Karlovy Vary — Wikipédia

Carlsbad

Karlovy Vary
Carlsbad
Karlovy Vary
Blason de Karlovy Vary Drapeau de Karlovy Vary
 
Administration
Pays Drapeau de la Tchéquie Tchéquie
Région Karlovy Vary
District Karlovy Vary
Région historique Bohême
Maire
Mandat
Andrea Pfeffer Ferklová
2022-2026
Code postal 360 01
Indicatif téléphonique international +(420)
Démographie
Population 49 353 hab. (2024)
Densité 835 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 13′ 56″ nord, 12° 52′ 17″ est
Altitude 447 m
Superficie 5 910 ha = 59,10 km2
Localisation
Localisation de Karlovy Vary
La commune dans le district de Karlovy Vary.
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Karlovy Vary
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Karlovy Vary
Liens
Site web www.mmkv.cz

Karlovy Vary (écouter) ou Carlsbad[1],[2],[3],[4] (en allemand : Karlsbad) est une ville et une station thermale de la Tchéquie et le chef-lieu de la région de Karlovy Vary. Sa population s'élevait à 49 353 habitants en 2024[5]. La ville doit son nom à l'empereur Charles IV, qui lui a accordé le privilège de ville royale en 1370. Elle est célèbre pour ses sources d'eau chaude (12 sources principales et environ 300 secondaires), la plus grande et la plus chaude (73 °C) étant Vřídlo (en allemand : der Sprudel) et pour sa rivière à eau chaude, la Teplá qui se jette dans l'Ohře à cet endroit.

La ville est peut-être mieux connue aujourd'hui pour son festival de cinéma international. C'est à Karlovy Vary qu'est produite et mise en bouteille la fameuse liqueur Karlovarská Becherovka.

En 2021, la ville a été inscrite par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité sous le nom de « Grandes villes thermales d’Europe » en raison de ses stations thermales et de son architecture du XVIIIe siècle au XXe siècle[6].

Géographie

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Karlovy Vary est située dans la partie occidentale de la Tchéquie, à 66 km au nord-ouest de Plzeň, à 110 km au sud-ouest de Dresde et à 114 km à l'ouest de Prague[7].

Nom Population (2013)[8]
Bohatice 2235
Cihelny 17
Čankov 130
Doubí 2026
Drahovice 6927
Dvory 1938
Hůrky 186
Karlovy Vary - Carlsbad 13031
Olšová Vrata 464
Počerny 298
Rosnice 164
Rybáře 9831
Sedlec 508
Stará Role 7789
Tašovice 850
Total de la commune 46395

La légende de la ville raconte que le roi de Bohême et empereur Charles IV chassait un cerf dans la grande forêt des alentours. Acculé au bord d'une falaise, l'animal choisit de sauter dans le vide pour échapper aux chasseurs. À l'endroit où il fit son ultime bond jaillit une source thermale qui aurait soigné le chien blessé de Charles IV. Celui-ci s'aperçut ainsi de la richesse de la vallée et décida d'y fonder une ville[9].

Charles IV accorda une charte à la ville le , qui prit à cette date le nom de son souverain. On utilisa d'abord les sources thermales pour les établissements de bains, puis au XVIe siècle pour débiter une eau minérale. Les premières concessions de sources furent consignées par écrit en 1522.

Au XVIe siècle, le médecin Vaclav Payer préconise l'absorption de cinquante tasses d'eau thermale par jour[9].

Le , la ville fut inondée par une crue de la rivière Teplá, et, le , elle disparut presque entièrement dans un incendie. Largement endommagée au cours de la Guerre de Trente Ans, Carlsbad ne se reconstruisit que très lentement. En 1707, l'empereur Joseph Ier lui accorda tous les privilèges d'une « Ville d'Empire ». Les droits sur les bains furent institués à l'occasion de la visite du tsar Pierre Ier de Russie en 1711 et 1712 (le belvédère porte son nom). La première institution municipale de cure thermale fut édifiée cette même année 1711. Un nouvel incendie en 1759 détruisit à nouveau près de la moitié de la ville. L'intérêt des cures thermales fut établi scientifiquement par les travaux du Dr. David Becher, auteur d'un traité sur l'institution des bains de Carlsbad où il montrait l'intérêt des sels minéraux dans l'eau thermale. L'État autrichien introduisit en 1795 un impôt particulier sur les cures thermales (Kurtaxe), afin d'accélérer la reconstruction de la ville.

La ville s'acquit une triste réputation à l'occasion de la Conférence de Carlsbad, en 1819, conclue entre le chancelier autrichien Metternich et les États de la Confédération germanique : les clauses des décrets de Carlsbad conclus entre les signataires portaient sur la censure de la presse et la répression des manifestations libérales, vivaces dans des pays qui se relevaient d'une guerre de libération contre la France.

Olympic Palace aujourd'hui exploité comme établissement thermal.

Le thermalisme permit à la ville de prendre enfin son envol. Le nombre de visiteurs passa de 134 familles en 1756 à 26 000 curistes à la fin du XIXe siècle. C'est alors un lieu mondain international, Clemenceau s'y rendant par exemple chaque année. En 1911, ce chiffre était de 71 000. C’est de cette époque dorée que datent la plupart des bâtiments significatifs de la ville tels la colonnade dite « de la source du moulin » conçue par l’architecte Josef Zítek qui avait déjà réalisé le théâtre national de Prague (les architectes Ferdinand Fellner et Hermann Helmer (en) y ont aussi des réalisations[9]), ou encore, le Grandhotel Pupp, une époque marquée également par la présence de nombreux visiteurs russes (Nicolas Gogol et Fiodor Dostoïevski l'évoquent dans leur œuvre[9]) qui firent bâtir une église sur le modèle de la cathédrale Saint-Basile de Moscou.

La Première Guerre mondiale mit brutalement fin au tourisme, crise qui perdura jusqu’à la chute de l’empire austro-hongrois en 1918. Peuplée majoritairement de germanophones, Carlsbad et sa région furent rattachées à la nouvelle Tchécoslovaquie par le Traité de Saint-Germain, ce qui entraîna des troubles entre les populations allemande et tchèque. Le , une manifestation allemande se termina par la mort de six Allemands, tués par les soldats tchèques. Cet affrontement larvé entre les communautés ne s’acheva que par l’annexion en 1938 de la région des Sudètes par l’Allemagne nazie et finalement par l’expulsion en 1945 de la majorité de la population germanophone à la suite des décrets Beneš.

Après la Seconde Guerre mondiale, Karlovy Vary retrouva son statut de ville de villégiature, devenant le centre de récréation de la nomenklatura communiste[10]. L’activité thermale reprit ainsi toute l’année. En 1946, fut créé pour la première fois le festival international du film de Karlovy Vary, organisé tous les deux ans[11].

Recensements ou estimations de la population[12] :

Évolution démographique
1869* 1880* 1890* 1900* 1910* 1921* 1930* 1950*
14 18522 31828 62942 65352 80853 11263 50641 136
1961* 1970* 1980* 1991* 2001* 2014 2015 2016
50 03452 31056 99256 05453 35849 86449 78149 326
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
49 04648 77648 50148 47948 31945 50049 04349 353

Politique et administration

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La ville est administrée par un conseil municipal de 35 membres élus pour un mandat de quatre ans. Les dernières élections se sont tenues les 23 et 24 septembre 2022. Le parti ANO 2011 détient 14 sièges et dirige la ville avec d'autres partenaires[13]. Andrea Pfeffer Ferklová est maire depuis 2018.

Station thermale

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Coordonnées 50° 13′ 50″ nord, 12° 52′ 21″ est
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie
Numéro
d’identification
1613
Année d’inscription (44e session)
Type Culturel
Critères (ii)(iii)
Superficie 7 014 ha
Zone tampon 11 319 ha
Région Europe et Amérique du Nord **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
Une fontaine de la Mlýnská kolonáda

Karlovy Vary est une ville d'eaux qui compte de nombreux hôtels pour accueillir les curistes et les festivaliers lors du Festival international du film au début juillet, dont le plus fameux, le Grandhotel Pupp.

Les thermes comprennent une piscine à ciel ouvert, dont l'eau chaude provient naturellement de la source. Il est ainsi possible en hiver de se baigner au chaud devant la neige qui orne les bords de la piscine.

Le Dr David Becher (mort en 1792) a notoirement participé à la modernisation de l'activité thermale de la ville. Elle devient le rendez-vous mondain de la Mitteleuropa au XIXe siècle et début du XXe siècle.

Les sources de la ville sont embouteillées et les eaux minérales de Karlovy Vary (dont la Mattoni qui abreuvait autrefois la cour de l'empereur d'Autriche-Hongrie) sont consommées dans toute la Tchéquie.

Vue aérienne de Karlovy Vary

La célèbre cristallerie Moser y est implantée.

Karlovy Vary est également célèbre pour sa porcelaine au dessin bleu cobalt sur fond blanc et, en particulier, l'usage typique du motif de l'oignon (cibule en tchèque).

Agro-alimentaire

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La célèbre boisson créée par Jan Becher (en), la liqueur Karlovarská Becherovka a récemment été acquise par le groupe Pernod Ricard.

Les scènes du film de James Bond Casino Royale qui sont censées se dérouler au Monténégro, dans les Balkans, ont en fait été tournées en Bohême, à Karlovy Vary[14].

Depuis 1946, la ville accueille un festival international.

L'UNESCO a inscrit le 24 juillet 2021 Karlovy Vary au patrimoine mondial inclus dans le site « Grandes villes d'eaux d'Europe »[6]. Karlovy Vary se distingue par sa grande concentration de monuments et de bâtiments d’une grande valeur architecturale. L’origine de la plupart d’entre eux est liée à la tradition thermale de la ville.

Bâtiments thermaux

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Le Bain Impérial est le bâtiment thermal le plus important, protégé en tant que monument culturel national. Il a été construit dans le style historiciste de la néo-Renaissance française en 1893-1895. Les Bains Elisabeth, nommés d'après l'impératrice Elisabeth d'Autriche (Sissi), datent eux de 1906. La plus grande colonnade avec cinq sources minérales est la Colonnade du moulin (en tchèque : Mlýnská ; structure pseudo-Renaissance, construite en 1871-1881). La source la plus connue est Vřídlo, située dans la colonnade des sources chaudes (Vřídelní ; construite dans le style fonctionnaliste en 1975). La source jaillit dans un geyser jusqu’à 12 m de haut. D’autres colonnades de la ville sont la Colonnade du parc (Sadová ; structure architecturale en fonte construite en 1880-1881 par Fellner & Helmer), la colonnade du marché (Tržní ; une structure en bois, construite dans le style suisse en 1882-1883 par Fellner & Helmer) et la colonnade du château (Zámecká ; construite dans le style Art nouveau en 1910-1912 par Friedrich Ohmann). L'Institut thermal militaire est un imposant bâtiment néo-classique construit au milieu du XIXe siècle pour les besoins de l'armée autrichienne.

L’église la plus précieuse est l’église Sainte-Marie-Madeleine. Il s’agit d’une église catholique, construite dans le style baroque entre 1732 et 1736 sur le site d’une ancienne église gothique de la seconde moitié du XIVe siècle. Construite sur les plans de Kilian Ignaz Dientzenhofer, elle fait partie des bâtiments les plus importants du baroque tchèque et est protégée comme monument culturel national.

Parmi les bâtiments les plus célèbres de la ville se trouve l’église orthodoxe des saints-Pierre-et-Paul. Elle a été construite dans le style russe entre 1893 et 1897. C’est la plus grande église orthodoxe à l’ouest des États post-soviétiques.

L’église Saint-André a été construite dans le style gothique tardif vers 1500, reconstruite dans le style Empire en 1840-1841. Un cimetière a été créé à côté de l’église pour les clients étrangers de la station thermale décédés à Karlovy Vary. En 1911, le cimetière a été converti en parc, connu sous le nom de parc Mozart, avec de nombreuses pierres tombales néoclassiques. Depuis 2005, il appartient à l’Église gréco-catholique.

L’église Sainte-Anne a été construite dans le style baroque en 1738-1749 sur le site d’une ancienne église. Il s’agit d’une église de pèlerinage, à la construction de laquelle K. I. Dientzenhofer a participé.

L’église Saints-Pierre-et-Paul est une église néo-gothique, construite en 1854-1856 et reconstruite en 1893-1894. Depuis 1946, elle appartient à l’Église hussite tchécoslovaque.

L’église Saint-Luc est une église méthodiste néo-gothique à deux nefs, construite en 1876-1877 avec le soutien financier des curistes anglais. Aujourd’hui, elle n’a plus de vocation religieuse et abrite un musée de cire.

On peut citer notamment :

Normales et records pour la période 1991-2020 à Karlovy Vary
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3,9 −3,8 −1,1 2,2 6,4 9,6 11,5 10,9 7,3 4 0,5 −2,6 3,4
Température moyenne (°C) −1,8 −0,8 2,8 7,4 11,7 15,1 17 16,9 12,4 7,6 2,6 −0,9 7,5
Température maximale moyenne (°C) 0,5 2,3 6,7 12,7 17,2 20,6 22,6 21,8 16,8 11 4,8 1,1 11,5
Record de froid (°C)
date du record
−20,1
2017
−22,6
2012
−16,7
2005
−11,1
2003
−4,9
2011
−0,2
2006
3,1
2020
1,5
1993
−2,8
2018
−9,5
1997
−12,7
1993
−21
1996
−22,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
14,2
1991
16,4
2021
21,3
2021
27,5
2012
31
2005
34,5
2019
34,7
2007
35,8
2012
29,3
2015
23,8
2004
17
2010
13,1
1989
35,8
2012
Précipitations (mm) 54,6 51,7 55,5 70,2 117,2 146,9 151,6 155,8 118 88,1 58,6 48,2 1 116,6
Nombre de jours avec précipitations 11,7 10,1 11,8 11,4 14,3 14,7 15,1 13,6 12 12,8 11,8 11,9 151,2
Source : infoclimat.fr[15].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
0,5
−3,9
54,6
 
 
 
2,3
−3,8
51,7
 
 
 
6,7
−1,1
55,5
 
 
 
12,7
2,2
70,2
 
 
 
17,2
6,4
117,2
 
 
 
20,6
9,6
146,9
 
 
 
22,6
11,5
151,6
 
 
 
21,8
10,9
155,8
 
 
 
16,8
7,3
118
 
 
 
11
4
88,1
 
 
 
4,8
0,5
58,6
 
 
 
1,1
−2,6
48,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Personnalités liées à la ville

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Vue sur les hôtels de Tržiště.

Visiteurs célèbres

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Rue Láženská.
Église russe de Karlovy Vary.

Notes et références

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  1. « Czech Republic - Découvrez les stations balnéaires tchèques et leurs célèbres visiteurs ! », sur czechtourism.com (consulté le ).
  2. « Les Clary-Aldringen, une maison princière de Bohême à l’ère des Révolutions », Radio Prague],‎ (lire en ligne)
  3. « En images: les 15 plus belles villes thermales classiques d'Europe », Le Vif/L'Express,‎ (lire en ligne)
  4. « Marie Muchova prend les commandes de l’office du tourisme tchèque », Le quotidien du tourisme,‎ (lire en ligne)
  5. (cs) Population des communes de la République tchèque au 1er janvier 2024.
  6. a et b « Great Spas of Europe », UNESCO (lire en ligne)
  7. Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.
  8. (cs) « Strategický plán udržitelného rozvoje Statutárního města Karlovy Vary: Analytická část »,
  9. a b c et d Jean-Louis Tremblais, « De Pilsen à Marienbad, vie de bohême et histoires d'eaux », Le Figaro Magazine, semaine du 25 septembre 2015, p. 76-87.
  10. Philippe Benet et Renata Holzbachova, Prague et les châteaux de Bohême, ACR Editions, , « La Bohême de l’Ouest », p. 151-153
  11. « L'avenir du cinéma tchécoslovaque et le festival de Karlovy-Vary.Le fantôme des libertés », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. Český statistický úřad, Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005, vol. I, Prague, Český statistický úřad, 2006, pp. 350-351 ; de 1869 à 1910, les recensements organisés par l'empire d'Autriche-Hongrie sont officiellement datés du 31 décembre de l'année indiquée. — À partir de 2012, population des communes de la Tchéquie au 1er janvier, sur le site de l'Office tchèque de statistique (Český statistický úřad).
  13. (cs) « V Karlových Varech vznikne koalice ANO, Karlovaráků a Spolu », sur České Noviny,
  14. (en) Piotr Zając, « 'Casino Royale' in Karlovy Vary », sur JAMES BOND ~ Behind the Scenes of James Bond.
  15. « Normales et records pour la période 1991-2020 à Karlovy Vary », infoclimat.fr (consulté le ).
  16. a et b (cs) « Johann Wolfgang von Goethe a Karlovy Vary. | Muzeum Karlovy Vary », sur kvmuz.cz (consulté le )

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Articles connexes

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Liens externes

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