Jean-Amand Lamaze — Wikipédia

Jean-Amand Lamaze
Image illustrative de l’article Jean-Amand Lamaze
Biographie
Naissance
Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges)
Ordre religieux Société de Marie (Maristes)
Ordination sacerdotale
Décès (à 73 ans)
Maofaga (Tonga)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Louis-Marie Caverot
Dernier titre ou fonction Évêque titulaire d'Olympe (de)
Vicaire apostolique de l'Océanie centrale
Administrateur apostolique de l'Archipel des Navigateurs
Évêque titulaire d'Olympe (de)

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Amand Lamaze, (ou "Jean-Armand" selon les actes) né le à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges) et mort le à Maofaga dans l'archipel des îles Tonga, est un missionnaire français qui fut vicaire apostolique de l'Océanie centrale et administrateur apostolique de l'Archipel des Navigateurs.

Jean-Amand Lamaze est le fils de Michel Lamaze, cultivateur et de Marie-Christine Jacquot.

Il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Dié. Il est alors nommé vicaire à Saulxures-sur-Moselotte mais entre le dans la Société de Marie, qui participe alors à l'évangélisation de l'Océanie. Dès 1863, il est envoyé vers les îles Tonga.

Vicaire apostolique de l'Océanie centrale

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Le , il fut choisi pour succéder à Aloys Elloy. Nommé évêque titulaire d'Olympe (de), vicaire apostolique de l'Océanie centrale et administrateur apostolique de l'archipel des Navigateurs, il est sacré le suivant à la primatiale Saint-Jean de Lyon par Louis-Marie Caverot, cardinal-archevêque de Lyon et ancien évêque de Saint-Dié, assisté de Jean-Joseph Marchal, évêque de Belley et originaire également des Vosges et de Joseph-Michel-Frédéric Bonnet, évêque de Viviers.

Dans les îles Tonga comme dans l'archipel des Navigateurs, Jean Lamaze s'attache à l'évangélisation par l'instruction des jeunes et à la construction d'églises. À Wallis et Futuna qui relèvent de son vicariat, il œuvre en faveur de l'établissement du protectorat de la France, effectif en 1887 pour Wallis et 1888 pour Futuna. Dans cette même île de Futuna, il ordonne le les premiers prêtres autochtones de l'Océanie centrale.

En 1889, il se rend à Rome pour la béatification par Léon XIII de saint Pierre Chanel, prêtre de la Société de Marie, martyr de Futuna en 1841, territoire relevant du vicariat de l'Océanie centrale.

Il meurt le . Ses funérailles sont célébrées dans l'église de Maofaga, en présence du roi et de l'ensemble des ministres du gouvernement du lieu.

Bibliographie

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  • Frédéric Angleviel, Les missions à Wallis et Futuna au XIXe siècle, Bordeaux-Talence, Université Montaigne, Centre de recherche des espaces tropicaux,
  • Albert Ronsin, Les Vosgiens célèbres - Dictionnaire biographique illustré, Vagney, Éditions Gérard Louis, .
  • Caroline Toutain, Présence et perceptions maristes à Tonga, 1840-1900, .

Liens externes

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