Jean Filippi — Wikipédia

Jean Filippi, né le à Genève et mort le à Paris[1], est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Diplômé de l'École libre des sciences politiques, Jean Filippi devient inspecteur des finances en 1930. Secrétaire général de la SNCF en 1937, il est chef de cabinet de plusieurs ministres comme Albert Sarraut, Laurent Eynac, Henri Queuille, Lucien Lamoureux ou Yves Bouthillier. Il est secrétaire général aux Questions économiques du au dans les gouvernements François Darlan puis Laval sous le régime de l'État français.

Après la Libération, il est nommé en 1945, directeur général de l'́Économie et des Finances du gouvernement militaire français à Baden-Baden puis en 1948, président du comité des échanges de l'Organisation européenne de coopération économique. De 1949 à 1950, il est directeur du cabinet de Maurice Petsche, ministre des Finances et des affaires économiques.

Il occupe également les fonctions de directeur général de 1951 à 1955 de Louis-Dreyfus et Cie, puis de président de la banque Louis-Dreyfus de 1953 à 1971.

Parcours politique

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Il est membre du gouvernement Guy Mollet au poste de secrétaire d'État au Budget du au .

Le , il est élu sénateur radical de la Corse. Il est réélu le 26 avril 1959, le 23 septembre 1962 et le 26 septembre 1971. Il représente la Haute-Corse de 1975 à 1980.

Au niveau local, il est élu conseiller général du canton de Vescovato en juin 1950[2] et le demeure jusqu'en 1976. Comme sénateur, il siège de droit au conseil régional de Corse de la création de celui-ci en 1974 jusqu'à la fin de son mandat sénatorial en 1980. Il en assure la présidence de 1979 à 1980[3].

Références

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  • Benoît Yvert, Dictionnaire des ministres 1789-1989, Librairie académique Perrin, (ISBN 2-262-00710-1), p. 684

Liens externes

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