HMAS Napier (G97) — Wikipédia
HMAS Napier | |
Le Napier. | |
Type | Destroyer |
---|---|
Classe | N |
Histoire | |
A servi dans | Royal Australian Navy |
Constructeur | Fairfield Shipbuilding and Engineering Company |
Chantier naval | Govan, Écosse |
Commandé | 1939 |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Retiré du service le Démoli en 1956 |
Équipage | |
Équipage | 226 officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 108,7 mètres |
Maître-bau | 10,9 mètres |
Tirant d'eau | 3,98 mètres |
Déplacement | 1 801 tonnes |
Port en lourd | 2 422 tonnes |
Propulsion | 2 turbines à vapeur à engrenage Parsons 2 chaudière à tubes d'eau Admiralty 2 hélices |
Puissance | 40 000 ch (30 000 kW) |
Vitesse | 36 nœuds (66,7 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 × canons QF Mark XII de 4,7 pouces (3 × 2) 1 × canon QF Mark V de 4 pouces 4 × canons AA de 20 mm Oerlikon (4 × 1) 4 × mitrailleuses de 0,5 pouce (2 × 2) 5 × tubes lance-torpilles de 533 mm (5 × 1) 45 × charges de profondeur, 2 × lanceurs, 1 × rack |
Électronique | ASDIC Radar de tir type 285 Radar de recherche de surface type 286 |
Rayon d'action | 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h) |
Carrière | |
Pavillon | Australie |
Indicatif | G97 D13 |
Coût | £ 403 960 |
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Le HMAS Napier (G97/D13) est un destroyer de classe N en service dans la Royal Australian Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Conception et construction
[modifier | modifier le code]Le Napier avait une longueur hors-tout 108,7 mètres (longueur entre perpendiculaires de 69,95 mètres), un faisceau de 10,9 mètres et un tirant d'eau de 3,98 mètres, déplaçant 1 773 tonnes en charge standard et 2 550 tonnes à pleine charge[1]. Il était propulsé par deux turbines à vapeur à engrenage Parsons alimentés par 2 chaudière à tubes d'eau Admiralty et conduisant tous deux un arbre d'hélice[2]. Sa puissance était de 40 000 chevaux-vapeur (30 000 kW) produisant une vitesse de pointe de 36 nœuds (66,7 km/h)[1]. Son équipage se composait de 226 officiers et hommes d'équipage[2].
Son armement principal était composé de six canons QF Mark XII de 4,7 pouces en trois supports jumelés, un canon QF Mark V de 4 pouces, un canon « pom pom » de 2 livres, quatre mitrailleuses de 0,5 pouce, quatre canons antiaériens de 20 mm Oerlikon, quatre mitrailleuses .303 Lewis, cinq tubes lance-torpilles de 533 mm Pentad, ainsi que deux lanceurs et un rack de charges de profondeur (emportant 45 grenades[3]). Par la suite, son canon de 4 pouces fut retiré lors de son service opérationnel[1].
Le Napier est mis sur cale aux chantiers navals Fairfield Shipbuilding and Engineering Company de Govan (Écosse) le [3], il est lancé le . Bien que propriété de la Royal Navy[4], le Napier est mis en service par la Royal Australian Navy le [2]. Il est nommé d'après l'amiral britannique Charles Napier. Sa construction aura coûté 403 960 livres sterling[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Après avoir terminé les essais en mer, le Napier passe la première partie de sa carrière en tant qu'escorte de convoi dans l'Atlantique Nord[2]. Le Napier et son sister-ship Nestor furent transférés en Méditerranée, arrivant à temps pour participer à l'évacuation de la Crète[2]. Il est ensuite affecté à Port-Saïd pendant deux mois et demi, servant de navire de contrôle pour la défense du port pendant la nuit, tout en subissant des réparations et des radoubs dans la journée[2]. À la fin du mois d'août, le destroyer est nommé navire amiral de la 7e flottille de destroyers[2]. Pendant le reste de l'année, le destroyer participe aux opérations d'approvisionnement des forces alliées pendant le siège de Tobrouk, escorte des convois à travers la Méditerranée et la mer Rouge, et transfère des troupes entre Chypre et Haïfa[2].
Au début de 1942, les Napier, Nestor et Nizam sont transférés dans l'Eastern Fleet, où leur première tâche consiste à escorter le porte-avions HMS Indomitable dans la région de Malaisie et de Java[2]. En juin, les destroyers Napier et Nestor retournent en Méditerranée afin de participer à l'opération Vigorous, une opération de convoyage visant à ravitailler l'île de Malte[2]. Le Napier retourne ensuite dans l'Eastern Fleet après l'échec de la mission et, en septembre, participe à la campagne de Madagascar, en particulier à la capitulation de Mahajanga et à l'occupation de Toamasina[2]. Le destroyer effectue alors des patrouilles dans l'océan Indien oriental d'octobre à , date à laquelle il rejoint la force anti-sous-marine de l'Atlantique basée en Afrique du Sud[2]. Au début de 1944, le Napier est assigné dans les eaux indiennes. Plus tard dans l'année, le navire rejoint l'Australie pour une longue période de réaménagement à Williamstown, avant de reprendre ses fonctions dans l'Eastern Fleet au début de novembre[2]. En décembre, il soutient les opérations de la 74e brigade d'infanterie indienne et en , participa aux débarquements d'Akyab et de Ramree[5].
Au début de 1945, le Napier est réaffecté dans la British Pacific Fleet, changeant au passage son fanion de G97 en D13[3]. Au cours du mois de mai, le destroyer fait partie de d'escorte en sentinelle pour les raids aériens sur Sakishima[6]. Le Napier était présent dans la baie de Tokyo lors de la capitulation sans condition du Japon le [7]. Après avoir soutenu les débarquements d'occupation, le destroyer fait route vers Sydney[6].
Renvoyé dans la Royal Navy[4], le navire est retiré du service le . Il est vendu à la société de démolition Thos W Ward (en) en 1955 et arrive à Briton Ferry en pour sa mise au rebut[6].
Décorations
[modifier | modifier le code]Le Napier a reçu six honneurs de bataille pour son service en temps de guerre: "Crète 1941", "Libye 1941", "Océan Indien 1942-44", "Birmanie 1944-45", "Pacifique 1945", et "Okinawa 1945"[8],[9].
Commandement
[modifier | modifier le code]- Captain Stephen Harry Tolson Arliss du au .
- Lieutenant commander Arnold Holbrook Green du au .
- Lieutenant commander Charles John Stephenson du au .
- Lieutenant commander John Plunkett-Cole du au .
- Commander Herbert James Buchanan du au .
- Commander George Scott Stewart du à octobre 1945 ?
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMAS Napier (G97) » (voir la liste des auteurs).
- Cassells, The Destroyers, p. 51
- Cassells, The Destroyers, p. 52
- Cassells, The Destroyers, p. 51–2
- « HMAS Napier », Sea Power Centre Australia (consulté le )
- Gillett & Graham, Warships of Australia, p. 162
- Cassells, The Destroyers, p. 53
- « Allied Ships Present in Tokyo Bay During the Surrender Ceremony, 2 September 1945 », Naval Historical Center – U.S. Navy, (consulté le ) : « Taken from Commander in Chief, U.S. Pacific Fleet and Pacific Ocean Areas (CINCPAC/CINCPOA) A16-3/FF12 Serial 0395, 11 February 1946: Report of Surrender and Occupation of Japan »
- « Navy Marks 109th Birthday With Historic Changes To Battle Honours », Royal Australian Navy, (lire en ligne, consulté le )
- « Royal Australian Navy Ship/Unit Battle Honours » [archive du ], Royal Australian Navy, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des navires de la Royal Australian Navy
- Bataille de la Méditerranée
- Liste des codes des convois de la Seconde Guerre mondiale
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vic Cassells, The Destroyers : Their Battles and Their Badges, East Roseville, New South Wales, Simon & Schuster, , 250 p. (ISBN 0-7318-0893-2, OCLC 46829686)
- Tom Frame et Baker, Kevin, Mutiny! Naval Insurrections in Australia and New Zealand, St. Leonards, New South Wales, Allen & Unwin, (ISBN 1-86508-351-8, OCLC 46882022)
- Ross Gillett et Colin Graham, Warships of Australia, Adelaide, South Australia, Rigby, (ISBN 0-7270-0472-7)
- (en) John English, Amazon to Ivanhoe : British Standard Destroyers of the 1930s, Kendal, England, World Ship Society, , 144 p. (ISBN 978-0-905-61764-0, OCLC 52611234)
- (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 978-1-861-76137-8, OCLC 907151880)
- Peter Hodges et Friedman, Norman, Destroyer Weapons of World War 2, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-137-3)
- (en) Christopher Langtree, The Kelly's : British J, K, and N class destroyers of World War II, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 224 p. (ISBN 978-1-557-50422-7, OCLC 237577184)
- (en) Henry Trevor Lenton, British & empire warships of the Second World War, London Annapolis, Md, Greenhill Books Naval Institute Press, , 766 p. (ISBN 978-1-853-67277-4 et 978-1-557-50048-9, OCLC 39245871)
- Edgar J. March, British Destroyers : A History of Development, 1892–1953; Drawn by Admiralty Permission From Official Records & Returns, Ships' Covers & Building Plans, London, Seeley Service, (OCLC 164893555)
- (en) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945.), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3 et 978-1-591-14119-8, OCLC 76797349)
- M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)