Jules Batigny — Wikipédia

Jules Batigny
Façade de l'ENSAM Lille
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
LilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts de Lille ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Distinction
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Jules-Louis Batigny, né à Valenciennes le , mort à Lille le , est un architecte du gouvernement, architecte en chef de l'école des arts et métiers, ancien président de la société des architectes du Nord de la France.

Il est d'autre part membre de la société des architectes français, membre de la société des artistes français, membre de l'association des artistes, vice-président des écoles académiques de Valenciennes, de l'union artistique du Nord et de l'union artistique valenciennoise.

Fils d'entrepreneur, il commença ses études d'architecture aux écoles académiques de Valenciennes sous la direction de Jean-Baptiste Bernard. En 1857, à dix-huit ans, Batigny entre à l'école des beaux-arts de Paris où il a pour professeurs Louis-Hippolyte Lebas et Léon Ginain[1].

Il y remporta un grand nombre de récompenses, six médailles de première classe, le prix Rougevin, le prix Albert-Blouet, la grande médaille d'émulation ; il fut deux fois logiste, deuxième grand prix de Rome en 1865, et premier second grand Prix, en 1866. À cette époque, les changements survenus à l'école des beaux-arts, au sujet du grand Prix de Rome, changements qui abaissaient de 30 à 25 ans l'âge auquel on avait le droit de concourir, le privèrent de deux années de concours ; il est à penser que, vu ses succès précédents, il aurait pu arriver au succès final.

En 1867, il obtint une médaille au Salon. Il fut attaché en qualité d'inspecteur des travaux du nouvel Opéra, sous la direction de Charles Garnier. En 1881, Batigny fut chargé par l'État, comme architecte en chef des Bâtiments civils, de dresser les plans et devis et de diriger les travaux de l'école des arts et métiers de Lille, monument d’une étendue considérable.

À partir de 1893, il est chargé par l'État, comme architecte du gouvernement, de l'entretien de la colonne de la Grande Armée, à Boulogne-sur-Mer, et de l'entretien des bâtiments de l'école des arts industriels de Roubaix.

En 1900, il obtint un grand Prix à l'exposition universelle. Il est membre correspondant de l'Institut de France à partir de 1901.

En 1885, l'État créa dans plusieurs villes de France, des écoles régionales d'architecture qui donnent le même enseignement, exécutent les mêmes épreuves et ont les mêmes sanctions que ceux de l'école des beaux-arts de Paris. Les études sont consacrées par le titre d’architecte diplômé par le gouvernement. Le , le ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts, nomme Jules-Louis Batigny directeur de l'école régionale d'architecture de Lille au sein de l'école des beaux-arts de Lille.

La revue d'architecture citant les œuvres de Batigny disait : Ces travaux où l'on trouve partout le goût exquis et l'étude consciencieuse qui caractérisent le talent de notre confrère, lui ont valu les palmes académiques en 1888 et enfin la croix de chevalier de la Légion d'honneur en 1894.

Il est enterré au cimetière Saint-Roch à Valenciennes.

Distinctions

[modifier | modifier le code]
  • Palmes académiques en 1888
  • Cchevalier de la Légion d'honneur en 1894

Réalisations notables

[modifier | modifier le code]
  • l'hôtel des commissaires-priseurs de Lille
  • l'église du Sacré-Cœur au faubourg de Paris, à Valenciennes, détruite durant la guerre 14-18
  • le collège Saint-Vaast à Béthune
  • de nombreux châteaux, hôtels, tombeaux, etc. à Roubaix, Lille et Valenciennes.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. David de Penanrun, Roux et Delaire, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts, 1793-1907, Librairie de la construction moderne, 1907.
  2. Notice no PA59000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « base PSS »
  4. Notice no PA59000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « base PSS »

Liens externes

[modifier | modifier le code]