Jacques-Louis Hénon — Wikipédia

Jacques-Louis Hénon
Jacques-Louis Hénon,
photographie d'Étienne Carjat, XIXe siècle.
Fonctions
Maire de Lyon
-
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Aurélie Hénon-Favre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Abréviation en botanique
HénonVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Jacques-Louis Hénon ( à Lyon - à Montpellier) est un médecin, botaniste et homme politique français[1].

Buste de Jacques-Louis Hénon à l'Hôtel de Ville de Lyon.

Jacques-Louis est le fils de Jacques-Marie Hénon, vétérinaire, sous-directeur de l'École vétérinaire de Lyon. Après des études de médecine à Montpellier, il s'établit en 1841 à la Guillotière, où il s'occupe des pauvres. Comme son père, mort quand il n'avait que 7 ans, il est reçu membre de l'Académie de Lyon. En 1843, il devint conseiller municipal de la Guillotière. Membre de l'opposition libérale sous Louis-Philippe, il participe en républicain aux évènements de 1848 et à l'élection de 1851[1].

Sous le Second Empire, il se présente à la Croix-Rousse et est élu député du Rhône (de 1852 à 1869). Un des rares députés républicains, il intervient sur des questions locales — comme le retour à une municipalité élue à Lyon. En 1868, il participe à la fondation du journal L'Électeur libre, qu'il dirige quelques mois en 1868/69[1].

Lors de la proclamation de la Troisième République à Lyon, il est un des membres modérés du Comité de Salut Public qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Pour parer aux menées révolutionnaires qui se développent en ville, le préfet organise en toute hâte des élections municipales. Hénon est élu maire de Lyon du à , avec à ses côtés Désiré Barodet et Antoine Gailleton. Entré en fonction le , il doit faire face à l'insurrection ouvrière du , fomentée par Bakounine spécialement venu de Genève, puis à l'émotion soulevée par la mort du Commandant Arnaud, puis à une Commune de Lyon qui avorte bientôt. Il s'en tire par la conciliation, ce qui lui vaut les félicitations d'Adolphe Thiers, mais lui aliène ses électeurs. Malade du cœur, il délègue de plus en plus ses fonctions à Désiré Barodet, et meurt rapidement en plein mandat, le [2].

Une rue et une station de métro portent son nom à la Croix-Rousse, quartier de Lyon[3].

Le genre de plantes Henonia Moq. (1849), de la famille des Amaranthaceae, lui est dédié[4].

Notes et références

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  1. a b et c Dict. Académiciens de Lyon, p. 667.
  2. Dict. Académiciens de Lyon, p. 668.
  3. « Rue Hénon », sur Rues de Lyon (consulté le ).
  4. Burkhardt, Lotte, 2022. Eine Enzyklopädie zu eponymischen Pflanzennamen: Von Menschen & ihren Pflanzen. Berlin, Botanic Garden and Botanical Museum Berlin, Freie Universität Berlin. doi : 10.3372/epolist2022.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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