Guy II de Laval-Loué — Wikipédia

Guy II de Laval-Loué
Guy II de laval-Loué son épouse.
Fonctions
Sénéchal
Anjou
Grand chambellan de France
Titre de noblesse
Seigneur
Biographie
Décès
Famille
Père
Mère
Jeanne de Maillé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Charlotte de Sainte-Maure, Dame de Faigne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Distinction

Guy II de Laval-Loué (mort le ), seigneur de Loué, Benais, Montsabert, la Faigne et Marcillé, premier chambellan et grand veneur du roi René Ier d'Anjou (1445), sénéchal et grand-maître des eaux et forêts d'Anjou (1472)[1], sénateur de l'ordre du croissant dès sa création et chevalier de l'Ordre, chambellan du roi Charles VII, sénéchal d'Anjou.

Fils de Thibault Ier de Laval-Loué, il avait épousé Charlotte de Sainte-Maure[2], dame de La Faigne et de Montgoger, morte le , fille de Jean, chevalier, comte de Benon. Il en eut dix enfants :

  • André, mort sans avoir été marié ;
  • Gilles, seigneur de Montsabert, qui céda son droit d'aînesse à Pierre de Laval, son frère puîné, en 1482. Il était évêque de Sées depuis 1478, et mourut en 1501 ;
  • Pierre ;
  • René, qui a fondé la branche des seigneurs de la Faigne ;
  • François, seigneur de Marcillé, mort sans enfants environ en 1500. Il avait épousé : 1o Catherine de Batarnai ; 2o Marie de Roussart de la Possonnière. Étant demeurée veuve, elle se remaria, en 1604, à Bernardin de Mineroi, seigneur d'Avarzai et du Tertre ;
  • Marie, alliée, en 1459 à Jean Daillon, seigneur du Lude, favori du roi Louis XI ;
  • Jeanne, alias Louise, femme, 1o de Jean-Louis de Bouliers, vicomte de Demont, 2o, le de Gilles Tigeon, seigneur de la Tigeoire et de Marchais-Renaud ;
  • Hardouine, épouse de Jacques de Beauvau, seigneur de Tigny et de Ternai ;
  • N…, mariée à Olivier, seigneur de la Noue ;
  • Jeanne la Jeune, abbesse d'Etival en 1508.
Armoiries de Guy II de Laval-Loué (Statuts de l'Ordre du Croissant)

Il servit d'abord le roi Charles VII , qui le fit son chambellan au mois de , et s'attacha depuis à René Ier d'Anjou, roi de Sicile, duc d'Anjou et de Lorraine, qui le fit grand veneur de ses états, le , chevalier du second ordre du croissant le , et le nomma sénéchal d'Anjou le .

En 1446, Guy II de Laval-Loué participe au tournoi organisé par René d'Anjou à Saumur, et connu sous le nom d' Emprise du château de Joyeuse-Garde. Il fut un des tenants du fameux pas d'armes de Tarascon (1449)[3].

Il est mort le et inhumé dans l'Église Saint-Germain de Benais[4].

Ses armes sont D'or, à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur (MONTMORENCY-LAVAL) ; au franc-quartier d'azur, semé de fleurs de lis d'or, au lion d'or brochant (BEAUMONT)[4].

Bibliographie

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  • Émile Perrier, Les chevaliers du Croissant : essai historique et héraldique, Lafolye frères (Vannes). 1906. 1 vol. (70 p.) : ill. ; in-8. Voir en ligne Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

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  1. Emile Perrier, p.50.
  2. L'Art de vérifier les dates.
  3. Il était monté sur un destrier bai à la housse blanche, rouge et bleue, ornée de rubans, le heaume sommé d'un grand cimier formé de plumes à trois couleurs, l'écuégalement à trois couleurs. Il rompit trois lances contre Philippe de Lenoncourt et laissa le champ libre à Jean Bézelin. Emile Perrier, p.51.
  4. a et b Emile Perrier, p.51.