Jacques Nompar de Caumont La Force — Wikipédia

Jacques Nompar de Caumont La Force
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jacques Ghislain Louis Marie de CaumontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Olivier de La Force (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Blanche de Maillé de La Tour-Landry (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Unité
Grade militaire
Lieutenant (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Blason

Jacques Nompar de Caumont La Force, né le à La Jumellière (Maine-et-Loire)[1],[2] et mort en service aérien commandé le à Versailles (Yvelines)[3], est un militaire français, pionnier de l'aviation.

Jacques de Caumont est le fils d'Olivier Emmanuel Auguste Louis Ghislain de Caumont (1839-1909), et d'Anne Blanche Élisabeth Jeanne de Maillé de la Tour-Landry.

Jacques Nompar de Caumont La Force fait son entrée à Saint-Cyr en . Il fait son école d'application à Saumur ; il en sort en . Il est alors affecté au 8e dragons. Il est promu lieutenant le .

Son brevet de pilote porte le no 156. Des cartes postales le montrent piloter un modèle de monoplane Sommer.

Placé comme sept autres de ses camarades sous les ordres du lieutenant-colonel Estienne[4], il suit les inscrits au circuit de l'Est. Le , il se distingue par le survol de la frontière avec l'Allemagne, vers Lunéville : un monument élevé en 1932 célèbre le souvenir de son atterrissage au Champ de Mars[5],[6].

Quatre mois plus tard, le lieutenant tente de remporter la coupe Deperdussin. C'est de Buc, où un aérodrome de 58 ha a été créé par Louis Blériot[7], que s'envole son aéroplane, un Nieuport[8], pour un parcours de 100 km. Son compétiteur est l'aviateur F. Laurens[9] qui a réalisé un temps de référence le 21 décembre. Le vol du 30 décembre reste vain à cause des conditions météorologiques et fatal[10]. Transporté les jambes brisées à l'hôpital militaire de Saint-Cyr[11], son état empire et il décède à Versailles.

La levée de corps a lieu en présence des lieutenants aviateurs « Bellanger, Chavernac, Laffon, Renault, Cammerman, Bouyssou, Maillefer et Chaudin »[12].

Les obsèques ont lieu le mardi [13] : après un office à l'église Saint-Pierre de Chaillot, le corps est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[14].

Notes et références

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  1. Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 196.
  2. « L'Aviation - Une nouvelle victime - Le lieutenant de Caumont trouve la mort à Buc en essayant un nouvel appareil », La Croix, vol. 32e année, no 4527,‎ (lire en ligne).
  3. « Le monument au Lieutenant Jacques Caumont la Force à Lunéville (54) », sur Petit Patrimoine (consulté le ).
  4. L'Aviation militaire française, La Revue aérienne, 25 août 1910.
  5. Il y a 110 ans, le Lieutenant Jacques de Caumont La Force atterrissait à Lunéville, estrepublicain.fr, 8 août 2020.
  6. Le champ de Mars, Lunéville.
  7. Anciens aérodromes.
  8. La mort du lieutenant de Caumont,La Revue aérienne, 10 janvier 1911.
  9. F. Laurens s'est illustré lors de la grande Semaine d'aviation de la Champagne en 1909.
  10. air-journal.fr, 26 décembre 2010.
  11. La Presse, op. cit..
  12. La levée du corps du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 3 janvier 1911.
  13. Les obsèques du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 1er janvier 1911.
  14. Les obsèques du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 5 janvier 1911, p. 2.

Bibliographie

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  • « Les vols tragiques – Terrible accident d'aviation - Le lieutenant de Caumont tombe et se brise les jambes », La Presse, vol. 77e année, no 6788,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Encore une victime - Le lieutenant de Caumont fait une chute mortelle », Le Petit Parisien : journal quotidien du soir, vol. 35e année, no 12.181,‎ , p. 1 (lire en ligne).

Liens externes

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