John S. McCain, Sr. — Wikipédia
John Sidney McCain, Sr. | ||
John S. McCain, alors qu'il était contre-amiral. | ||
Surnom | « Slew » | |
---|---|---|
Naissance | Comté de Carroll (Mississippi) | |
Décès | (à 61 ans) à Coronado (Californie) | |
Origine | Américain | |
Allégeance | États-Unis | |
Arme | United States Navy | |
Grade | Amiral (à titre posthume) | |
Années de service | 1906 – 1945 | |
Commandement | USS Ranger COMAIRSOPAC (Commandant Air pour le Pacifique Sud) Bureau de l'Aéronautique Adjoint (Air) du C.N.O. Task Group 38.1 Task Force 38 | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale (Guerre du Pacifique) | |
Faits d'armes | ||
Distinctions | Navy Cross (3) Navy Distinguished Service Medal (3) Legion of Merit | |
Famille | père de l'amiral John S. McCain, Jr. grand-père du sénateur John S. McCain III. | |
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John Sidney « Slew » McCain, Senior, né le dans le comté de Carroll (Mississippi), mort le à Coronado (Californie), a été un amiral de la Marine des États-Unis (U.S. Navy), pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut un pionnier des opérations aéronavales, commandant du porte-avions USS Ranger de 1937 à 1939. Il a fini la guerre comme commandant de la Task Force 38, la plus puissante force aéronavale de la Flotte américaine.
Carrière
[modifier | modifier le code]John S. McCain est né dans le comté de Carroll (Mississippi), le . Après deux ans d'études, en 1901-1902, à l'Université du Mississippi, pour se préparer à entrer à West Point, il s'est présenté à l'Académie navale d'Annapolis. Il y a été reçu, a choisi d'y entrer et en a été diplômé 79e sur 116, en 1906. Il est alors nommé enseigne de vaisseau (ensign). Il prend part à la croisière de la Grande flotte blanche autour du monde de 1907 à 1909, sur le cuirassé pré-dreadnought USS Connecticut, puis est affecté à l'Escadre d'Asie (Asiatic Squadron) et ensuite à la base de San Diego. En 1914-1915, il est embarqué sur le croiseur cuirassé USS Colorado, puis il rejoint le croiseur cuirassé USS San Diego, navire amiral de la Flotte du Pacifique. Pendant la Première guerre mondiale, il sert sur l'USS San Diego, dans l'Atlantique nord, jusqu'en , et est affecté ensuite au Bureau de la Navigation de l'U.S.Navy.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Dans les années 1920 et au début des années 1930, il a servi sur les cuirassés USS Maryland[1], et New Mexico[2], et sur le ravitailleur USS Nitro (AE-2) (en), et son premier commandement fut le cargo USS Sirius (AE-15) (en). À partir de 1935, John McCain suivit une formation de pilote. Qualifié à 51 ans, il fut l'un des plus âgés des aviateurs de l'U.S.Navy[Note 1]. De 1937 à 1939, il a commandé le porte-avions USS Ranger[3], premier porte-avions américain construit en tant que tel. Contrairement à l'opinion dominante, notamment au sein du General Board de l'U.S.Navy, qui a estimé que la taille optimale d'un porte-avions d'escadre (en anglais : fleet carrier) devait, pour l'avenir, être d'au moins 20 000 tonnes[4], le captain McCain était d'avis de construire deux « porte-avions de reconnaissance » (en anglais : scout carrier) de 10 000 tonnes, à la place de chaque porte-avions d'un peu plus de 20 000 tonnes[5].
En , il est promu contre-amiral, et exerce le commandement de la Force Aérienne de Reconnaissance de la Flotte de l'Atlantique.
Pendant la guerre du Pacifique
[modifier | modifier le code]En , le contre-amiral McCain est nommé commandant des forces aériennes de la zone du Pacifique-sud (COMAIRSOPAC).
Après la bataille de l'île de Savo (), il lui sera fait reproche, notamment par le contre-amiral Turner, commandant la Force Amphibie (TF 62), de ne pas avoir fait effectuer les reconnaissances aériennes qui auraient pu détecter les croiseurs de vice-amiral Mikawa, mais la commission d'enquête de l'U.S.Navy ne demandera pas de sanction. Il va exercer ce commandement, au début de la campagne de Guadalcanal, et notamment lorsque les avions de la Cactus Air Force, basés sur Henderson Field vont contribuer à la perte du porte-avions léger japonais Ryūjō[6], à la bataille des Salomon orientales[7].
Début , il est appelé à Washington, pour diriger le Bureau de l'Aéronautique(BuAer) de l'U.S.Navy.
À la tête du Task Group 38.1
[modifier | modifier le code]En , il est nommé Adjoint (Air) du Chef des Opérations Navales, avec le grade de vice-amiral, et un an plus tard, il est nommé commandant du Task Group 38.1, au sein de la IIIe Flotte, aux ordres de l'amiral Halsey, le vice-amiral Mitscher demeurant à la tête de la Task Force 38 qu'il commande depuis le début de l'année. Le TG 38.1 était le task group le plus important de la TF 38, avec trois porte-avions d'escadre , les USS Wasp, Hornet, Hancock[8], et deux porte-avions légers, les USS Cowpens et Monterey[9]. La mission de la TF 38 était d'assurer la couverture éloignée des débarquements dans le Pacifique central, dont le prochain objectif était l'archipel philippin, et la destruction du corps de bataille japonais, c'est-à-dire de la 1re Flotte Mobile , commandée par le vice-amiral Ozawa. À partir du début septembre, a commencé une intense campagne de bombardements de l'aviation embarquée américaine, auquel le TG 38.1 a pris toute sa part, sur tous les aérodromes des Philippines, de Formose, voire des îles Bonin (parmi lesquelles se trouve Iwo Jima), où pouvait se trouver basée l'aviation japonaise susceptible d'intervenir contre les débarquements aux Philippines, qui ont commencé le sur la côte orientale de l'ile de Leyte[10].
Tandis que la quasi-totalité des forces navales japonaises faisait route vers les plages de débarquement, pour y attaquer les transports qui amenaient les troupes américaines et y apportaient le matériel et les approvisionnements, le TG 38.1 reçut l'ordre, le , de se rendre à Ulithi, pour se ravitailler en carburant et en munitions. Il n'a donc pris aucune part à la bataille qui s'est déroulée le , en mer de Sibuyan, qui a opposé l'aviation embarquée des trois autres Task Groups de la TF 38, à cinq cuirassés et à sept croiseurs lourds conduits par le vice-amiral Kurita. Persuadé qu'il était venu à bout de cette « Force centrale » japonaise, comme l'ont désignée les Américains, l'amiral Halsey s'est lancé dans la soirée du , à la poursuite d'une force de quatre porte-avions, et deux cuirassés hybrides de porte-avions, qui avaient été repérés au nord de Luçon, qui lui paraissait constituer « une nouvelle et puissante menace »[11], alors qu'il n'y avait pas plus d'une centaine d'avions à bord des bâtiments que commandait le vice-amiral Ozawa.
Mais la « Force centrale », qui, certes, avait perdu le cuirassé géant Musashi[12] et avait dû se séparer encore d'un croiseur lourd[13], a finalement franchi le détroit de San-Bernardino, et a attaqué le vers 6 h 45, au large de Samar, six porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte, chargés de la couverture rapprochée du débarquement dans le golfe de Leyte. Alerté par le vice-amiral Kinkaid qui craignait de ne pouvoir s'opposer à l'irruption dans le golfe de Leyte des cuirassés et croiseurs japonais, l'amiral Halsey a, vers 9 h 30, demandé au vice-amiral McCain, qui avait fait demi-tour, de lancer aussitôt qu'il serait à portée une attaque contre la « Force centrale » du vice-amiral Kurita. À 10 h 30, alors qu'ils étaient encore à 340 nautiques de leurs objectifs, 98 appareils (46 chasseurs, 33 “Helldivers” et 19 bombardiers torpilleurs) ont décollé des USS Hancock, Hornet, et Wasp. Ce n'est qu'après 13 h que ces avions ont pu attaquer, sans grands résultats, les navires japonais[14]. Entretemps, pour des raisons qui n'ont jamais été complètement élucidées, le vice-amiral Kurita avait arrêté de pousser son avantage, alors qu'il était en situation d'en finir avec la résistance opiniâtre des petits porte-avions de la VIIe Flotte et de leurs destroyers d'escorte. Mais l'attaque du TG 38.1 l'a, sans doute, conforté dans la conviction qu'il lui fallait mettre cap au nord pour essayer d'affronter les grands porte-avions de la IIIe Flotte[15]. Une seconde attaque du TG 38.1, de moindre importance, a eu lieu deux heures plus tard, sans résultats significatifs, en termes de dégâts pour les bâtiments japonais.
Le au matin, le TG 38.1 a rallié le TG 38.2, qui, avec l'amiral Halsey, n'avait pas réussi, la veille au soir, à intercepter la « Force centrale » du vice-amiral Kurita. Des attaques ont été lancées, dans le détroit de Tablas, contre les navires de la « Force centrale », en train de se replier puis se sont concentrées sur des navires japonais avariés qui se retiraient. Le Kumano[16] a été gravement touché[17], et le croiseur léger Noshiro[18] coulé[17]. Mais ce sont les porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte qui ont bombardé un convoi japonais amenant des renforts contre le débarquement américain sur la côte sud-ouest de Leyte, en baie d'Ormoc, et coulé le croiseur léger Kinu[19].
Le , le vice-amiral McCain a succédé à la tête de la Task Force 38, au vice-amiral Mitscher, qui est parti en permission, après dix mois de commandement de la Fast Carrier Task Force.
À la tête de la Task Force 38
[modifier | modifier le code]Parce qu'il n'existait pas, à proximité des zones de combat, d'aérodromes susceptibles de servir de base à l'aviation de couverture des forces américaines opérant aux Philippines, c'est à l'U.S. Navy qu'il a incombé d'apporter aux troupes au sol le soutien nécessaire, et en particulier à son fer de lance, la Task Force 38 que commandait désormais le vice-amiral McCain. Forte de neuf porte-avions d'escadre et de huit porte-avions légers, la TF 38 a bombardé, dès le , la baie de Manille et y a coulé le Nachi[20], navire amiral de la 5e Flotte, qui venait d'arriver de la bataille du détroit de Surigao. Les bombardements se sont poursuivis pendant tout le mois de novembre, et le , l'aviation de l'USS Ticonderoga[8] a achevé le Kumano, en baie de Dasol, à proximité de Santa Cruz.
Mais les bâtiments américains ont dû alors faire face à une nouvelle et terrible menace, les attaques-suicides des kamikaze. À la fin de la bataille du golfe de Leyte, sous l'impulsion des vice-amiraux Ōnishi et Fukodome, commandants les 1re et 2e Flottes Aériennes japonaises, basées aux Philippines, les attaques-suicides avaient déjà frappé les porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte, endommageant les USS Santee, USS Suwannee[21], Petrof Bay[22], et coulant l'USS St. Lo[22].
Cette fois, ce fut l'USS Intrepid[8] qui a été endommagé par un kamikaze le . En décembre, pour couvrir le débarquement sur Mindoro, les bombardements se sont poursuivis sur les aérodromes de Luçon, mais la TF 38 a subi de gros dégâts et perdu trois destroyers[23] et plus d'une centaine d'avions sur les ponts de ses porte-avions au cours du typhon “Cobra”, le . On fera reproche à l'amiral Halsey d'avoir manqué de jugement en ne mettant pas sa flotte à l'abri.
Début janvier, la TF 38 assure la couverture du débarquement sur Luçon. Le , en mer de Sulu, le porte-avions d'escorte Ommaney Bay est coulé par une attaque-suicide. En route vers le golfe de Lingayen, le 5 et le , le cuirassé USS New Mexico, et le croiseur lourd USS Louisville[24],[Note 2], ont été atteints par des attaques de kamikaze, au cours desquelles deux amiraux ont été tués sur la passerelle du croiseur[25]. À partir du , la TF 38 est passée en mer de Chine méridionale, et a fait route vers les côtes indochinoises où elle a bombardé Qui Nhon, le cap Saint Jacques[Note 3], la baie de Cam Ranh, la baie de Tourane. Les 15 et , elle a bombardé Formose, Hong Kong, Hainan, et Canton, puis le 21 et le 22, Formose encore, les îles Pescadores, Luçon une nouvelle fois, les îles Sakishima, Okinawa, les îles Ryūkyū.
La TF 38 a regagné Ulithi le . L'amiral Spruance et le vice-amiral Mitscher ont alors pris la suite de l'amiral Halsey et du vice-amiral McCain, à la tête de ce qui s'est appelée derechef et respectivement la Ve Flotte et la Task Force 58.
Au cours des batailles d'Iwo Jima et d'Okinawa, les attaques de l'aviation japonaise ont entrainé de lourdes pertes et de gros dégâts. Pour la défense d'Okinawa, l'aviation japonaise basée à terre a eu recours à 1 400 attaques de kamikaze qui ont représenté 50 % des attaques aériennes menées d'avril à juin. En tournée d'inspection en avril, l'amiral de la flotte Nimitz, prenant en compte la fatigue résultant de la tension ressentie par Raymond Spruance et Marc Mitscher après deux mois de campagne au large d'Okinawa, sous les coups des kamikaze, a décidé de les remplacer sous trente jours, que la conquête d'Okinawa soit achevée ou non. Le , William F. Halsey et John S. McCain ont été placés à la tête de ce qui était à nouveau la IIIe Flotte et la TF 38[26].
La conquête d'Okinawa a été achevée, le . Le 1er juillet, la IIIe Flotte a appareillé du golfe de Leyte, cap sur le Japon. Elle compte alors en son sein des bâtiments de la Flotte britannique du Pacifique (British Pacific Fleet)[Note 4]. À partir du , la TF 38 bombarde Honsho, et en particulier, du 24 au , les bases navales de Kure et de Kobe.Le cuirassé rapide Haruna[27], les cuirassés hybrides de porte-avions Ise et Hyuga[28], les croiseurs lourds Aoba[29], Tone[30], et le croiseur léger Ōyodo[31] ont été coulés en eaux peu profondes. Jusqu'au , des bombardements côtiers ont lieu contre des installations industrielles.
John McCain est alors très fatigué, il ne pèse plus que 50 kg, et souhaite partir en permission, mais l'amiral Halsey insiste pour qu'il soit présent à la cérémonie officielle de capitulation du Japon, le , en baie de Tokyo. Il part aussitôt après pour les États-Unis. Quatre jours plus tard, il meurt d'un infarctus, à Coronado (Californie), et est enterré au cimetière national d'Arlington[32].
En 1949, il a été promu amiral, à titre posthume.
Deux bâtiments de l'U.S.Navy ont porté le nom de John S. McCain, un destroyer conducteur de flottille (en anglais : destroyer leader) l'USS John S. McCain (DL-3)[33], en service de 1953 à 1978, reclassé destroyer lance-missiles (DDG-36) en 1969, puis le destroyer lance-missiles USS John S. McCain (DDG-56) de la classe Arleigh Burke, mis en service en 1994[34],[Note 5]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John S. McCain Sr. » (voir la liste des auteurs).
- Notes
- Un certain nombre d'officiers supérieurs cherchaient alors à obtenir une telle qualification qui était nécessaire pour recevoir le commandement d'un porte-avions. Ernest King et William Halsey avaient suivi le même cursus, auparavant, sensiblement au même âge.
- Le croiseur lourd USS Louisville, qui faisait partie de la 4e Division de croiseurs (CruDiv4) portait la marque du contre-amiral Oldendorf, commandant du Task Group 77.2 de la VIIe Flotte, à la bataille du détroit de Surigao.
- C'est au cours de ces bombardements qu'est coulé, le 12 janvier, le croiseur léger français Lamotte-Picquet, immobilisé près de Saïgon depuis fin 1942.
- L'amiral de la flotte King, Commandant-en-Chef de la Flotte des États-Unis, donnera ordre cependant que ce soit des navires américains qui portent les derniers coups fatals aux navires de guerre japonais réfugiés dans les bases du Japon.
- Pour ce qui concerne l'USS John S. McCain (DDG-56), le nom de John S. McCain associe le souvenir de l'amiral John S. McCain, Sr. et celui de son fils, l'amiral John S. McCain, Jr., décédé en 1981.
- Références
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- Lenton 1968, p. 20-24
- Lenton 1968, p. 102-103
- Preston 1980, p. 46
- Preston 1980, p. 65
- Watts 1971, p. 40-41
- Warner, Bennett et alii 1976, p. 164
- Lenton 1968, p. 108-114
- Lenton 1968, p. 115-117
- Masson 1983, p. 184-186
- Woodward 1947, p. 68-70
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- Woodward 1947, p. 172-173
- Woodward 1947, p. 163-167
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- Shuppan Kyodo-sha 1968, p. 124-126
- Shuppan Kyodo-sha 1968, p. 88-92
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- Lenton 1968, p. 140-152
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- (en) « Louisville III (CL-28) », sur DANFS.
- Potter 2005, p. 257–258
- Shuppan Kyodo-sha 1968, p. 6-8, 26-27
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- Shuppan Kyodo-sha 1968, p. 112-113
- Shuppan Kyodo-sha 1968, p. 138-139
- J. S. McCain Arlington cemetery
- USS John S. McCain (DL-3) navsource.org
- USS John S. Mc Cain (DDG-56) navsource.org
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
En français
[modifier | modifier le code]- Philippe Masson, Histoire des batailles navales : de la voile aux missiles, Paris, Éditions Atlas, , 224 p. (ISBN 2-7312-0136-3).
- Antony Preston, Histoire des Destroyers, Paris, Fernand Nathan Éditeurs, (ISBN 2-09-292039-1).
- Antony Preston (trad. de l'anglais), Histoire des Porte-Avions, Paris, Fernand Nathan Éditeurs, , 191 p. (ISBN 2-09-292040-5).
- Oliver Warner, Geoffrey Bennett, Donald G.F.W. Macyntire, Franck Uehling, Desmond Wettern, Antony Preston et Jacques Mordal (trad. de l'anglais), Histoire de la guerre sur mer : des premiers cuirassés aux sous-marins nucléaires, Bruxelles, Elsevier Sequoia, (ISBN 2-8003-0148-1).
En anglais
[modifier | modifier le code]- (en) H. T. Lenton, American Battleships, Carriers, and Cruisers : Navies of the Second World War, Doubleday & Co., , 160 p. (ISBN 978-0-356-03005-0).
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- (en) Shuppan Kyodo-sha, Navies of the Second World War Japanese battleships and cruisers, Macdonald & Co Publishers Ltd., (ISBN 0-356-01475-4).
- (en) Anthony Watts, Japanese Warships of World War II, Londres, Ian Allen Ltd, (ISBN 0-7110-0215-0).
- (en) C. Vann Woodward, The battle for Leyte Gulf, New York, Ballantine Books, .