Jacques Henri Alberti — Wikipédia


Cet article est une ébauche concernant une personnalité française, l’art et Strasbourg.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Jacques Henri Alberti
Naissance
Décès
Activité

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jacques Henri Alberti (ou Jacob Heinrich), né en 1730 et mort le 28 octobre 1795 à Strasbourg, est un orfèvre actif à Strasbourg au XVIIIe siècle[1].

Biographie

[modifier | modifier le code]
La maison aux Cigognes au 14, rue des Orfèvres à Strasbourg.

Une incertitude susbsiste autour de son lieu de naissance. S'appuyant sur son acte de décès[2], plusieurs sources[3] situent son lieu de naissance à Baerenthal, mais l'archiviste Christian Wolff constate que son acte de baptême est introuvable à Baerenthal, alors paroisse d’Offwiller de 1726 à 1735[1]. Une autre source se réfère au protocole de la tribu de l'Échasse (1764) pour situer son lieu de naissance à Stahlberg près de Meisenheim dans le Palatinat[4].

Son père, Jean-Christophe Alberti, était régisseur des mines de fer et sa mère Catherine Salomé Emmerich était la nièce de l’orfèvre Charles Louis Emmerich[1].

D'abord compagnon de 1756 à 1765 chez Jean-Louis Imlin III, il est reçu maître en 1764, puis dirige l'atelier Imlin de 1769 à 1780[1].

En 1783[1], Jacques Henri Alberti fonde avec l’orfèvre célibataire Jean Henri Ehrmann une société sous la raison Alberti et Emmerich, qui a pour objet l’achat, la vente et la fabrication d’orfèvrerie. Ce contrat de douze ans prévoit la rémunération et le logement de l’associé. Cependant il est rompu le 29 mars 1790[4].

Alberti meurt le 28 octobre 1795 dans la maison où se trouvait son atelier, connue aujourd'hui sous le nom de « maison aux Cigognes », au 14 actuel de la rue des Orfèvres. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [5].

Œuvre

[modifier | modifier le code]

Le musée des Arts décoratifs de Strasbourg détient plusieurs œuvres.

  • Pièces du musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
  • Écuelle avec présentoir (1771-1772)[6].
    Écuelle avec présentoir (1771-1772)[6].
  • Écuelle couverte (1772)[7]
    Écuelle couverte (1772)[7]
  • Cafetière (1772)[8].
    Cafetière (1772)[8].
  • Gobelet ovale (1773)[9].
    Gobelet ovale (1773)[9].
  • Plat à barbe (1775)[10].
    Plat à barbe (1775)[10].
  • Calice et patène (1778)[11].
    Calice et patène (1778)[11].
  • Huilier (1786)[12].
    Huilier (1786)[12].

D'autres pièces figurent au musée des Arts décoratifs de Paris, dans les collections Alain de Rothschild et chez des particuliers[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b c d e et f Christian Wolff, « Alberti, Jacques Henri », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 1, p. 28, [lire en ligne]
  2. ↑ « Décès, Strasbourg (f° 37, n° 143) Aujourd’hui 7° Brumaire l’an IV de la République française une et indivisible (…) que Jean Michel Emmerich âgé de 43 ans, Instituteur au Gymnase et Jean Schoettel, agé de 38 ans, négociant, tous deux domiciliés en cette municipalité et beaux frères du défunt [...] ont déclaré que Jacques Henry Alberti, âgé de 65 ans, Orfèvre natif de Baerenthal, Département du Bas-Rhin, époux en légitime mariage de Catherine Salomé Emmerich est mort hier, six Brumaire en sa demeure, située ruë des orfèvres N° 10 », Maisons de Strasbourg [1]
  3. ↑ dont Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne), p. 127
  4. ↑ a et b « Jacques Henri Alberti, orfèvre, et (1765) Catherine Salomé Emmerich – luthériens » (Maisons de Strasbourg)
  5. ↑ « Maison aux Cigognes », notice no PA00085150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. ↑ « Écuelle (à couvercle), présentoir, couverts de service (5) » (base Joconde) [2]
  7. ↑ « Écuelle (à couvercle) » (base Joconde) [3]
  8. ↑ « Cafetière », base Joconde [4]
  9. ↑ « Gobelet (ovale) » (base Joconde) [5]
  10. ↑ « Plat à barbe » (base Joconde) [6]
  11. ↑ « Calice, patène (2) » (base Joconde) [7]
  12. ↑ « Huilier » (base Joconde) [8]

Annexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
  • Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802)
  • Christian Wolff, « Alberti, Jacques Henri », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 1, p. 28, [lire en ligne]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jacques_Henri_Alberti&oldid=214504326 ».