Brignoles — Wikipédia

Brignoles
Brignoles
Escaliers rouges à Brignoles.
Blason de Brignoles
Blason
Brignoles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
(sous-préfecture)
Arrondissement Brignoles
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
(siège)
Maire
Mandat
Didier Brémond
2020-2026
Code postal 83170
Code commune 83023
Démographie
Gentilé Brignolaises, Brignolais
Population
municipale
17 664 hab. (2021 en évolution de +3,34 % par rapport à 2015)
Densité 250 hab./km2
Population
agglomération
23 526 hab.
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 21″ nord, 6° 03′ 42″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 767 m
Superficie 70,53 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Brignoles
(ville-centre)
Aire d'attraction Brignoles
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Brignoles
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Brignoles
Liens
Site web brignoles.fr

Brignoles est une commune française du Territoire Provence Verte en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située dans le département du Var, elle en est la deuxième sous-préfecture avec Draguignan. Ses habitants sont appelés les Brignolais.

Géographie

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Brignoles est la « capitale de la Provence Verte » après avoir été la cité des comtes de Provence.

Elle fait partie des 39 communes du Pays de la Provence Verte labellisé Pays d’art et d’histoire et de la communauté d'agglomération de la Provence Verte qui compte 28 communes membres[1].

Géologie et relief

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Brignoles se situe dans la riche plaine parcourue par la rivière du Caramy, affluent de l’Argens.

Elle est sur un ancien bassin minier d'extraction de bauxite.

La commune est en zone de sismicité 2 (faible)[2].

Hydrographie et eaux souterraines

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La commune dispose d'un plan de prévention des risques (P.P.R.).

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • rivière Le Caramy[4] ;
  • rivière le Val de Camps ;
  • ruisseau de l'Escarelle, de Vaubelle, de Cologne ;
  • vallons de Roudaï, de Fontlade.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 809 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records MONTFORT-SUR-ARGENS_SAPC (83) - alt : 141m, lat : 43°28'10"N, lon : 6°07'37"E
Records établis sur la période du 01-01-1980 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,2 3,5 6,2 10 13,4 15,5 15,4 11,9 9 5,1 2 7,9
Température moyenne (°C) 6,9 7,5 10,5 13,2 17,3 21,2 23,8 23,7 19,3 15,3 10,6 7,4 14,7
Température maximale moyenne (°C) 12,5 13,9 17,5 20,3 24,6 29 32,1 32 26,8 21,7 16 12,7 21,6
Record de froid (°C)
date du record
−11
08.01.1985
−9,8
12.02.12
−10,6
02.03.05
−4,9
08.04.21
1
07.05.1981
3,6
01.06.1986
6,6
17.07.00
5
28.08.1985
2,6
21.09.17
−4
30.10.1997
−8
25.11.1988
−9,3
30.12.1980
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,7
28.01.08
24,8
03.02.20
28,6
31.03.12
30,3
09.04.11
35,2
28.05.1997
42,5
28.06.19
41
21.07.1983
41,2
23.08.23
35,6
04.09.16
33,7
08.10.23
24,8
06.11.1992
23,6
30.12.21
42,5
2019
Précipitations (mm) 65,3 45,8 43,2 68,8 63,6 51,2 25,4 31 85,6 114,4 122,7 72,3 789,3
Source : « Fiche 83083001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,5
1,3
65,3
 
 
 
13,9
1,2
45,8
 
 
 
17,5
3,5
43,2
 
 
 
20,3
6,2
68,8
 
 
 
24,6
10
63,6
 
 
 
29
13,4
51,2
 
 
 
32,1
15,5
25,4
 
 
 
32
15,4
31
 
 
 
26,8
11,9
85,6
 
 
 
21,7
9
114,4
 
 
 
16
5,1
122,7
 
 
 
12,7
2
72,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Brignoles jouit d'une bonne position stratégique, la ville étant desservie par deux axes majeurs, l'autoroute A8 (sortie no 35) et la route nationale 7. La ville est située à moins d'une heure de route de Marseille (66 km), Aix-en-Provence (57 km), Toulon (48 km) et à h 15 min environ de Nice (130 km).

La rocade, construite en 2005, d'une longueur d'environ 4 km permet d'éviter le centre-ville en contournant la ville par le nord.

Transports en commun

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Transports routiers
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  • Réseau Départemental des Transports Varois : Zou ![12].
Lignes SNCF
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Aéroport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
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En particulier :

En particulier :

Communes limitrophes

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La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[13],[14].

Au , Brignoles est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brignoles[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est la commune-centre[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 0,5 % 32
Tissu urbain discontinu 6,4 % 456
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,8 % 196
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 1,3 % 95
Extraction de matériaux 1,4 % 97
Équipements sportifs et de loisirs 0,5 % 38
Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,2 % 11
Vignobles 17,5 % 1240
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 8,7 % 614
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 7,0 % 497
Forêts de feuillus 18,0 % 1277
Forêts de conifères 9,5 % 675
Forêts mélangées 19,9 % 1406
Végétation sclérophylle 4,5 % 317
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,8 % 130
Source : Corine Land Cover[20]

La forêt occupe a elle seule 47,4 % de la surface communale. Elle est constituée majoritairement de feuillus. Les territoires agricoles occupent 33,4 % de la surface communale, dont plus de la moitié est consacrée à la culture de la vigne. Les zones urbanisées en occupent 6,9 %.

Intercommunalité

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Brignoles était membre de la communauté de communes Comté de Provence de 38 281 habitants, créée en janvier 2002[21].

Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale de 2015 avait souhaité une fusion des trois communautés de communes Comté de Provence,Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole pour constituer une nouvelle agglomération de 95 278 habitants en 2014, articulée autour des pôles urbains de Brignoles et Saint-Maximin-la-Saint-Baume[22]. L'arrêté de création est intervenu le 5 juillet 2016[23].

En matière d’urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune a contribué à l’élaboration du schéma de cohérence territoriale intercommunal (SCoT) de la communauté de communes Comté de Provence. À l’issue du diagnostic et de la définition des enjeux du territoire le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon a été approuvé le 30 janvier 2020. Il est applicable depuis le 11 septembre 2020[24].

Brignoles s'écrit en provençal Brignolo [bʀiˈɲɔlɔ] selon la norme mistralienne[25] et Brinhòla [bʀiˈɲɔlɔ] selon la norme classique[26].

L'origine des diverses appellations anciennes pourrait être l'évolution complexe de deux dénominations[27]. La première dénomination serait d'origine celto-ligure : elle serait formée sur la racine celtique brig, signifiant la hauteur[28]. Mais ce seraient les légionnaires des armées consulaires de Rome qui auraient de manière précoce latinisé en briginum" ou mieux briginonium (diminutif pratique pour ne pas le confondre avec d'autres sites homonymes) le lieu d'installation de ce modeste castrum surveillant une voie de passage stratégique, la future via Aurelia[29]. Le toponyme aurait été généralisé en bri(gi)nonia pour désigner la contrée environnante, colonisée et cadastrée[30].

La seconde serait intégralement celto-ligure, divers groupes celto-ligures, le plus souvent semi-nomades, continuent de fréquenter les collines en hiver et de repeupler les parages parfois ravagés par les épidémies et les levées militaires romaines, et finissent par désigner dans leur langue rauque la petite entité urbaine qui s'est développée entre de vastes murs-remparts dans la vallée de la rivière Caramy par la dénomination-concaténation de brigg/ni/ola, soit "le lieu remarquable ("ola") sous ("ni" archaïque ou "neder" plus récent) la hauteur (brig rappelant l'ancienne briginum)". Les autorités locales, subissant ou acceptant de bon gré cette influence, aurait fini par accepter ce doublon celto-ligure, entre le IVe siècle et le VIIe siècle. On admettra que cette explication est quelque peu alambiquée.

S'appuyant sur la forme termino Broniolacense datée de 558, E. Nègre[31] émet l'hypothèse d'un toponyme issu du préceltique *borna, « source », passé à *bron par métathèse, accompagné du suffixe roman -eolas, mais la première attestation du nom de Brignoles, prétendue du VIè siècle, terminio Broniolacinse, repose en réalité sur un faux rédigé dans le dernier quart du Xè siècle et montre donc l'état du nom au Xè siècle. Elle est suivie en 1015 par Brignola, forme qui ne variera plus. Il s'agit d'une formation du haut Moyen Âge sur le gotique brunna, « source » (à rapprocher du préceltique *borna ) muni du suffixe diminutif féminin latin -eola. La lettre finale -s, apparue au XVIè siècle, est non étymologique et superfétatoire ; en provençal, le nom reste fidèle au singulier : Brignollo en 1537 puis Brignolo en 1878[32].

L'édification des dolmens des Adrets et de celui de l'Amarron atteste d'une occupation humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique[33]. La plaine de Brignoles n'était alors qu'un vaste marécage en bordure du Caramy, dont le lit non resserré changeait souvent de place.

Le territoire de Brignoles fut occupé par les Suelteri qui établirent de nombreux oppida au sommet des collines. Les Romains assainirent les terres et construisirent de nombreuses villæ en bordure de la via Aurelia. Restaurée sous Néron (58 apr. J.-C.), cette dernière fut alors marquée de bornes milliaires.
Un mur de soutènement d'une villa romaine a notamment été découvert sur la route de Flassans. Le musée du Pays Brignolais conserve de nombreux éléments de l'Antiquité et du haut Moyen Âge comme l'autel de Sumian (VIe - VIIe siècle apr. J.-C.), un sarcophage de style hellénistique de la fin du IIe siècle apr. J.-C., une cloche de 1686[34]...

Brignoles est citée pour la première fois en 558 dans la charte du roi Childebert concernant La Celle. Le « castrum brinoniae », près du quartier Saint-Pierre sert de refuge aux habitants pendant les raids sarrasins.
En 1056, les seigneurs de Brignoles donnent à Saint-Victor de Marseille, l'église Saint-Jean des Vignes construite par un riche tenancier, Baronus.
Plusieurs seigneurs se partagent au XIe siècle la ville et son territoire. Deux grandes familles celles de Gualdrade (Geofroy de Rians, son gendre, Sciocia sa fille, Guillaume et Pons ses petits-fils) et celle d'Ingilran, évêque de Cavaillon, donnent de nombreuses terres, situées sur le territoire de Brignoles aux moines marseillais. Pons de Garde cède à son tour les terres de Louvière et de la Chautarde situées près de la Gayolle. Pons Coixard, en 1056, reconstruit l'église paroissiale Sainte-Marie, consacrée par Guillaume, évêque de la ville de Toulon. Les moines bénédictins disposent ainsi d’un vaste temporel avec des églises sur Brignoles, des biens sur plusieurs communes avoisinantes (La Roque-Brussanne, Garéoult, Camps, Cabasse, Candumy, Rougiers, Flassans, Bras...). L’abbaye Saint-Victor va alors fonder un prieuré féminin, le monastère Sainte-Perpétue, actuellement connue sous le nom d’abbaye de La Celle. Au XIe siècle, la commune de La Celle va prendre son autonomie par rapport à Brignoles.

En 1116, Raimond Béranger Ier, comte de Barcelone et de Provence, vient à Brignoles pour juger un différend survenu entre les moines de Saint-Victor et quelques seigneurs à propos de Nans et de Solliès. Le procès se déroule dans la cour comtale « in curia comitis, apud castrum briniolam ».

Brignoles est au XIIe siècle une ville consulaire, jusqu'à la cession du consulat par les nobles de la ville en 1222 à Raimond Béranger V. La comtesse douairière Béatrice de Savoie demeure jusqu'à sa mort maîtresse de la ville par suite d'un accord avec son gendre.

Les comtes de Provence, seigneurs de Brignoles, y possèdent de nombreuses terres et une demeure. C'est là que viennent accoucher les comtesses, d'où le nom donné à Brignoles de « nourrice et demeure des enfants de la couronne ».

Les comtes catalans résident dans la maison dite « de la feue Lombarde », siège de la cour comtale accolée à l'église Saint-Sauveur près de laquelle les chevaliers édifient leur demeure (actuelle rue des Lanciers).

Vers le milieu du XIIIe siècle, Charles II de Naples et son épouse Marie de Hongrie établissent leur résidence dans l'ancien château fort (du XIe siècle) qu'ils aménagent plus confortablement. C'est dans ce château que naît en 1274 leur fils aîné Saint-Louis de Brignoles et d'Anjou, évêque de Toulouse. Il meurt à l'âge de 23 ans, le 19 août 1297, en présence de toute la cour et de son ancien précepteur, Jacques Duèze, futur pape du nom de Jean XXII. Saint Louis devient le saint patron de la ville, célébré le 19 août.

Le 5 février 1321, le roi Robert le Sage accorde aux habitants le droit de choisir chaque année douze conseillers pour s'occuper des affaires de la communauté.

De 1339 à 1343, Jean de Mora fut châtelain de Brignoles[35].

En 1357, la reine Jeanne et le roi Louis cèdent Brignoles au comte d'Armagnac, mais quelques mois plus tard la déclarent de nouveau aliénable comme appartenant au domaine comtal.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II[36]. Le 2 mars 1386, la reine Marie, régente et tutrice du jeune Louis II d'Anjou, accorde des lettres de grâce et octroie à la ville de nombreux privilèges.

En 1403, Louis II d'Anjou et la reine Yolande d'Aragon exemptent les habitants des droits de gabelle, péage, passage, leydes dans toute la Provence et confirment les anciens privilèges de la ville qui les reçoit dans ses murs avec les plus grands honneurs : « le jour de l'arrivée, tout travail cessera dans la ville et au-dehors. La reine sera reçue sous dais, avec le manteau royal et en procession ; ceux qui ont des chevaux de selle iront au-devant du roi et de la reine ; tous les hommes seront rangés en haie et comme pour une procession, et toutes les fammes seront sur la place devant le couvent des frères mineurs ; les enfants, avec des rameaux aux mains, marcheront sous les ordres de maître François Fabry, notaire, et de Gabrielle Calverie, désignés pour les conduire. »

En 1449, une foire annuelle est accordée à Brignoles, le jour de la Saint-Antoine, le 17 janvier.

De 1450 à 1452, Brignoles subit une épidémie de peste. La peste réapparaît en 1491, 1494, 1498, 1507, 1545, et 1587[37].

En 1453, le roi René aliène ses droits et redevances sur la ville à Benoît de Auria, malgré la contestation des syndics. Cependant, la reine Jeanne de Laval conserve jusqu'à sa mort en 1499, l'usufruit de Brignoles.

Sous le royaume de France

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Le 28 novembre 1502, la première assemblée du Parlement de Provence se tient dans le palais des comtes à Brignoles, Aix ayant refusé de la recevoir. Le 22 février 1506, les membres du Parlement aixois viennent s'établir à Brignoles à cause de la peste.

Le 31 mai 1523, le chevalier Bayard, en route pour l'Italie, passe à Brignoles qui est assiégée un an plus tard par les troupes du connétable de Bourbon.

En 1533, la ville envoie à François Ier, de passage à Marseille, vingt boîtes de ses fameuses prunes, pesant soixante-dix livres, douze chapons et douze perdrix.

Le 15 juillet 1536, Charles Quint, avec ses cinquante mille hommes, passe le Var et livre Brignoles au pillage. Il change son nom en Nicopolis, la ville de la Victoire, et cède le duché au comte de Horne. Cependant en 1537, François Ier aliène en faveur de Jean de Pontevès, seigneur de Carcès et de Cotignac, la juridiction royale et immédiate que le roi a eue de tout temps en la ville. François Ier a d'ailleurs été triomphalement reçu à Brignoles en mai 1538.

Le 28 août 1563, les huguenots envahirent la ville comme l'indique l'inscription sur une pierre au n°5 rue Poissonnerie.

Le 1er janvier 1589, Hubert de Vins, livre Brignoles au pillage avant de lui vendre tous ses biens qu'il possède dans son terroir (qui a été détruit en 1579 car il ne payait pas ses impôts) pour la somme de 50 000 écus. Ce furent les années sanglantes connues sous le nom des étrennes de Brignoles.

En 1666, des religieuses du couvent des Ursulines de Brignoles s'établissent à Aix en créant le couvent des Andrettes[38].

Révolution française

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Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[39]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute causée par la crise frumentaire se produit à Brignoles les 26 et 27 mars[40], mais elle déborde rapidement cette origine : des paysans, des femmes, des ouvriers tanneurs se regroupent, parcourent les maisons des possédants pour exiger des remises de dette, et finissent par piller la maison particulière du régisseur percevant les droits sur les cuirs[41]. Fait exceptionnel : un notable, l’avocat Joseph Magnan, s’est joint à l’émeute, voire a joué un rôle dans son déclenchement[42]. L’émeute parvient aussi à obtenir la suppression d’un impôt, le piquet[43]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans l’envoi d’un détachement de l’armée[44]. Une garde bourgeoise est aussi constituée pour parer à une nouvelle insurrection[43]. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais la plupart des condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[44]. Un Brignolais est pendu avant l’été[45].

Du 17 mai au 19 mai 1790, trois cents villes et villages de Provence envoient à Brignoles leurs représentants afin de conclure un pacte fédératif d'aide mutuelle, par les armes si nécessaire.

Bonaparte y est reçu pendant les guerres d'Italie et lors du siège de Toulon.

Préfecture provisoire du département sous la Révolution française, puis sous-préfecture jusqu'en 1926, Brignoles accueille deux fois dans ses murs le pape Pie VII.

Lorsque la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, arrive en Provence, Brignoles s’insurge et participe à la révolte des communes du Var, réprimée le 8 décembre à Aups. Les troubles de Brignoles voient les paysans encercler le préfet, il faut y voir le résultat d'une mauvaise communication plutôt que la volonté de défendre véritablement la République.

XXe et XXIe siècles

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Depuis 1921, la foire-exposition des vins de Provence se déroule chaque année vers la deuxième semaine d'avril et accueille régulièrement environ cinq cents exposants et près de cinquante-mille visiteurs.

À nouveau sous-préfecture depuis 1975, Brignoles est, malgré la fermeture des centres d'exploitation et d'expédition de la bauxite (mines épuisées et non rentables), en pleine expansion, due notamment à l'attrait du soleil pour de nombreux retraités, à la qualité de vie, à des prix de l'immobilier moins élevés que sur la côte varoise.

Politique et administration

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Vie politique

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Administration et services publics

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Brignoles dispose notamment d'une trésorerie, d'un service des impôts des particuliers (SIP) et d'un service des impôts des entreprises (SIE).

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
août 1945 mars 1977 Jean Marcel[48]
(1906-1980)
SFIO
puis PS
Courtier en vins puis garagiste puis agent d'assurances
Conseiller général de Brignoles (1945 → 1979)
mars 1977 novembre 1978[49]
(démission)
Noël Rosé[50] PS Avocat au barreau de Draguignan
décembre 1978 mars 1980 Raymond Tirard[50] PS  
mars 1980 octobre 1980 Patrick Chatard[50] PS diss. Premier adjoint, maire par intérim
octobre 1980 juin 1995 Jacques Cestor[51]
(1935-2024)
UDF-PR Professeur de physique-chimie
Conseiller général de Brignoles (1979 → 1998)
juin 1995 mars 2001 Jean Monnier[52]
(1932-2024)
app. PCF Ancien médecin et chef de service
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Guercin DVD puis
UMP
Ancien colonel des CRS, sous-préfet honoraire
mars 2008 avril 2014 Claude Gilardo[53]
(1935-2023)
PCF Agent technique EDF retraité
Conseiller général de Brignoles (1998 → 2011 puis 2012 → 2013)
avril 2014 juillet 2017[54]
(démission)
Josette Pons UMP-LR Députée du Var (6e circ.) (2002 → 2017)
Conseillère générale du Beausset (1988 → 2015)
Présidente de la CA de la Provence Verte (2017 → 2018)
juillet 2017[55] En cours Didier Brémond LR Chef d'entreprise
Conseilller départemental de Brignoles (2021 → )
1er vice-président du conseil départemental (2022 → )
Président de la CA de la Provence Verte (2018 → )

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[56].

Budget et fiscalité municipale

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Comptes de la commune 2012 à 2020[57],[58] :

Évolution financière en milliers d'€.
Postes 2012[59] 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020[60]
Produits de fonctionnement 21 994  22 026  22 728  25 190  22 538  21 890  22 650  30 200  21 697 
Charges de fonctionnement 19 695  21 482  22 143  21 814  19 705  20 245  20 204  27 488  20 715 
Ressources d’investissement 12 433  14 807  12 946  10 460  7 292  8 670  8 988  15 737  12 327 
Emplois d’investissement 12 088  13 514  14 133  10 464  7 167  10 880  7 800  10 688  19 551 
Dette 24 661  30 174  31 027  31 832  29 836  27 853  27 687  25 366  23 048 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[61]:

Fiscalité 2020 :

  • Taux d’imposition taxe d’habitation : 15,11 %
  • Taxe foncière sur propriétés bâties : 25,62 %
  • Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 80,44 %
  • Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 %
  • Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %
  • Montant total des dettes dues par la commune : 23 048 000  pour 17 532 habitants, soit 1 315  par habitant.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 550 [62].

Tribunal d'instance

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La ville est le siège d'un tribunal d'instance depuis 1958. La réforme de la carte judiciaire en 2008 n'a pas entraîné la suppression de cette juridiction.

Politique environnementale

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La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [63].

Brignoles est jumelée avec les villes de :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 17 664 habitants[Note 6], en évolution de +3,34 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0605 4605 3015 8485 9405 6425 5185 5845 809
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 8366 1435 9455 5935 8405 6784 9274 8114 824
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 7484 3744 5413 9165 1165 0805 5345 9136 347
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 4799 0519 99510 41211 23912 48714 96316 17117 498
2021 - - - - - - - -
17 664--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Chaque année, à la mi-août, pendant trois jours, Brignoles accueille les Journées médiévales : spectacles de rue, artisans et tavernes envahissent les ruelles étroites et les places de la vieille ville.

Enseignement

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Établissements d'enseignements[67] :

  • Écoles maternelles et primaires[68],
  • Collèges,
  • Lycées.

Professionnels et établissements de santé[69] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Le Centre hospitalier de Brignoles[70] et le "Gynécobus" qui lui est rattaché pour couvrir, à partir d'avril 2022, les 43 villes et villages des territoires de Provence Verdon et de Provence Verte[71].
  • Les hôpitaux de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Le Luc, Hyères.
  • Le Centre hospitalier de la Dracénie, se trouve à Draguignan, à 45 km[72]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[73] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
  • Culte catholique, paroisse de Brignoles[74], diocèse de Fréjus-Toulon.
  • Moines bénédictins de Saint-Benoît (voir Rubrique Lieux et monuments, patrimoine sacré).

Entreprises, commerces et services

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Agriculture

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  • La plaine de Brignoles était l'une des constituantes d'un terroir ou le prunier perdrigon était partout cultivé. Pour conserver leurs productions, les paysans les transformaient en un pruneau qu'ils vouaient au commerce, la pistole, aliment réputé au Moyen Âge. Des milliers de ces arbres furent détruits à la fin du XVIe siècle pendant les guerres de Religion ce qui entraîna le déclin de ce commerce à Brignoles, au profit des prunes de Digne.
  • Économie essentiellement tournée vers les secteurs tertiaire et primaire (viticulture : coteaux varois en Provence). Ces secteurs sont largement représentés lors de la foire-exposition qui a lieu chaque année au mois d'avril.
  • Ancienne cave coopérative du couvent des Cordeliers[75].

Elevages et services

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  • Centre équestre les “Ecuries saint Christophe”[76].
  • La Foire de Brignoles a été créée le 11 novembre 1921 par la Société d’Agriculture de Brignoles[77].
  • Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var.
  • Située stratégiquement, la ville dispose de nombreuses plateformes logistiques (grande distribution et transporteurs routiers).
  • Marchés provençaux[78].

L'Office de Tourisme de La Provence Verte rayonne sur 8 offices de tourisme répartis dans les villages du « Pays de la Provence Verte »[79].

La Provence Verte est un territoire qui couvre le quart du département du Var regroupant 43 villages avec une variété et une richesse patrimoniale qui explique son attrait touristique au cœur du Pays d'Art et d'Histoire[80].

Hébergements[81] et restauration.

Services publics

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La fonction publique est un employeur important dans cette sous-préfecture[82].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine sacré

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Patrimoine profane et tourisme

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  • Les dolmens des Adrets (trois inscrits et un classé aux Monuments Historiques)[91],[92],[93] et le dolmen de l'Amarron.
  • Les vestiges de thermes et d'exploitation agricole[94] datant des Ier et IIe siècles, mis au jour au domaine Ramatuelle[95].
  • Le Musée du pays brignolais implanté dans le palais des comtes de Provence[96] ; le sarcophage de la Gayolle (IIIe siècle) serait le plus ancien monument chrétien de Gaule mais l'iconographie (pêcheur, ancre, berger ramenant une brebis, arbres du jardin céleste, soleil personnifié) est encore marquée par la tradition polythéiste gréco-romaine[97].
  • Le golf de Barbaroux[98], classé parmi les quarante meilleurs parcours européens[99].
  • L'hôtel de Claviers[100], restauré dans le cadre de la charte culturelle passée le 27 novembre 1987 entre le département du Var et l'État (Ministère de la culture) et réutilisé initialement pour être le siège de la « direction départementale des Affaires culturelles » du département, accueille aujourd'hui de nombreuses expositions d'art[101],[102].
  • Le hall des Expositions[103].
  • Fresque de la Dame à la Fontaine[104].
  • Les portes dans les ruelles de la ville[105].
  • Le train touristique du centre-Var assure depuis l'été 2001 une desserte touristique entre Carnoules et Brignoles.

Personnalités liées à la commune

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Par ordre alphabétique

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Écartelé[108]: au 1er d'azur à la fleur de lis d'or surmontée d'un lambel de trois pendants de gueules ; aux 2e et 3e d'azur à la lettre capitale B d'or ; au 4e d'or à quatre pals de gueules — Grand Larousse encyclopédique.
Écartelé : le premier d'azur, à une fleur de lis d'or, au lambel de trois pendants de gueules en chef ; le deuxième et le troisième de gueules, à la lettre « B » d'or ; le quatrième d'or, à quatre pals de gueules. — Malte-Brun, in la France illustrée, tomme V, 1884.
Commentaires : Le blason de Brignoles est généralement surmonté d'une couronne comtale, le Comte de Provence ayant construit un palais dans cette ville. On trouve encore en ville des blasons de Brignoles avec un C en lieu et place du B. Reprenant peut-être l'initiale d'une grande famille de la commune ou encore du fait de l'appellation de celle-ci « Cité des Comtes de Provence ».

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Brignoles comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Villes et Pays d’art et d’histoire, "Le pays de la Provence Verte" : Brignoles
  2. Didacticiel de la règlementation parasismique
  3. L'eau dans la commune
  4. Plan de prévention des risques d'inondation
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Brignoles et Montfort-sur-Argens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. Transports publics
  13. PLU de Brignoles
  14. PLU, sur Géoportail
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Brignoles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Brignoles ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brignoles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  21. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : Communauté de communes Comté de Provence
  22. Préfet du Var, « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale 2015 » [PDF], sur var.gouv.fr, Préfecture du Var, (consulté le ).
  23. Arrêté portant création d'une Communauté d'Agglomération issue de la fusion des Communautés de Communes du Comté de Provence, Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole
  24. Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon
  25. Sang et or, p. 56, Rémi Venture, Observatoire de la langue et de la culture provençales, 2014
  26. Langue provençale
  27. Mégalithes du Monde : Brignoles
  28. Les puissants Suelteri de la basse vallée de l'Argens ont sans doute exercé leur emprise dans le monde celto-ligure ancien des hautes vallées latérales, mais il semble que les Comones (Cummani ou Commani) se soient associés aux militaires romains de façon précoce. Des Tritolli ou Tricollii ont pu être déplacés plus tardivement par les autorités romaines dans les plaines d'Aix et de Brignoles. La population celto-ligure n'est probablement pas homogène.
  29. Dans le jargon militaire des mercenaires du nord de l'Italie et d'Illyrie, "briginum" signifierait simplement une petite hauteur aménagée.
  30. Brigoles au fil de l’histoire
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. I, Genève, Librairie Droz S.A., (ISBN 978-2-600-02883-7), page1383, §1375
  32. Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de France, éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-449-4), p. 143
  33. Daniel Thiery, « Les Dolmens des Adrets », sur archeoprovence, (consulté le ).
  34. Notice no PM83000133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche au musée du pays Brignolais
  35. AD du 13, série B1786f358, B1758f569, B1789f188
  36. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
  37. Jean-Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, t. I : La peste dans l'histoire, Paris/La Haye/Paris, Mouton, , 455 p. (ISBN 2-7193-0930-3), « Annexe IV », p. 380-385..
  38. Chapelle des Andrettes, Chapelle du lycée Mignet
  39. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, vol. 36, no 145,‎ (lire en ligne).
  40. Cubells 1986, p. 310 et 312.
  41. Cubells 1986, p. 313-314 et 316.
  42. Cubells 1986, p. 315.
  43. a et b Cubells 1986, p. 320.
  44. a et b Cubells 1986, p. 322.
  45. Cubells 1986, p. 323.
  46. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.327-328. « [1]
  47. Notice BARBARROUX Alix, Antoine (écrit souvent BARBAROUX Alix) par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 novembre 2010, dernière modification le 2 septembre 2019
  48. Notice MARCEL Jean, François, Marie par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 9 décembre 2017
  49. C. G., « Le maire socialiste donne sa démission », Le Monde,‎ (lire en ligne). « Noël Rosé, avocat au barreau de Draguignan, a décidé de donner sa démission de maire de Brignoles (Var). »
  50. a b et c « Deux "maires" à Brignoles (Var). L'un est invalidé, l'autre démissionne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  51. G. L., « L'ancien maire de Brignoles, Jacques Cestor, est décédé », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  52. G. L., « L'ancien maire de Brignoles Jean Monnier nous a quittés », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  53. « L'ancien maire de Brignoles Claude Gilardo est décédé », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  54. « Josette Pons renonce à son mandat de maire de Brignoles », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  55. « Didier Brémond, nouveau maire de Brignoles », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  56. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Brignoles, consultée le 26 octobre 2017
  57. Les Comptes des Communes, Analyse des équilibres financiers fondamentaux Les comptes des communes, Chiffres Clés - Fonctionnement - Investissement - Fiscalité - Autofinancement – Endettement : La Commune de Brignoles]
  58. Brignoles: la dette en 2020
  59. 16 885 habitants
  60. 17 532 habitants
  61. Les comptes individuels des communes et des groupements à fiscalité propre (années 2000 à 2020)
  62. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  63. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  64. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  67. Établissements d'enseignements
  68. Écoles maternelles et primaires
  69. Professionnels et établissements de santé
  70. Centre hospitalier Jean Marcel de Brignoles
  71. Le Gynécobus permettra d'améliorer l'accès aux soins des patientes de l'arrière-pays varois
  72. Centre hospitalier de la Dracénie
  73. « Département de l’Information Médicale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
  74. Paroisse de Brignoles
  75. Les caves coopératives dans les villages du Var - Des constructions repérables dans le tissu villageois
  76. « Ecuries saint Christophe, école d’équitation » (consulté le ).
  77. La Foire de Brignoles
  78. Marchés provençaux
  79. Offices de Tourisme de La Provence Verte
  80. Label "Pays d'Art et d'Histoire", Valorisation du patrimoine
  81. Brignoles Hébergements Tourisme
  82. Sous-Préfecture de Brignoles
  83. « Eglise Saint-Sauveur », notice no PA00081556, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « orgue de tribune de l’église Saint-Sauveur », notice no PM83001460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  85. Chapelle des Augustins
  86. « Chapelle royale Sainte-Catherine », notice no PA00081551, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. Histoire (Condensée) de la chapelle de ND de Lorette à Brignoles (Var)
  88. Notice no PM83000131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Notre-Dame de l'Espérance
  89. Monument aux morts Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45
  90. Conflits commémorés 1914-18 ; 1939-45 ; Indochine (46-54) ; AFN-Algérie (54-62)
  91. Notice no PA00081552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Dolmens n° 1 et 2 des Adrets
  92. « Dolmen n° 3 des Adrets », notice no PA00081553, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. « Dolmen n° 4 des Adrets », notice no PA00081554, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. Var-matin, vendredi 24 mars 2017, p. 12-13.
  95. Domaine de Ramatuelle
  96. Collectif (Conservations régionales des monuments historiques, des antiquités préhistoriques, des antiquités historiques, avec la collaboration d'A. Roth-Congès, IRAA-CNRS), Coordination générale : René Dinkel conservateur régional des monuments historiques, E. Decugnière, H. Gauthier, Suivez le guide, Monuments historiques Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (Office Régional de la culture) et Ministère de la Culture (Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur), ouvrage en français, allemand et anglais, , 200 p.
    Brignoles, le Palais des comtes de Provence, p. 124 et Cartes thématiques : 2 Architecture médiévale
  97. « Ancien Palais des Comtes de Provence, actuellement musée du pays brignolais Ancien Palais des Comtes de Provence, actuellement musée du pays brignolais », notice no PA00081560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. Barbaroux : Golf, Hôtel & Spa
  99. Le Mercure Brignoles Golf de Barbaroux
  100. Parcours historique interactif : Hôtel de Claviers
  101. collectif, Coordination Association Culture et Patrimoine, Travaux de restauration Brignoles Hôtel de Clavier, Lignes / Conseil général du Var / Ville de Brignoles avec la participation de la DRAC - Conservation régionale des monuments historiques, , 8 p.
    Histoire ; Architecture ; Culture
  102. « Hôtel Clavier inscription par arrêté du 3 novembre 1987 », notice no PA00081558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  103. Le hall des Expositions
  104. Fresque de la Dame à la Fontaine
  105. Éventail de portes
  106. « "Bonjour Didier" : George Clooney joue les invités surprises aux vœux du maire de Brignoles », sur TF1 INFO, (consulté le )
  107. Isabelle Spaak, « George Clooney s'offre une propriété viticole en Provence », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ , p. 31 (lire en ligne).
  108. Comté de Provence : Brignoles, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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