Jacques Fourcade — Wikipédia

Jacques Fourcade
Illustration.
Fonctions
Député français

(8 ans et 2 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
30 novembre 1958
Circonscription Hautes-Pyrénées ()
2e des Hautes-Pyrénées ()
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Ire (Cinquième République)
Groupe politique RI (1951-1956)
IPAS (1956-1959)
Successeur Pierre Pérus
Vice-président de l'Assemblée nationale

(8 mois et 26 jours)
Président Jacques Chaban-Delmas
Législature Ire (Cinquième République)
Biographie
Nom de naissance Jacques Marie Joseph Manuel Fourcade
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 9e (Seine)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Villechauve (Loir-et-Cher)
Nature du décès Accident de la route
Nationalité Française
Parti politique CNIP
Père Manuel Fourcade
Diplômé de École libre des sciences politiques
Profession Avocat


Jacques Marie Joseph Manuel Fourcade est un homme politique français, né le à Paris 9e et mort le à Villechauve (Loir-et-Cher), dans un accident de voiture (il avait perdu le contrôle de son véhicule).

Il est le fils de Manuel Fourcade, bâtonnier de l'ordre et sénateur des Hautes-Pyrénées, et le petit-fils de l'avocat Henry du Buit, bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris.

Diplômé des sciences politiques et docteur en droit, il devient, en 1928, secrétaire de la conférence du stage. En 1931, il devient directeur du cabinet de Léon Bérard, ministre de la Justice.

En 1934, il reçoit, de l'Académie française, le prix Archon-Despérouses pour Contrecœur et en 1939, le prix François-Coppée pour Distances[1].

Il est élu conseiller général du canton de Vic-en-Bigorre en 1937.

Fourcade assure la défense de l'ancien ministre Guy La Chambre lors du Procès de Riom.

En 1947, il est élu conseiller de l'Union française par le Conseil de la République, et devient président de l'Assemblée de l'Union française le . Il est député des Hautes-Pyrénées de 1951 à 1959 (Républicains indépendants, puis Indépendants et paysans d'action sociale). À l'Assemblée, il est président de la Commission des territoires d'Outre-Mer et membre de la Commission de la justice et de législation.

En 1953, il est candidat à l'élection présidentielle française (CNIP), mais n'obtient que 6.68% au premier tour.

Il devient président de la Haute Cour de justice le et membre du Comité consultatif constitutionnel en 1958.

Liens externes

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Références

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  1. « Jacques FOURCADE », sur academie-francaise.fr (consulté le ).