Cotignac — Wikipédia

Cotignac
Cotignac
Place de la Mairie.
Blason de Cotignac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Jean Pierre Véran (MR)
2020-2026
Code postal 83570
Code commune 83046
Démographie
Gentilé Cotignacéens, Cotignacéennes
Population
municipale
2 136 hab. (2021 en évolution de −5,24 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 47″ nord, 6° 09′ 00″ est
Altitude 230 m
Min. 144 m
Max. 712 m
Superficie 44,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Cotignac
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brignoles
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Cotignac
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Cotignac
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Cotignac
Liens
Site web http://ot-cotignac.provenceverte.fr/

Cotignac est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants s'appellent les Cotignacéens et Cotignaciennes.

Le vieux village possède plusieurs monuments inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[1] et le nombre de ses habitants a très fortement augmenté depuis 1968[2]. Il possède aussi un artisanat très actif. C'est un lieu de pèlerinage catholique pour les pères et les mères de famille et les couples en espérance d'enfants[3],[4]. La commune comprend deux sanctuaires religieux.

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France et a été labellisée plus beau village de France, par la commission qualité, le 1er octobre 2022.

Géographie

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Localisation

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Aux portes du parc naturel régional du Verdon, le village est situé à 17 km d'Aups et Barjols, 20 km de Brignoles, 23 km de Lorgues, 37 km de Draguignan et 47 km de Riez.

Géologie et relief

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Il y a au-dessus du village une falaise faite d'une longue barre de tuf (80 m de haut, 400 m de long) aux multiples grottes[5] remplies d'énormes stalactites ; il y a aussi un aven nommé la salle des Merveilles de 50 m de profondeur et plus de 200 m de couloirs, une très grande salle aux concrétions d'un blanc éclatant. Plus loin se trouve le gouffre des Trompines[6], où se précipite l'eau de la source Saint-Martin.

Un glissement de terrain s'est produit en 1902[7].

La commune se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[8],[9].

Vue panoramique de Cotignac

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cotignac est située en pays de La Provence Verte, adossé à un rocher au nord et le long d'un petit ruisseau, la Cassole (rivière), arrose la commune qu'elle parcourt du nord au sud et qui tombe d'une cascade d'eau de 10 mètres[10].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval:

  • Ruisseaux de la Cassole, de saint-barnabé,
  • Vallons de palière, de vaudeimar, des saintes-vierges, de garresse, du défens, de marlin, du bouillidou, de la gravière, du castellas, de nestuby, de pécounillier, des rocas, de rivauguier, de riforan,
  • Gorge de la femme.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Commune desservie par :

  • la départementale 13 depuis Carcès,
  • la départementale 27 depuis Salernes,
  • et la départementale 50 depuis Entrecasteaux.

Quartiers et rues

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Le village est composé des quartiers suivants[18] :

  • Les Ferrages : c'est le nom que l'on donne à un terrain planté de fourrages[19]
  • Les Ribbes
  • Le Cours
  • Le Pra de Pé : en provençal, le "Pra" est une pairie tandis que le "Pé" est le pied, la base d'une montagne[19] - c'est un quartier situé au pied de la partie ouest du Rocher
  • Les Naïs : en occitan, un "Nais" est une mare, une prairie marécageuse[19]. C'est un quartier situé au sud du quartier du Marais.
  • Le Marais : Dans le temps, la Cassole coulait du haut du Rocher (ce qui explique la formation de tuf sur la falaise) et venait stagner dans cette partie de la ville
  • La Ville Haute
  • Le Rocher : c'est le nom apporté à la falaise qui surplombe la ville
  • La Puade
  • La Combe Basse : une combe est une vallée étroite[19]
  • Saint Sébastien

Transports en commun

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  • Transports Mouv'enbus[20]. À la suite de la création de l’agglomération, c’est cette dernière qui assure la gestion des transports à l’intérieur de son périmètre.

Le village est appelé Coutigna en occitan provençal selon la norme mistralienne[21] et Cotinhac selon la norme classique. Il descendrait du nom d'homme Cottinius et du suffixe latin -acum (« le domaine de »). Le latin cotoneum (« coing ») serait une étymologie populaire fantaisiste[22].

Les deux tours vestiges du château féodal.

La fondation de Cotignac est très ancienne. Le nom Cotinacco est attesté dès 1030 ; d'après Albert Dauzat, le nom viendrait du nom d'homme gallo-romain Cottinius, du gaulois cottius, avec suffixe -acum[23]. Les deux tours carrées au sommet du rocher sous lequel s'abrite le village, appartiennent aux premiers siècles de la féodalité. Dès l'an 1033, le château de Cotignac existait, et appartenait à Boniface de Castellane[24].

Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon est propriétaire de l’église paroissiale, et en perçoit les revenus. Elle la cède ensuite à l’église collégiale de Pignans[25].

La seigneurie de Cotignac passa plus tard dans le domaine des comtes de Provence. L'un d'eux, Raymond Bérenger V l'inféoda à Guillaume de Rezza, par une charte du mois de janvier 1232. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême etc.[26]. Il fut le fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault[27]. Il fut le père de Jean et de Fouquet V[28]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Cotignac, Foulque de Pontevès, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[29].

Cotignac doit son importance économique à sa production d'huile d'olive, et historique à un vœu d'Anne d'Autriche et au pèlerinage que fit Louis XIV en 1660 à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâces, située sur le mont Verdaille, non loin des remparts de cette petite ville.

Politique et administration

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Mairie de Cotignac.

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 477 000 , soit 1 548  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 258 000 , soit 1 008  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 074 000 , soit 924  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 1 902 000 , soit 847  par habitant ;
  • endettement : 1 901 000 , soit 846  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,62 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,73 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 560 [31].

Liste des consuls & maires

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Liste des consuls & maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1654 ? Pierre Pothonier[19]   Notaire Royal
1654 ? Jacques Romey[19]   Marchand
1660 ? Honnoré Pastour & Jéhan Régis[19]    
c1720 ? Louis Gérard & Jean Moustier[33]   1er et 2ème Conseils
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 André Garnier    
1791 1792 Louis-Auguste Garnier    
1792 1792 André Archier    
1792 1793 François Vetour    
1793 1794 Louis-Honoré Régis    
1794 1795 Louis Régis    
1795 1797 Louis Garnier    
1797 1797 Jean-François Templier    
1797 1797 Antoine Vian dit Vian des Rives    Fabriquant et négociant de soie,beau-frère du général Charles-Pierre de Lamer
1797 1798 Louis Régis    
1798 1800 Joseph-Esprit Maunier    
1800 1802 Antoine Gérard    
1802 1804 André Templier    
1804 1813 Joseph-Esprit Maunier    
1813 1814 Louis-Auguste Garnier    
1814 1815 Joseph-Auguste Templier    
1815 1815 Joseph-Esprit Maunier    
1815 1816 Auguste Templier    
1816 1816 Louis-Auguste Garnier    
1816 1819 Louis-André Archier    
1819 1821 Joseph-Saint-Paul Pothonnier    
1821 1829 Louis-François Gérard    
1829 1830 Antoine Garnier   Propriétaire
1830 1848 Jean-Antoine Goin   Fabricant de soie
1848 1848 Antoine-César Roux   Commandant en retraite
1848 1859 Emmanuel-Gabriel Roux   Pharmacien
1859 1865 Louis-Joseph-Adolphe Long   Tanneur
1865 1870 Jean-Baptiste Fabre   Docteur en médecine, chirurgien
1870 1871 Victor Valence   Mercier
1871 1871 Émile Leydet   Huissier
1871 1871 Jean-Baptiste Fabre   Docteur en médecine, chirurgien
1871 1878 Ferréol Roux   Cordonnier
1878 1884 Victor Valence   Mercier
1884 1884 Louis-Ange Mège   Vannier
1884 1888 Louis-Antoine Gérard   Négociant
1888 1892 Joseph Adonne   Entrepreneur
1892 1893 Marius Rouvier   Cordonnier
1893 1895 Sylvain Bagarry   Propriétaire
1895 1896 Louis Sabatier   Chemisier
Les données manquantes sont à compléter.
1909 septembre 1944[34] Hubert Carmagnolle[35] SFIO puis PSdF Ouvrier agricole
Député du Var (1924-1936)
mars 1977 mars 1983 Henri Martin    
mars 1983 1990
(décès)
Hubert Blanc    
juin 1990 En cours
(au 19 janvier 2023)
Jean-Pierre Véran MR Notaire retraité
Conseiller départemental du canton de Brignoles (2015-2021)
10e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018- )
Président de l'Association des Maires du Var (2008-2020)
Réélu pour le mandat 2020-2026

Intercommunalité

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Cotignac est membre de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte de 97 165 habitants[36].

En , vingt huit communes composent la Communauté d'agglomération de la Provence Verte, à la suite de la fusion des trois communautés de communes Comté de Provence, Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole.

Au , Cotignac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cotignac[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), cultures permanentes (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (4,5 %), terres arables (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[42]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village de Cotignac n'est actuellement pas jumelé avec d'autres villes.

Politique environnementale

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L'inventaire national des espèces en recense 593 dans la commune[43].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2021, la commune comptait 2 136 habitants[Note 4], en évolution de −5,24 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0803 2503 3603 5783 6023 7783 5513 6723 541
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4153 5163 6002 9542 8532 6122 5292 5162 292
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9531 9401 8271 5761 5901 6281 5831 2651 373
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 5021 3981 6361 6281 7922 0262 1462 1632 313
2017 2021 - - - - - - -
2 1632 136-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Nice. Les élèves de Cotignac commencent leur scolarité à l'école maternelle[48] (63 enfants), puis à l'école primaire[49] (106 enfants) du village.

Professionnels et établissements de santé[50] :

  • Médecins à Cotignac, Salernes, Carcès,
  • Pharmacies à Cotignac, Salernes, Carcès,
  • Hôpitaux à Salernes, Brignoles.

Sports et équipements sportifs

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De nombreuses associations sportives sont installées à Cotignac : Yoga, Tai Chi, gymnastique, randonnée, tennis et danse country[51].

Façade de l'église de Cotignac.

L'église paroissiale de l'Annonciation[52], également appelée église Saint-Pierre[53], est située au cœur du village.

La paroisse catholique de Cotignac et d'Entrecasteaux fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon et est rattachée au doyenné de Brignoles[54].

La charge pastorale de cette communauté paroissiale est confiée à l'un des frères de la Communauté Saint-Jean qui, par ailleurs, animent le Sanctuaire Notre-Dame-de-Grâces[55] où se trouve leur prieuré[56].

Lieu de pèlerinage catholique

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Cotignac conserve la mémoire de deux apparitions de la Vierge Marie[Note 5]. Cependant, même si le culte est célébré dès l'origine de l'apparition, cela n'a pas fait l'objet d'une reconnaissance officielle par l'Eglise.

  • Le , un jeune berger assoiffé, Gaspard Ricard, déclare avoir vu apparaître Saint Joseph, qui lui montre une source sous un rocher[61].

De là proviennent d'abord les sanctuaires de Notre-Dame-de-Grâces et du monastère Saint-Joseph du Bessillon ainsi que les pèlerinages à la Vierge Marie, à saint Joseph et à la Sainte Famille :

Des pèlerinages de pères et d'hommes et de femmes « désireux d'avoir des enfants »[62],[63] sont aussi bien organisés par le diocèse varois[64],[65] que par d'autres et rassemblent au total chaque année des participants venant de toute la France[66]. En 1976, un homme dont la femme vivait une grossesse difficile décida de marcher et de prier avec un ami. Pour rendre grâce après la naissance de son enfant, le père choisit de transformer cette marche en un rendez-vous annuel. Au fil des années, des amis le rejoignirent. Soutenue par des communautés religieuses, la marche devint pèlerinage[67]

Les deux sanctuaires attirent plus de 140 000 pèlerins par an, ce qui en fait le premier site visité dans le département du Var[68]. L'affluence est plus marquée autour des fêtes les 10, 11 et 15 août[Note 6] et du 8 septembre[69],[70].

Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Culture du cognassier.
  • Culture de la vigne et transformation des raisins en vin[71],[72].
  • Moulin à huile, puis coopérative oléicole et vinicole dite La Défense puis Les Vignerons de Cotignac[73],[74].
  • Marchés d'agriculteurs et d'artisans[75].

Commerces et services

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  • Le marché provençal.
  • Commerces et services locaux[76].
  • Usine de chapellerie dite Usine Pecout, puis coopérative agricole de Cotignac (coopérative oléicole) et coopérative vinicole dite La Travailleuse puis Les Vignerons de Cotignac[77].
  • Plus grosse ferme photovoltaïque du Var[78].

Cotignac possède le Label de qualité "Villages de caractère du Var"[79].

Les sanctuaires de Notre-Dame-de-Grâces et de Saint Joseph du Bessillon attirent plus de 140 000 pèlerins par an, ce qui en fait le premier site visité dans le département du Var[68].

Animation :

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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sa cloche de 1524[85],
son orgue Daublaine Callinet[86].
Plaque de marbre noir placée sur ordre de Louis XIV au milieu de l'église de Notre-Dame de Cotignac : « Louis XIV, roi de France et de Navarre, donné à son peuple par les vœux qu'Anne d'Autriche, reine de France, sa mère, a faits dans cette église, a voulu que cette pierre fût ici posée pour servir de monument à la postérité et de reconnaissance, et des messes que la libéralité y a fondées, pour l'âme de sadite mère. Le XIII avril MDCLXVII  »[88].
son cadran solaire[93] et sa cloche de 1496[94].


Le Rocher
Grottes de Cotignac
Le marché provençal de Cotignac.
Fontaine des Quatre Saisons (monument classé en 1949).

Blasonnement

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Les armoiries de Cotignac se blasonnent ainsi*[101] :

Écartelé : au I, de gueules, à un pont de trois arches d'argent, mouvant de la pointe, surmonté d'un lévrier passant du même ; au II, de sable, à trois bandes d'argent, et un chef d'or, chargé de trois étoiles d'azur ; au III, d'or, à une cotice de gueules ; au IV, d'hermine plain; sur le tout, d'azur, à cinq tours crénelées d'argent posées à plomb et ordonnées en sautoir, accompagnées de quatre trèfles d'or 1,2,1 (Armorial Général I, 208)

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cotignac comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les apparitions de la Vierge à Cotignac
  6. Les jours précédents le 15 août sont l'occasion de festivités particulières dans le sanctuaire.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Liste des Servitudes.
  2. Population Cotignac.
  3. Pèlerinage à Cotignac de la paroisse du Sacré-Cœur.
  4. Cotignac, un lieu de grâces pour les familles.
  5. Tours de Cotignac.
  6. Cascade du Gouffre à Cotignac.
  7. Glissement (ou effondrement) spectaculaire à Cotignac en 1902.
  8. Didacticiel de la règlementation parasismique.
  9. Informations sur les risques naturels et technologiques : Cotignac.
  10. Cascade du Gouffre.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Cotignac et Montfort-sur-Argens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. Archives du département du Var - Plan de Cotignac révisé en 1940 - https://archives.var.fr/ark:/73531/s0054b531d609cb7/54bd3437abe0f
  19. a b c d e f et g Elisabeth Calvarin & Sylvie Lejeune - "Toponymie : les noms de lieux en France - Glossaire de termes dialectaux" 2006 - http://www.cecab-chateaux-bourgogne.fr/Documents/Articles/Pegorier - Les noms de lieux en France.pdf
  20. Mouv'enbus, le nouveau réseau de transports de la Provence Verte.
  21. Trésor du Félibrige (page 10660) : https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=Coutignac
  22. Étymologie.
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963
  24. En l'an 1032, le Château de Cotignac appartenait à Boniface de Castellane.
  25. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 217.
  26. Cortez, Les grands officiers, p. 116
  27. Baratier, Atlas, p. 130
  28. Ibid, p. 130
  29. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 56).
  30. Les comptes de la commune.
  31. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  32. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.340-341 [1]
  33. Archives départementales du Var - cote E dépôt 61/ BB 13 - folio 223 (p. 3) - https://archives.var.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=19&ref1=1614&ref_ark=s005e8d4a5208cba
  34. Assassiné le 28 septembre 1944.
  35. CARMAGNOLLE Joseph, Hubert : notice CARMAGNOLLE par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 20 octobre 2010.
  36. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : Communauté d'agglomération de la Provence Verte.
  37. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  38. « Unité urbaine 2020 de Cotignac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  39. Insee, « Métadonnées de la commune de Cotignac ».
  40. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  41. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  42. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  43. Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. école maternelle de Cotignac.
  49. école primaire du village.
  50. Professionnels et établissements de santé.
  51. sports à Corignac.
  52. [Cf. https://paroisse.frejustoulon.fr/paroisse/cotignac consulté le 15/08/2023 à 15h00]
  53. [2]
  54. paroisse catholique de Cotignac
  55. Sanctuaire Notre Dame de Grâces
  56. [Cf. https://freres-saint-jean.org/ou-sommes-nous/france/cotignac/]
  57. O. Tessier, Histoire de la commune de Cotignac, Marseille, (réimpr. 1979), 346 p. (lire en ligne), p. 35-39.
  58. Cotignac Notre-Dame de Grâces
  59. Bouflet et Boutry 1997, p. 29-31.
  60. Thérèse Puppinck, « La véritable histoire de la dévotion à saint Joseph », Altéia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  62. Christophe Chaland, « À Cotignac, dans les pas de la Sainte Famille », Le Pèlerin, no 7101,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  66. Marie-Pierre EMERIC, « Dossier de Presse 2020, Provence Verte & Verdon Destination Sacrée » [PDF], sur Provence Verte, (consulté le ), p. 26-32.
  67. La Croix, Alizée Dubus, Pèlerinages de pères : des hommes en quête de sens sur leur paternité, 1 juillet 2022
  68. a et b Bertrand Delaunay, « Une année jubilaire à Cotignac », France Catholique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321), p. 214-215.
  70. Mélinée Le Priol, « 24 heures au sanctuaire de Cotignac », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. Actualités coopérateurs.
  72. Moulin à huile, puis coopérative agricole (coopérative oléicole) et coopérative vinicole dite La Défense puis Les Vignerons de Cotignac.
  73. « moulin à huile ; entrepôt agricole ; établissement vinicole », notice no IA83001326, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « usine de chapellerie dite Usine Pecout, puis coopérative agricole de Cotignac (coopérative oléicole et vinicole) dite La Travailleuse puis Les Vignerons de Cotignac », notice no IA83001325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. Les Marchés des Producteurs de Pays.
  76. Commerces locaux.
  77. Usine de chapellerie dite Usine Pecout, puis coopérative agricole de Cotignac (coopérative oléicole) et coopérative vinicole dite La Travailleuse puis Les Vignerons de Cotignac.
  78. Le Domaine de Nestuby s'équipe en photovoltaique.
  79. Cotignac, le village au pied du rocher !.
  80. hébergements touristiques.
  81. Cotignac Village préféré des Français ?.
  82. Cotignac a été sélectionné en 2019 par Stéphane Bern pour concourir au titre de Village préféré des Français. Fin des votes le 20 mars. L'émission est diffusée en juin 2019 sur France 3.
  83. La fête du coing.
  84. Oppidum Le Castellas sur le site Patrimages Drac Paca.
  85. Notice no PM83000211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Notre-Dame de l'Annonciation
  86. Orgue Daublaine Callinet restauré de 1988 à 1991.
  87. Le sanctuaire marial de Notre-Dame-de Grâce.
  88. Notice no PM83000206, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture plaque commémorative d'un pèlerinage de Louis XIV en 1667
  89. Chapelle Saint Martin sur le site Patrimages Drac Paca.
  90. Le Rocher et ses habitations troglodytes.
  91. Les maisons troglodytes.
  92. La tour de l'horloge.
  93. Cadran solaire.
  94. Notice no PM83000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
  95. « Fontaine des Quatre Saisons », notice no PA00081585, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. Fontaines des Quatre-Saisonssur le site Patrimages Drac Paca.
  97. « Fontaine du lavoir », notice no PA00081584, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. fontaine du Lavoir sur le site Patrimages Drac Paca.
  99. Monument aux morts.
  100. Monument aux morts sur le site Patrimages Drac Paca.
  101. Comté de Provence : Cotignac, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau.
  102. Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 135.
  103. Octave Teissier, Étude biographique sur Louis Gérard, botaniste, impr. et lithographie d'E. Aurel, 1859, p. 16 sur google books.
  104. Jacques Félix Girardin, Joseph Antelmy, Description historique du diocèse de Fréjus, C. et A. Latil, 1872, p. 228 sur google books.
  105. Melchior Pastour, 1608-1662, jurisconsulte.
  106. Octave Teissier, Histoire de la Commune de Cotignac, Gueidon, 1860 sur google books.
  107. Octave Teissier, Histoire de la Commune de Cotignac, Gueidon, 1860, p. 210 sur google books.
  108. musée des Beaux-Arts de Lyon.
  109. André Alauzen Di Genova, La peinture en Provence, J. Laffitte, 1984, p. 375 sur google books.
  110. Robert Toutan, Joe Dassin. Derniers secrets, Artege Édition sur google books.
  111. Eric Idle : un Monty Python varois depuis 42 ans !.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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