Léonard Corentin-Guyho — Wikipédia

Corentin Guyho
Fonctions
Député français

(2 ans, 8 mois et 9 jours)
Élection 30 novembre 1919
Circonscription Finistère
Législature XIIe (Troisième République)
Groupe politique NI

(1 mois et 2 jours)
Élection 26 avril 1914
Circonscription Finistère
Législature XIe (Troisième République)
Prédécesseur Jules Le Louédec
Successeur Circonscription supprimée

(7 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection 5 mai 1878
Réélection 21 août 1881
Circonscription Finistère
Législature IIe et IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Léon Lorois
Successeur Circonscription supprimée

(1 an, 3 mois et 16 jours)
Élection 20 février 1876
Circonscription Finistère
Législature Ire (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Léon Lorois
Conseiller général du Finistère

(11 ans)
Circonscription Canton de Pont-Aven
Prédécesseur Anatole de Brémond d'Ars
Successeur François Cadoret
Biographie
Nom de naissance Corentin Léonard Marie Guyho
Date de naissance
Lieu de naissance Jonzac
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Riec-sur-Bélon

Corentin Guyho, né le à Jonzac (Charente-Maritime) mort le à Riec-sur-Bélon (Finistère), est un homme de lettres et personnalité politique français.

Fils d'un conseiller à la Cour de Cassation, il est docteur en droit et avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation[1].

Il est député du Finistère de 1876 à 1877, puis après invalidation de la victoire de son adversaire, de nouveau député de 1878 à 1885. Il siège au centre gauche et est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le .

Battu en 1885, il devient magistrat et s'occupe de travaux historiques sur le Second Empire et sur l'histoire du parlementarisme. En 1889, il est avocat général à Amiens, puis en 1901, avocat général à la Cour d'appel de Paris. En 1911, il devient conseiller général du canton de Pont-Aven. En 1914, il est réélu député, mais son élection est invalidée le car il est accusé d'avoir acheté les voix de nombreux électeurs[2], et du fait de la guerre, l'élection partielle ne peut pas être organisée. Il est réélu en 1919 et siège jusqu'à son décès en 1922.

Bibliographie

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  • L'armée, son histoire, son avenir (1870).
  • Du mode de recrutement du Sénat de la République française (1873).
  • Les hommes de 1852 (1889)[3]

Notes et références

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  1. Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
  2. Journal officiel de la République française, « M. Justin Godart, rapporteur », sur Gallica, (consulté le ).
  3. « Léonard Corentin-Guyho », sur assemblee-nationale.fr