Guillaume Dode de la Brunerie — Wikipédia

Guillaume Dode de la Brunerie
Guillaume Dode de la Brunerie
Le maréchal Dode de la Brunerie.

Naissance
Saint-Geoire-en-Valdaine (Isère)
Décès (à 75 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Génie
Dignité d'État Maréchal de France
Années de service 17941823
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur
Baron de l'Empire
Vicomte
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Autres fonctions Membre de la Chambre des pairs

Guillaume Dode de la Brunerie, né le à Saint-Geoire-en-Valdaine (Isère), mort le à Paris, est un général français du Premier Empire, et un maréchal de France.

Son père, Jean-René, était un notaire de Saint-Geoire (Isère). Sa mère se nommait Catherine Charbonnel. Son oncle, Albin-François avait acquis un domaine, en 1784, au nord de Voiron appelé La Brunerie[1],[2].

Portrait d'Agathe Virginie Dode de la Brunerie, née Pérignon

Il épouse Agathe Virginie Pérignon, la fille de François Nicolas Pérignon, notaire à Paris (à ne pas confondre avec le maréchal Pérignon). Il entre le , en qualité de sous-lieutenant, à l'École du génie de Metz, en sort lieutenant[2].

Officier du génie, il fait les campagnes d'Égypte, d'Allemagne, d'Espagne, dirige les sièges de Saragosse (1809) et de Badajoz (1810)[2].

Il se signale à la bataille de Rastadt et à la défense du pont d'Huningue. Colonel en 1805, général de brigade le et baron de l'Empire en 1809, il s'est distingué dans tous les combats, surtout à Iéna. Employé en Espagne en 1808 et 1810, il montre au siège de Saragosse beaucoup de talents et une rare intrépidité[2].

Chargé en 1811 d'inspecter les côtes depuis Brest jusqu'à la Loire, il reçoit les félicitations de l'Empereur. Il commande le génie de l'armée de l'Océan, lorsqu'il a, au commencement de 1812, l'ordre de se rendre à Mayence. Après la campagne de Russie, il se renferme dans Glogau et s'y maintient jusqu'à la paix[2].

Il est chargé en 1813 du commandement du génie sur l'Elbe, et après il est appelé pour remplir les mêmes fonctions au 11e corps et presque immédiatement en Italie. Sous la Première Restauration, il est nommé lieutenant-général le . Sous les Cent-jours, il refuse le commandement du Génie du 7e corps d'observation de l'Armée des Alpes que le Général Joseph Puniet de Monfort reçoit à sa place[2].

En 1817, le général Dode est chargé d'inspecter les frontières des Pyrénées, des Alpes et des côtes de la Méditerranée[2].

Il fait partie de l'armée d'Espagne en 1823. Il commande le génie dans l'expédition d'Espagne en 1823, emporte le palais du Trocadéro, assiége Cadix. Il est nommé grand officier de la Légion d'honneur, pour sa conduite à la redoute du Trocadéro[2].

Au retour de cette campagne, il prend sa retraite militaire et commence une carrière politique et celui-ci est nommé membre du comité des fortifications, pair de France et vicomte, puis membre de la commission mixte des travaux publics, inspecteur général des fortifications, président du comité, directeur supérieur honoraire des fortifications de Paris[2].

Le , le ministre de la guerre créé une commission chargée de rédiger un code pénal miliaire composé notamment du vicomte Dode de la Brunerie[2].

Nommé en 1840 président du conseil des fortifications, il a en cette qualité à diriger la construction des fortifications de Paris, et achève en cinq années cette œuvre immense : il reçoit en récompense le bâton de maréchal de France le et meurt de vieillesse le [2].

Le la cérémonie des funérailles est organisée conformément aux ordres du ministère de la guerre. Des membres de l'Assemblée Nationale, des hauts fonctionnaires ainsi que le président de la république Louis-Napoléon Bonaparte sont présents.

Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (54e division)[2].

Publications

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Dode a rédigé les travaux de siège dans l'Expédition d'Égypte et a publié un Précis des opérations devant Cadix.

Distinctions

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Figure Blasonnement
Armes du baron de La Brunerie et de l'Empire

Écartélé; au premier d'or au dromadaire passant de sable; au deuxième des barons sortis de l'armée; au troisième d'azur au compas d'or posé en chevron alaisé; au quatrième d'argent chargé de trois croissants d'azur posées deux et un.[3],[4]

  • Livrées : gris clair nielé, bleu de ciel, et blanc[3].
Armes de pair de France

Ecartelé, au I, d'or à un dromadaire de sable ; au II, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur à un compas d'or ; au IV d'argent à trois croissants d'azur.[4] Batons de Maréchal de France, Grand-croix de la Légion d'honneur, manteau de pair de France, couronne de vicomte.

Notes et références

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  1. La Brunerie
  2. a b c d e f g h i j k et l (en) François Lo Presti, « Maréchal de France Guillaume Dode de La Brunerie:Le Vauban des temps modernes », The Napoleon Series,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c « Centre historique des Archives nationales (France) », BB/29/966 page 60, sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. a et b Source : www.heraldique-europeenne.org

Articles connexes

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Liens externes

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