Hoche (cuirassé) — Wikipédia
Hoche | |
Type | Cuirassé |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Architecte | Charles Ernest Huin |
Chantier naval | arsenal de Lorient |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | détruit le |
Équipage | |
Commandant | Kiesel (1897) |
Équipage | 611 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 102,59 mètres |
Maître-bau | 20,22 m |
Tirant d'eau | 8,31 m |
Déplacement | 10 820 t |
Propulsion | 8 chaudières à vapeur |
Puissance | 12 000 cv |
Vitesse | 16,5 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | ceinture 460 mm barbette 400 mm pont 80 mm tourelle 400 mm |
Armement | 2 canons de 340 mm 2 canons de 274 mm 18 canons de 138 mm 10 canons de 47 mm 10 × 5 canons de 37 mm 5 TLT de 380 mm |
Rayon d'action | 740 tonnes de charbon |
Pavillon | France |
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Le Hoche était un cuirassé à barbette de la Marine nationale française. Il fut construit à l'arsenal de Lorient
Il porte le nom de Lazare Hoche (1768-1797), jeune général français de la Révolution.
Historique
[modifier | modifier le code]Construit comme la troisième unité de la classe Amiral Baudin, le dessin de ce cuirassé d'escadre a été modifié et peut être considéré comme un navire unique.
Il fut équipé, en armement principal, du nouveau canon de 340 mm/28 (modèle 1881) comme la classe Marceau qui a suivi, à la place du classique canon de 370 mm/28 (Modèle 1875).
En 1892, au large de Marseille, le Hoche est entré en collision avec le paquebot Maréchal Canrobert qui coula avec une perte de 5 passagers sur les 112 présents à bord[1].
En , le Hoche participe à la revue navale dans la rade de Cherbourg, en l'honneur du couple impérial russe [1].
Le , servant de cible, il fut coulé par le cuirassé Jauréguiberry et le croiseur cuirassé Pothuau de la marine française.
Personnalités ayant servi sur le navire
[modifier | modifier le code]- Georges Henri Marie Nicolas André (1865-1915)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
Références
[modifier | modifier le code]- Rédaction, « Chaque jour, une épave : 7 juillet 1892, le paquebot Maréchal Canrobert coulait à Marseille », sur Plongée Infos, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Hoche - site lefantasque.free.fr
- Hoche - site battleships-cruisers.co.uk
- FRA Hoche (site navalstory.flixco.info)