Hippolyte-Louis de Lorgeril — Wikipédia
Sénateur inamovible | |
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Député des Côtes-d'Armor | |
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Conseiller général des Côtes-d'Armor | |
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Conseiller général des Côtes-d'Armor | |
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Maire de Trébédan |
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Décès | (à 77 ans) Trébédan |
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Hippolyte-Louis, vicomte de Lorgeril, né le au château du Chalonge à Trébédan où il est , est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu de la famille de Lorgeril. Il dirige, en 1842, l'Impartial de Bretagne, journal légitimiste, et fait partie, l'année suivante, des fidèles se rendant à Belgrave Square présenter leurs hommages au duc de Bordeaux[1]. Conseiller général du canton de Plélan-le-Petit en 1848, il ne s'occupe guère que de littérature durant l’Empire et devient conseiller général du canton de Jugon le [2].
Élu représentant des Côtes-du-Nord à l'Assemblée nationale le , il prend place parmi les légitimistes intransigeants, fait partie des réunions des Réservoirs et des chevau-légers, signe l'adresse des députés syllabistes, demande la nomination d'une commission d'enquête sur les actes de la délégation de Bordeaux, est l'un des onze députés qui, le , refusent de continuer leur confiance à Adolphe Thiers[3].
Lors de l'élection des sénateurs inamovibles, il est élu, au sixième tour de scrutin, sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le [4], grâce à l’appoint des voix républicaines[5]. Continuant de siéger à l'extrême droite, il vote, le , la dissolution de la Chambre demandée par Albert de Broglie, lors de la crise du 16 mai 1877[2].
Poète à ses heures, il avait imagé de réformer la métrique avec des vers de treize, voire de quatorze syllabes, innovation qui lui avait valu les railleries de la presse républicaine[6], qui prétendait que ses vers étaient myriapodes[7]. « Il serait plus juste de dire qu’il faisait des vers[6]. »
Jugements
[modifier | modifier le code]« un des plus grands buveurs devant le Seigneur, un poëte incompris qui, entre deux bonnes bouteilles de bourgogne, versifiait des alexandrins de 14 pieds. […] Les bons vivants qu’il fréquentait le regretteront certainement[8]. »
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Le Charme : poème chevaleresque, Paris, E. Perrin, , 2 v. in-18 (OCLC 457597810).
- Le Charme : poème chevaleresque, Paris, E. Perrin, , 111 p., in-18 (OCLC 457597859).
- Poèmes : Le Banquet de la famine. La Conquête du charme. Le Gardien. Le Chant du frère lai. La Chaumière incendiée. Le Vieux marinier. La Légende d’Olivier, Paris, Didier, , vii-493 p., in-8º (OCLC 457597848).
- À M. Victor de Laprade, membre de l’Académie française, député du Rhône, 1871.
- La Légende d’Olivier, 1868.
- Le Vieux Marinier : récit breton (Extrait de la Revue de Bretagne et de Vendée. Janvier 1868), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, [s.d.], 15 p., in-8º (OCLC 457597874).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « On annonce… », Le Rappel, Paris, no 6695, , p. 2 (ISSN 2390-8882, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « Hippolyte-Louis de Lorgeril », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Claude Geslin, « Lorgeril Hippolyte Louis vicomte de 1811-1888 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les Immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p., 24 cm (ISBN 978-2-85944-273-6, OCLC 408224891, lire en ligne), p. 402-4.
- Louis Veuillot, « M. le vicomte de Lorgeril… », L’Univers, Paris, no 7502, , p. 1 (ISSN 2419-5820, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « Nous avons… », La Liberté, Paris, , p. 4 (ISSN 1256-0286, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « M. de Lorgeril », La Dépêche de Brest, Paris, vol. 2, no 596, , p. 3 (ISSN 2419-5820, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « Ce n’était pas le spiritisme… », Le Monde illustré, Paris, vol. 32, t. 63, no 1633, , p. 2 (ISSN 0996-2336, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « La Mort de M. de Lorgeril », La Lanterne, Paris, vol. 12, no 4097, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :