Ignace Cotolendi — Wikipédia
Ignace Cotolendi | ||||||||
Portrait d'Ignace Cotolendi. | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nom de naissance | Ignace Cotolendi | |||||||
Naissance | Brignoles (Royaume de France) | |||||||
Décès | (à 65 ans) Machilipatnam (Indes) | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Vicaire apostolique | |||||||
Évêque in partibus de Métellopolis (de) | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Vicaire apostolique de Nankin et administrateur des provinces orientales de la Chine, de la Tartarie et de la Corée(et autres missions adjacentes) | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Fondateur avec François Pallu et Pierre Lambert de la Motte des Missions étrangères de Paris | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Ignace Cotolendi (Brignoles, – Machilipatnam, ), est un religieux et l'un des fondateurs des Missions étrangères de Paris, qui fut missionnaire dans la région de Nankin.
Biographie
[modifier | modifier le code]D'abord curé à l'église de la Madeleine à Aix-en-Provence. Après avoir fait ses études au collège Bourbon d'Aix, dirigé par les Jésuites, il voulait entrer dans cet Ordre, mais la faiblesse de sa santé y fait obstacle. Il commence ses études théologiques à La Sorbonne, puis vient les terminer à Aix.
Ordonné prêtre en , il est nommé, à vingt-trois ans, curé de la paroisse de La Madeleine, où il exerce son ministère durant six ans[1].
Comme une mission s'organisait pour la Chine, il demande à y être admis avec l'accord de son évêque, Mgr Girolamo Grimaldi-Cavalleroni, archevêque d'Aix. Non seulement il est agréé, mais il est nommé vicaire apostolique de Nankin le avec les titres d'évêque in partibus de Métellopolis (de), administrateur de la Chine occidentale, de la Tartarie et de la Corée. Il est sacré évêque le , par l'archevêque de Rouen, François de Harlay[2].
Il s'embarque à Marseille, le , accompagné d'un autre Aixois, Jean-François de Fortis. Au cours de son voyage, tantôt par mer, tantôt par terre, il meurt à Mazulipatam, le , dans sa trente-troisième année, à Palacol, près de Machilipatnam[3]. Son compagnon, de Fortis, meurt au mois de décembre de l'année suivante.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Congrès des Sociétés savantes de Provence, Marseille (31 juillet-2 août 1906). Comptes-rendus et mémoires, Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46477, p. 100. Consulté le 03-03-2017.
- Gilles Van Grasdorff, La belle histoire des Missions étrangères : 1658-2008, Saint-Armand-Montrond, Editions Perrin, , 481 p. (ISBN 978-2-262-02566-3), page 46
- Le Père Simon à Cunha, S J. (ou Li-Yu-Chan), l'homme et l'œuvre artistique, P. de Prunelé, impr. de Tòu-Sè-wè (Chang-hai), 1914, p. 22.