Kawasaki ER-6 — Wikipédia
Kawasaki Er-6 | |
Kawasaki Er-6n | |
Constructeur | Kawasaki |
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Années de production | 2005 - 2016 |
Type | Roadster ou routière |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | bicylindre en ligne, 4-temps, refroidissement liquide |
Distribution | 2 ACT, 4 soupapes par cylindre |
Cylindrée | 649 cm3 (83 × 60 mm) |
Puissance maximale | 72,1 ch à 8 500 tr/min |
Couple maximal | 6,7 kg⋅m à 7 000 tr/min |
Alimentation | injection électronique ⌀ 38 mm |
Embrayage | multidisque en bain d'huile |
Boîte de vitesses | à 6 rapports |
Transmission | par chaîne |
Vitesse maximale | 210 km/h |
Cadre, suspensions et freinage | |
Cadre | périmétrique type diamant |
Suspension avant (débattement) | fourche télescopique ⌀ 41 mm (120 mm) |
Suspension arrière (débattement) | monoamortisseur (130 mm) |
Frein avant (diamètre) | 2 disques ⌀ 300 mm, étriers 2 pistons |
Frein arrière (diamètre) | 1 disque ⌀ 220 mm, étrier 1 piston |
Poids et dimensions | |
Empattement | 1 405 mm |
Hauteur de selle | 785 mm |
Poids à sec | 174 kg |
Réservoir (réserve) | 15,5 L (3,5 L) |
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La Kawasaki ER-6 est une moto produite par le constructeur japonais Kawasaki. Elle est depuis sa sortie dans le top 3 des motos les plus vendues en France[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Présentée en 2005, l'ER-6 devient la nouvelle entrée de gamme de Kawasaki, prenant ainsi la relève de l'ER-5. Contrairement à son ainée, elle est présentée en deux versions :
- l'ER-6n (ou naked) pour la version non carénée (type roadster) ;
- l'ER-6f (ou fairing) pour la version carénée (type routière). Ce carénage induit un surpoids de 4 kg. La hauteur de selle et l'empattement sont augmentés de 5 mm.
Description
[modifier | modifier le code]Œuvre du designer Shunji Tanaka[2], l'ER-6 rompt totalement avec le look de l'ER-5. Comme les Z 1000 (2003) et Z750 (2004), son design s'inspire fortement de l'esthétique des mangas.
Des clignotants intégrés à l'amortisseur arrière excentré, en passant par les disques de type « pétale », la partie-cycle peinte ou l'échappement sous le moteur, la présentation est peu commune pour une moto de cette gamme de prix.
Techniquement, le moteur est entièrement nouveau. La partie-cycle est classique, mais l'empattement très court permet une maniabilité exemplaire.
Un système ABS est disponible en option.
2005 - 2008
[modifier | modifier le code]Présentée à la presse en , l'ER-6n est rapidement classée parmi les meilleures ventes toutes motos confondues[3].
Arrivée deux mois plus tard, le succès de la version carénée est plus mitigé. Alors qu'elle partage son moteur et sa partie-cycle avec la « n », ses ventes sont plus modestes.
2009 - 2011
[modifier | modifier le code]En 2009, Kawasaki retouche son best-seller. Quelques défauts de la précédente version sont corrigés et la finition fait un bond en avant[4].
Un gros travail a notamment été effectué au niveau des vibrations, problème délicat sur le modèle de 2005. Avec succès.
Le design devient plus sportif, à l'image de la tête de fourche de l'ER-6f rappelant les sportives de la marque.
2012 - 2016
[modifier | modifier le code]En 2012, des modifications importantes sont opérées, les clignotants ne sont plus intégrés aux écopes mais de part et d'autre du phare. De plus, un cadre périmétrique double poutre vient remplacer l'ancien de type « diamant ». Le compteur aussi est remplacé, il reprend un compte-tours analogique à l'instar de la première génération.
Coupe Kawasaki ER-6
[modifier | modifier le code]Depuis 1971, la coupe Kawasaki permet à des amateurs d'accéder à la compétition pour un prix raisonnable. Dans ce but, les machines engagées sont similaires et très proches de la série.
À partir de 2006, l'ER-6n devient la machine officielle de la coupe.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Statistiques de ventes, sur motoservices.com.
- Revue Moto Technique, no 143.
- Statistiques de vente, sur moto-station.com.
- Essai, sur moto-station.com.