pays-Bas espagnols, les Français entrent dans les Provinces-Unies. Le roi et Condé prennent Orsoy, Wesel, Rheinberg, Büderich (de)[2] et le 12 juin passent le Rhin au gué de Tolhuis. Pendant ce temps le duc de Luxembourg occupe Arnhem, Doesburg, Zutphen, Deventer et Zwolle, et Bernhard von Galen, le prince-évêque de Münster, commence le siège de Groningue, tandis que Turenne prend Arnhem et Nimègue. Mais sur les conseils de Louvois, Louis XIV ne marche pas sur Amsterdam pourtant à portée. Pour les Hollandais, le commencement de la guerre est tellement décourageant que l'an 1672 restera connu comme le rampjaar, « l'année désastreuse ».

Conséquences de l'invasion française, le lynchage des frères de Witt marque le retour au pouvoir des stathouders.

Débordés, les Hollandais, dès le 16 juin, envoient des négociateurs qui proposent de céder les villes du Rhin, Maastricht, le Brabant et la Flandre hollandaise avec en sus une indemnité de dix millions de livres. Mais Louis XIV exigeant plus de terrain, le rétablissement de la liberté du culte catholique, et d'autres exigences pour humilier les Hollandais, c'est la rupture. Le 20 juin, les Hollandais rompent les écluses de Muyden et provoquent l'inondation du pays. Les Français ne peuvent plus avancer. Le 8 juillet, Guillaume III d'Orange, déjà capitaine général (chef des armées néerlandaises), est nommé stathouder de Hollande, le 16 juillet stathouder de Zélande. L'assassinat le 20 août, du grand-pensionnaire Johan de Witt, chef de la diplomatie hollandaise, et de son frère Cornelis, fait de Guillaume d'Orange le seul maître de la République : il sera l’adversaire le plus acharné de Louis XIV pendant près de trente ans.

Massacre de Bodegraven par les troupes françaises vers le 28-30 décembre 1672.

C'est alors que l'empereur Léopold Ier décide de rompre la neutralité promise à Louis XIV. Il s'allie à l'électeur de Brandebourg le 23 juin et le 25 juillet avec les Provinces-Unies. Pour faire face et empêcher la jonction Allemands-Hollandais, Turenne est envoyé en Westphalie et Condé en Alsace. En décembre, profitant du gel, les Français sont devant La Haye qui n'est sauvée que par un dégel soudain. Le maréchal de Luxembourg rebrousse chemin mais rencontre plusieurs détachements hollandais près du bourg de Zwammerdam. Les Hollandais sont rapidement mis en déroute et le maréchal de Luxembourg autorise le pillage de la localité, ainsi que de celui de Bodegraven. L'intensité des pillages et des massacres choque profondément l'opinion hollandaise. L’évènement, amplement relayé par des libelles et des gravures, fait un grand effet dans les Provinces-Unis et en Allemagne. La propagande de Guillaume d'Orange et des détracteurs de Louis XIV commence à forger le mythe d'un roi belliqueux et cruel, prompt à la guerre, qu'il faut neutraliser pour garantir la paix[3].

Louis XIV au siège de Maastricht.

En Allemagne, le 26 juin, Turenne bat l'électeur de Brandebourg et le contraint à la neutralité. Le 29 juin, Louis XIV s'empare de Maastrichtd'Artagnan a trouvé la mort 4 jours plus tôt. En revanche, l'amiral de Ruyter bat la flotte franco-anglaise à Walcheren (7-14 juin) puis à la bataille de Texel le 20 août. Le 30 août, les Provinces-Unies, l'Autriche, l'Espagne et le duc de Lorraine Charles IV forment la Grande alliance de La Haye contre la France.

Louis XIV devant Besançon.

Devant une telle coalition, l'état-major français prend de nouvelles dispositions et établit un front qui va de la Hollande à l'Alsace, en passant par la Rhénanie. Les Français prennent Colmar, Sélestat et Landau. Néanmoins, ces victoires sont sérieusement relativisées par l'arrivée des Impériaux, commandés par Montecuccoli. Peu à peu, tous les princes allemands initialement favorables à la France font défection, à l'exception de la Bavière, et stoppent la progression française.

Persuadé que Charles II cherche à rétablir le catholicisme, le Parlement anglais le force à faire la paix avec les Provinces-Unies en . La France doit donc évacuer les Provinces-Unies (sauf Maastricht)

Louis XIV continue néanmoins à attaquer la Franche-Comté qui appartient aux Espagnols. Le maréchal de Luxembourg occupe Besançon (20 mai) et Dole (7 juin). Excepté deux échecs temporaires devant Luxeuil et Arbois, toutes les villes et places comtoises tombent entre les mains des Français entre janvier et juillet 1674. Chargé de contenir les Impériaux, Turenne traverse le Rhin et remporte la bataille de Sinsheim, le . Il bat les Allemands une seconde fois le lors du combat de Ladenbourg.

En juin, les Hollandais de l'amiral Tromp tentent vainement de débarquer à Belle-Île.

Les Espagnols remportent une petite victoire à Maureillas en juin et s’emparent du fort de Bellegarde[4]

L'électeur de Brandebourg, Frédéric-Guillaume, rejoint la guerre le 1er juillet 1674. Turenne traverse une nouvelle fois le Rhin et ravage le Palatinat () pour terroriser les princes allemands. Au même moment, les impériaux occupent la ville de Strasbourg.

Le 11 août à la bataille de Seneffe en Belgique, Condé barre la route à Guillaume d'Orange, en route vers Paris. À la fin de l'année, les Impériaux et les Lorrains pénètrent en Alsace. Turenne franchit les Vosges en plein hiver et les écrase à la bataille de Turckheim le . Les Impériaux sont forcés de repasser le Rhin.

Le , le maréchal de Turenne, surprend l'armée austro-brandebourgeoise menée par Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg, et remporte la bataille de Turckheim, mettant fin à l'intrusion des Impériaux en Alsace[5].

Au début de l'année 1675, la Suède entre en guerre, poussée par la France. Elle attaque le Brandebourg mais est repoussée à Fehrbellin le 28 juin. En février, les Français envoient une escadre commandée par le duc de Vivonne pour soutenir Messine révoltée contre son souverain le roi d'Espagne.

En Rhénanie, la guerre s'enlise dans une chasse-poursuite. Le vicomte de Turenne est tué par un coup de canon le à la bataille de Salzbach. Le suivant, Nicolas Bautru-Nogent, marquis de Vaubrun, alors nommé lieutenant-général des armées du Roi, est tué au combat d'Altenheim sur le Rhin. Les Français doivent battre en retraite et les Impériaux pénètrent de nouveau en Alsace. Mais, Condé arrive à les refouler en Allemagne et décide alors de prendre sa retraite. En septembre, le maréchal de Créquy est fait prisonnier à Trèves.

Dans les Flandres, Louis XIV s'empare des villes de Condé (avril) et de Bouchain (mai) puis regagne Versailles.

Sur le Rhin, les Impériaux sont d'abord vaincus à Salzbach, mais ils contre-attaquent ensuite et repoussent les Français dans les Vosges. Au même moment, ils remportent une autre victoire à la bataille de Consarbrück (en all. Konzer Brücke). En septembre, ils reprennent aux Français Philippsburg, assiégée depuis plusieurs mois.

En Méditerranée, Duquesne attaque une flotte hollandaise, venue aider les Espagnols, à Stromboli. Le 22 avril à Agosta, il combat une flotte combinée hollando-espagnole, l'amiral de Ruyter y trouve la mort. Après une nouvelle bataille navale, à Palerme, le 2 juin, les Français contrôlent la Méditerranée occidentale.

Réunis à Nimègue (Provinces-Unies) depuis juin, les envoyés des belligérants négocient les conditions de la paix.

Prêt avant les Coalisés, le maréchal de Luxembourg s'empare de Valenciennes (17 mars) puis de Cambrai (18 avril). Pendant ce temps, Monsieur, frère du roi, bat Guillaume III d'Orange à Noordpeene lors de la bataille de la Peene (11 avril) et s'empare du bailliage de Saint-Omer, ainsi que des châtellenies de Cassel, Bailleul et Ypres. L'Artois et une partie du comté de Flandre sont aux mains des Français.

Le roi de Suède bat les Danois à Landskrona (24 juillet). Le maréchal de Luxembourg oblige Guillaume III à lever le siège de Charleroi et le maréchal de Créquy bat le duc de Lorraine à la bataille de Kokersberg (9 octobre) puis s'empare de Fribourg-en-Brisgau (16 novembre).

Mais en octobre 1677, Marie d'York, nièce de Charles II d'Angleterre, épouse Guillaume d'Orange marquant ainsi le rapprochement entre l'Angleterre et les Provinces-Unies (alliance du ).

Document relatant la création de la médaille commémorant la victoire sur les Allemands en 1678, extrait de « Médailles sur les principaux évènements du règne entier de Louis le Grand, avec des explications historiques. » par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1723.

Louis XIV décide de parer la menace de l'alliance anglo-hollandaise. Faisant converger ses armées, il prend Gand (9 mars), Ypres (25 mars) et au sud Puycerda (28 mai). Les Hollandais sont de nouveau directement menacés. Les négociateurs de Nimègue sont presque d'accord sur les conditions de paix, mais Louis XIV demande que son allié suédois récupère les territoires perdus en Allemagne. L'empereur, l'électeur de Brandebourg et le roi du Danemark, concernés par ces territoires refusent de les rendre. La guerre reprend, sans toutefois modifier la donne, les impériaux étant arrêtés sur le Rhin par le maréchal de Créquy à Rheinfeldt et Ortenbach.

Désormais Louis XIV est en mesure d'imposer un dénouement à la guerre. C'est la paix de Nimègue, signée le avec les Provinces-Unies. L'Espagne fait la paix le 17 septembre. En 1679, la paix est généralisée avec l'empereur (5 février), l'électeur de Brandebourg (20 juin), le roi du Danemark (2 septembre) et la Suède (26 novembre). Le traité de Nimègue est le triomphe de Louis XIV.

Les principaux acteurs

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La Quadruple-Alliance

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Les Alliés

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Notes et références

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  1. Ainsi, ils s'attèlent ainsi à la restauration de la citadelle de cette dernière place.
  2. Négociations relatives à la succession d'Espagne sous Louis XIV…, volume 4, page 6.
  3. Jean-Christian Petitfils, Louis XIV, Perrin, 2002, p. 377.
  4. Lynn, John (1999). The Wars of Louis XIV, 1667–1714 (Modern Wars in Perspective). p. 135. Longman. (ISBN 978-0582056299).
  5. La bataille de Turckheim (5 janvier 1675)

Bibliographie

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  • Négociations relatives à la succession d'Espagne sous Louis XIV ou…, Volume 4.
  • Lucien Bély, Les Relations internationales en Europe, XVIIe siècle–XVIIIe siècles, PUF, 1998 (2e éd.) (ISBN 2-13-051755-2).
  • Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1405 p. (ISBN 978-2-221-12482-6).
  • Paul Sonnino, Louis XIV and the Origins of the Dutch War, Cambridge University Press, 2003 (3e éd.).
  • John A. Lynn (trad. de l'anglais), Les Guerres de Louis XIV, Paris, éditions Perrin, coll. « Tempus », , 561 p. (ISBN 978-2-262-04755-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean de Beaurain, Histoire des quatre dernières campagnes de Condé et du maréchal de Turenne, en 1672, 1673, 1674 et 1675.
  • La Fontaine, Le Rat qui s'est retiré du monde, in Fables, Livre VII, fable 3, 1675. Cette fable fait allusion à un épisode de la guerre, côté français : un don sollicité par l'État auprès du clergé pour financer la guerre, et que les religieux payèrent par des prières.
  • Campagne de Hollande en 1672 [lire en ligne].
  • Fadi El Hage, « La guerre de Hollande, le zénith du roi-soleil », Guerres & Histoire, no 61,‎ , p. 62-69

Articles connexes

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Liens externes

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