Jules Jacques Labatut — Wikipédia

Jules Jacques Labatut
Jules Jacques Labatut (avant 1897).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
BiarritzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Théodore Dominique LabatutVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maîtres
Distinctions
Œuvres principales
L'Hiver (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Jules Jacques Théodore Dominique Labatut, né Jacques Théodore Dominique Labatut le à Toulouse et mort le à Biarritz, est un sculpteur français.

Jules Jacques Labatut fait ses études a l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse, où il est élève de Latger et Gorse en dessin, et d'Henri Maurette et Auger en sculpture. En 1875, il se rend à Paris et étudie aux Beaux-Arts auprès de François Jouffroy et d'Antonin Mercié. Il réalise des bas-reliefs, des groupes, des statues allégoriques en marbre et en bronze, des portraits en buste[1] dans un style néo-baroque[2].

Il débute au Salon de 1881 avec sa statue de Narcisse surpris de sa beauté qui obtient une médaille de troisième classe. La même année, il est récompensé par le 1er prix de Rome. Plusieurs de ses sculptures sont exposées à l'Exposition universelle de 1889 à Paris.

Distinction

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Jacques Théodore Dominique Labatut nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du [3].

Œuvres dans les collections publiques

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  • Bayonne, musée Bonnat-Helleu : Roland, dessin.
  • Biarritz, église anglaise : Saint Mathieu et Saint Marc, statues[4].
  • Nantes, musée des Beaux-Arts : La Tapisserie ou Le Tissage des Tapis, sculpture.
  • Paris :
  • Toulouse :
    • Capitole de Toulouse, salle des Illustres : Raymond VI annonce à la ville de Toulouse la mort de Simon de Montfort, 1218, 1894, groupe en plâtre.
    • musée des Augustins :
      • Esquié, 1881-1882, buste en bronze[5] ;
      • L'Hiver, 1889, statuette en marbre[6] ;
      • Enfant aveugle , buste en terre cuite[7] ;
      • Enfant martyre, 1903, statuette en plâtre[8] ;
      • Le Meunier son fils et l'âne, bas-relief en plâtre[9] ;
      • Raymond VI, comte de Toulouse, confirme les libertés accordées par ses aïeux à la ville de Toulouse, groupe en plâtre, esquisse[10] ;
      • Pendule : Les Heures, 1901, groupe en bronze[11].
    • place Roland : Roland à Roncevaux, 1888, groupe en pierre[12].
    • rue Boulbonne : La Garonne, 1900, fontaine, groupe en marbre.

Notes et références

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  1. Ad. Thiers, « Jules Jacques Labatut », in La Grande Encyclopédie, Tome 21, 1886-1902.
  2. Guillaume Peigné, « Jacques Labatut », in Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français : 1870-1914, CTHS, 2012, pp. 299-304.
  3. « Le dossier de Légion d'honneur de Jacques Théodore Dominique Labatut », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  4. Gilbert Desport, Répertoire des peintres et sculpteurs du Pays basque, Atlantica, 2002.
  5. « Esquié », notice sur augustins.org.
  6. « L'Hiver », notice sur augustins.org.
  7. « Enfant aveugle », notice sur augustins.org.
  8. « Enfant martyre », notice sur augustins.org.
  9. « Le Meunier son fils et l'âne », notice sur augustins.org.
  10. « Raymond VI, comte de Toulouse, confirme les libertés accordées par ses aïeux à la ville de Toulouse », notice sur augustins.org.
  11. « Pendule : Les Heures », notice sur augustins.org.
  12. « La chanson de Roland à Toulouse », notice sur petit-patrimoine.com.

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Bibliographie

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  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 299-304.
  • Geneviève Albinet, Jacques Labatut (1851-1935), portrait d’un sculpteur toulousain, Ed. du Non Verbal-A.M.Bx, 2021, 160 pages.

Liens externes

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