Léon Poussigue — Wikipédia

Léon Poussigue
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
PoussigueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Houillères de Ronchamp (à partir de )
Compagnie des mines d'Anzin ( - )
Schneider et Cie ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Alternative
Portrait noir et blanc 3/4 de Léon Poussigue.
Distinction
signature de Léon Poussigue
Signature

Léon Poussigue, né à Sommières le et mort le à Meschers-sur-Gironde est élève à l'école des mines de Saint-Étienne, puis exerce la fonction de directeur des mines de Bélmez dans les années 1880. Il demande le poste de directeur des mines de Ronchamp à l'âge de 32 ans, en 1891. Il est le créateur du puits Arthur-de-Buyer, premier puits de mine à avoir dépassé les 1 000 mètres de profondeur en France et en partie de la centrale thermique de Ronchamp. Il est également Chevalier de la Légion d'honneur.

Léon Poussigue est né le à Sommières dans le département du Gard en région Occitanie[1]. Il réalise ses études à l'école des mines de Saint-Étienne entre 1876 et 1878 où il est classé premier à l'entrée et à la sortie[1]. Il devient ingénieur des mines de Roche-la-Molière et Firminy dans le bassin houiller de la Loire en 1880, puis ingénieur divisionnaire des établissements Schneider entre 1881 et 1887, puis ingénieur divisionnaire de la compagnie des mines d'Anzin pendant un an et enfin ingénieur-directeur des mines de Bélmez en 1887. Il devient ensuite ingénieur-directeur des houillères de Ronchamp entre 1891 et 1919 puis ingénieur conseil. Le , il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur par le ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes[1]. Léon Poussigue est également l’inventeur d'un appareil permettant d'analyser l'air des chantiers miniers et d'en connaitre la teneur en grisou[1]. Il meurt le dans la ville Meschers-sur-Gironde âgé de 81 ans[2],[3].

Houillères de Ronchamp

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Directeur-ingénieur

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Arrivé à la direction des houillères de Ronchamp en 1891, il se voit offrir un salaire de 12 000 francs par an avec une prime de 1,5 % puis 3 % sur les bénéfices de l'entreprise. Il est logé au château de la Houillère[4],[3] et il lui est attaché un jardinier et un cocher, puis un chauffeur qui conduit la première automobile de l'entreprise en 1900, une Peugeot Victoria[2]. Il participe à la conception de la centrale thermique de Ronchamp[1] mais il est surtout le créateur du puits Arthur-de-Buyer, premier puits à avoir dépassé la profondeur de 1 000 mètres en France, il en est l'unique concepteur, c'est lui qui dessine les bâtiments, dirige les travaux de creusement et décide de l'installation des différentes machines[2],[5],[6]. Dans sa fonction de directeur, il influera sur la décision d’investir de grosses sommes au puits no 11[2],[7].

Léon Poussigue possède un caractère plus souple et une autorité plus compréhensive que son prédécesseur Monsieur de Goumoens. Il a « La volonté d'humaniser les relations entre la compagnie et les ouvriers, de prévenir en particulier les réclamations estimées légitimes »[2],[3]. Ainsi en 1905, il accorde des augmentations de salaire avant toute revendication, « justifié par la situation commerciale ». Il sait malgré tout rester intransigeant et défendre les intérêts de la société, les 65 jours de grève de 1910, ne le font pas fléchir et il reçoit les félicitations du conseil d'administration[2],[8].

Ingénieur-conseil

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Il devient ingénieur-conseil des houillères de Ronchamp en 1919, ce qui lui permet de continuer à participer au fonctionnement de la société des houillères. À sa mort en 1941, le conseil d'administration accorde une pension de retraite à sa veuve et une allocation renouvelable chaque année[2].

Récompenses

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Au cours de sa carrière, Léon Poussigue a obtenu plusieurs récompenses[1]:

Œuvre technique et mémoires

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Léon Poussigue et l'auteur de trois ouvrages publiés par la société des houillères de Ronchamp[2],[7]:

  • Fonçage et installation du premier puits de plus de 1 000 mètres en France (1900) ;
  • Mesurage du courant d'air et du grisou (1903) ;
  • Notes historiques sur les houillères de Ronchamp (1924).

Références

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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