Juan Nepomuceno Guerra — Wikipédia
Naissance | Matamoros, Tamaulipas, Mexique |
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Décès | (à 85 ans) Matamoros, Tamaulipas, Mexique |
Nom de naissance | Juan Nepomuceno Guerra Cárdenas |
Surnom | Don Juan El Padrino El Padrino de Matamoros |
Nationalité | |
Activité |
Juan Nepomuceno Guerra Cárdenas, né le à Matamoros où il est mort le , est un seigneur du crime, contrebandier, homme d'affaires et baron de la drogue mexicain qui a fondé le Cartel du Golfe, une organisation de trafic de drogue. Il est souvent considéré comme le « parrain » des cartels de la frontière américano-mexicaine[1].
Il commence sa carrière criminelle dans les années 1930 par la contrebande d'alcool au Mexique pendant la prohibition aux États-Unis. Il se diversifie par la suite avec d'autres activités de contrebande transfrontalière. Il est l'oncle de Juan García Ábrego et fut un temps l'homme le plus recherché du Mexique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Au cours des années 1930, il commence la contrebande de whisky à travers la frontière entre le Mexique et les États-Unis dans le sud du Texas. Grâce à des relations politiques astucieuses qu'il avait favorisées, Nepomuceno Guerra a pu contrôler toute la contrebande se déplaçant à travers le Rio Grande[2].
Dans les années 1970, son neveu Juan García Abrego a commencé à utiliser ses connexions et à mettre au point l'organisation d'un cartel de drogue principalement dédiée à l'activité la plus lucrative, la contrebande de cocaïne[3].
Selon certaines sources, Juan Nepomuceno Guerra n'aurait jamais passé plus de « quelques heures en prison » pour ses crimes[4].
Il meurt d'une maladie respiratoire[1].
Succession
[modifier | modifier le code]Le , le gouverneur de Tamaulipas, Egidio Torre Cantú, a inauguré une rue « Juan N. Guerra », à Reynosa, Tamaulipas. La rue se trouve dans le quartier de la classe ouvrière Reserva Campestre territoriale[5].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (es) César Peralta González, « Falleció el fundador del cártel del Golfo », El Universal, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Sam Dillon, « Matamoros Journal;Canaries Sing in Mexico, but Uncle Juan Will Not », The New York Times, (lire en ligne)
- (es) Gustavo Castillo García, « La historia del cártel del Golfo », La Jornada, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Sam Dillon, « Matamoros Journal; Canaries Sing in Mexico, but Uncle Juan Will Not », New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (es) « Honran con calle a fundador de Cártel en Reynosa », Zócalo Saltillo, Saltillo, Coahuila, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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