Institut des sciences de la Terre (France) — Wikipédia

Institut des sciences de la Terre
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
ISTerreVoir et modifier les données sur Wikidata
Code
UMR 5275
Type
Domaine d'activité
Sciences de la Terre
Campus
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Chercheurs
105
Chercheurs associés
5
Doctorants
85
Directeur
Philippe Roux (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisations mères
Site web
Carte

L'Institut des sciences de la Terre (ou ISTerre) est un laboratoire de recherche public créé en 2011, issu du regroupement du Laboratoire de géophysique interne et tectonophysique (LGIT) et du Laboratoire de géodynamique des chaînes alpines (LGCA). Ce laboratoire de recherche réunit les chercheurs géophysiciens, géochimistes et géologues de l'Académie de Grenoble. Les deux implantations principales sont sur le domaine universitaire de Grenoble en Isère et sur le campus du Bourget-du-Lac en Savoie.

L'ISTerre [1] est une unité mixte de recherche de l'université Grenoble-Alpes (UGA), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), de l'université Savoie-Mont-Blanc (USMB) et de l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR). C'est un laboratoire de l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU), de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) et du LabEx OSUG@2020[2].

Recherche scientifique

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Les chercheur-ses de l'ISTerre s'appuient sur des méthodes originales et pluridisciplinaires pour améliorer notre compréhension de la structure et du fonctionnement de notre planète[3] :

Missions d'observation

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Le laboratoire assure des missions d'observations géophysiques qui lui sont confiées par l'Institut national des sciences de l'univers, par l'intermédiaire de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble. Des instruments géophysiques mesurent en continu les déplacements de la croûte terrestre (GPS), la vitesse du sol (sismologie) et ses accélérations (accéléromètres). Les ingénieurs et chercheurs du laboratoire sont chargés du déploiement, de la maintenance des appareils et de la collecte, la validation et la mise à disposition des données à travers des portails nationaux (RESIF[4]) ou international (IRIS[5]). Le laboratoire est principalement responsable du quart sud-est de la France. Ces données sont en particulier utilisées pour localiser et étudier les séismes des Alpes franco-italiennes grâce au réseau SISMalp[6]. Une observation est aussi menée dans la surveillance des mouvements de terrains.

L'institut est responsable de plusieurs antennes du réseau GNSS permanent (RGP), un système de positionnement par satellites en temps réel de l'IGN. Ces antennes sont situées à Saint-Jean-des-Vignes (), au fort de Banne (), à Puy Aillaud (), au Châtel (), au barrage de Roselend (), à l'Alpe d'Huez () et à l'ouvrage du Janus ()[7].

Carte
Emplacement des antennes du RGP

Formation initiale, formation tout au long de la vie, vulgarisation scientifique

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Inséré dans le tissu universitaire rhônalpin (principalement, à Grenoble, l'université Grenoble-Alpes et à Chambéry, l'université Savoie-Mont-Blanc), l'ISTerre participe via ses enseignants-chercheurs à la formation initiale dans les divers domaines des sciences de la Terre, aussi bien vers les métiers de la recherche (entre 20 et 30 soutenances de thèses[8] annuellement), que vers les métiers techniques et ingénieriaux (comme le master européen de type Erasmus Mundus "Earthquake Engineering & Engineering Seismology") ou les métiers de l'enseignement (formation aux concours de l'Éducation nationale française pour la SVT).

En partenariat avec le rectorat de l'Académie de Grenoble, il est un centre de compétence pour les sciences de la Terre et des planètes vis-à-vis des enseignant-es.

Nombre de ses chercheurs participent à des actions de vulgarisation scientifique, comme :

Collaborations avec les pays du Sud

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Pour remplir ses missions de développement (IRD), l'ISTerre développe des collaborations scientifiques avec des instituts de recherche dans les pays du Sud, sous forme de projets de recherche menés en partenariat, d'échanges de chercheurs entre laboratoires (de 2 mois à 4 ans), par l'achat conjoint d'équipements scientifiques et la participation à la formation des étudiants en master et doctorat. Les collaborations actives sont avec :

Prix et distinctions des membres du laboratoire

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  • Philippe Roux (2020 — …)
  • Stéphane Guillot (2015 - 2020)
  • Philippe Cardin (2010 - 2015)

Notes et références

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  1. « UMR5275 sur le site de l'INSU », sur INSU/CNRS (consulté le ).
  2. Site Osug.fr
  3. « liste des publications d'ISTerre indexées dans HAL », sur HAL, Hyper articles en ligne, CCSD/CNRS (consulté le ).
  4. « RESIF - Réseau sismologique et géodésique français », sur resif.fr (consulté le ).
  5. « IRIS », sur iris.edu (consulté le ).
  6. « Sismalp - Réseau d'observation de la sismicité Alpine », sur osug.fr (consulté le ).
  7. « SJDV - Saint-Jean-des-Vignes », « BANN - Fort de Banne », « PUYA - Puy Aillaud », « CHTL - Le Chatel », « ROSD - Roselend », « ALPE - Alpe d'Huez », « JANU - Janus », Réseau GNSS permanent, sur rgp.ign.fr, IGN (consulté le ).
  8. « liste des thèses de doctorants accueillis par l'ISTerre et indexées dans la base TEL », sur TEL, Thèses-en-Ligne, serveur CCSD/CNRS (consulté le ).
  9. formation tout au long de la vie
  10. éducations.gouv.fr, formation tout au long de la vie
  11. Rencontres Montagnes & Sciences
  12. par exemple, le manuel classique Éléments de géologie, 14e édition, 2011, Dunod, dont l'un des auteurs est Stéphane Guillot, membre de l'ISTerre
  13. par exemple sur le site web du CAF Jean-Michel Bertrand, « petits guides géologiques pour randonneur curieux » (consulté le ) de Jean-Michel Bertrand, ancien chercheur de l'ISTerre
  14. par exemple le site web Maurice Gidon, « Géol-Alp, un atlas géologique des Alpes françaises » (consulté le ) de Maurice Gidon, ancien chercheur d'un des laboratoires-parents de l'ISTerre
  15. « sentier géologique de Grenoble », OSUG (consulté le ).
  16. par exemple "noticias" sur le site web (es) « Investigador francés retornará a Grenoble tras formar talentos en el IGP » (consulté le ) qui décrit l'action de Bertrand Guillier, chercheur à ISTerre
  17. INGEMMET (es) « www.ingemmet.gob.pe » (consulté le ).
  18. laboratoire mixte international "séismes et volcans"(es) « Laboratorio Internacional Conjunto » (consulté le ).
  19. UMSA(es) « www.umsa.bo » (consulté le ).
  20. Paleobol« Reconstitution Paléo-environnemental des changements climatiques, écologiques et des activités anthropiques dans les archives sédimentaires du lac Titicaca (Bolivie) » (consulté le ).
  21. CNRS-L(en) « www.cnrs.edu.lb » (consulté le ).
  22. CRAAG« www.craag.dz » (consulté le ).
  23. C.V.G.H.M.(id) « www.vsi.esdm.go.id » (consulté le ).
  24. Megavol« Méthodes géophysiques appliquées à la surveillance volcanologique » (consulté le ).
  25. « Michel Campillo élu membre de l'Académie des sciences » (consulté le ).
  26. « ISTerre - Michel CAMPILLO », sur isterre.fr (consulté le ).
  27. « ISTerre - Alain MANCEAU », sur isterre.fr (consulté le ).
  28. https://www.cnrs.fr/fr/personne/jerome-weiss
  29. « Andre-revil.com », sur andre-revil.com via Wikiwix (consulté le ).
  30. https://www.cnrs.fr/fr/personne/mathilde-radiguet-0
  31. https://www.cnrs.fr/fr/personne/ludovic-metivier
  32. https://www.cnrs.fr/fr/personne/alejandro-fernandez-martinez
  33. https://www.cnrs.fr/sites/default/files/download-file/2006cristal_3.pdf
  34. https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/catherine-pequegnat-lecomte-recoit-le-cristal-2009-du-cnrs
  35. https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/pascale-talour-recoit-le-cristal-2013-du-cnrs
  36. (en) « Bouchon - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  37. (en) « Campillo - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  38. (en) « Chauvel - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  39. (en) « Hatzfeld - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  40. (en) « Jault - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  41. (en) « Poupinet - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  42. (en) « Virieux - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  43. (en) « Revil - Honors Program », sur Honors Program (consulté le ).
  44. http://iuf.amue.fr/annuaire/
  45. « Peter van der Beek, enseignant chercheur à l'Université Grenoble Alpes, vient de recevoir le "Humboldt Research Award" décerné par la Fondation Alexander von Humboldt. », sur univ-grenoble-alpes.fr (consulté le ).
  46. « ISTerre - Alexander Sobolev, membre à part entière de l'Académie des Sciences de Russie », sur isterre.fr (consulté le ).
  47. « ISTerre - Romain Brossier, récompensé par l'EAGE », sur isterre.fr (consulté le ).
  48. « Michel Campillo (ISTerre) et Michel Vauclin (LTHE), Chevaliers de la légion d’honneur », sur OSUG, Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (consulté le ).
  49. « André Revil, chercheur au laboratoire ISTerre, reçoit un prix de la prestigieuse Japan Geoscience Union », sur Université Savoie Mont Blanc - Formation - Recherche (consulté le ).
  50. « Mai-Linh Doan (ISTerre) et Serge Aubert (SAJF), nommés Chevaliers de l’ordre des palmes académiques », sur OSUG, Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (consulté le ).
  51. « ISTerre - Peter van der Beek, récompensé par l'European Geohysical Union. », sur isterre.fr (consulté le ).
  52. « Michel Campillo », sur Institut de France. Grands Prix des Fondations, (consulté le ).
  53. https://www.academie-sciences.fr/fr/Laureats/laureate-2021-du-prix-ampere-de-l-electricite-de-france-equipe-geodynamo-d-isterre.html

Liens internes

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Articles connexes

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Liens externes

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