Charente-Maritime — Wikipédia

Charente-Maritime
Blason de Charente-Maritime Drapeau de Charente-Maritime
Charente-Maritime
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
La Rochelle
Sous-préfectures Jonzac
Rochefort
Saintes
Saint-Jean-d'Angély
Président du
conseil départemental
Sylvie Marcilly (HOR)
Préfet Brice Blondel
Code Insee 17
Code ISO 3166-2 FR-17
Code Eurostat NUTS-3 FR532
Démographie
Gentilé Charentais-Maritime
Population 661 404 hab. (2021)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ nord, 0° 45′ ouest
Superficie 6 864 km2
Subdivisions
Arrondissements 5
Circonscriptions législatives 5
Cantons 27
Intercommunalités 13
Communes 463
Liens
Site web la.charente-maritime.fr

La Charente-Maritime (/ʃa.ʁɑ̃t.ma.ʁi.tim/[Note 1]) est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France et dans la moitié nord de la région Nouvelle-Aquitaine. Il appartient géographiquement au « Midi atlantique »[1]. Ce département est divisé en cinq arrondissements[Note 2] et porte le numéro 17 dans la numérotation départementale française. Sa préfecture est La Rochelle.

Sixième département par sa superficie au niveau régional, il dispose d'une vaste façade maritime sur l'océan Atlantique et d'une large ouverture sur l'estuaire de la Gironde. Il est arrosé par plusieurs fleuves dont la Charente à laquelle il doit en partie son nom.

Quatre villes s'imposent dans l'armature urbaine de ce département : ce sont La Rochelle et Rochefort qui polarisent tout le nord-ouest de la Charente-Maritime, tandis que Saintes domine le centre du département autour de la vallée de la Charente et Royan la rive droite de l'estuaire de la Gironde. À leurs côtés, quelques petites villes exercent une influence locale comme Saint-Jean-d'Angély, Jonzac, Surgères, Saint-Pierre-d'Oléron et Marennes. La partie méridionale du département subit fortement l'attraction de Bordeaux, la capitale régionale.

Doté d'un secteur primaire encore important grâce à une agriculture diversifiée et la première conchyliculture de France, la Charente-Maritime n'a jamais été un département industriel. Le secteur tertiaire y est largement prépondérant avec près des 3/4 des emplois occupés par les commerces et les services, les administrations, le tertiaire supérieur et le tourisme, ce dernier étant le secteur économique le plus dynamique du département.

Géographie

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Aperçu géographique du département

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Le département de la Charente-Maritime appartient à la région Nouvelle-Aquitaine, dont il occupe la partie nord-ouest. Avec une superficie de 6 864 km2, il se classe au sixième rang en Nouvelle-Aquitaine[Note 3], et est le troisième département par sa population au niveau régional, se situant après la Gironde et juste après les Pyrénées-Atlantiques, avec 661 404 habitants en 2021.

Dans une vue d'ensemble, la Charente-Maritime fait partie du « Midi atlantique »[1], étant située dans le sud-ouest de la France[Note 4], en bordure de l'océan atlantique et du plus grand estuaire d'Europe que représente la Gironde.

Bénéficiant d'une large façade littorale sur sa partie ouest, la Charente-Maritime est limitrophe de cinq départements. Au nord, elle confine avec la Vendée, au nord-est avec les Deux-Sèvres, à l'est avec la Charente — département avec lequel elle partage la plus grande longueur administrative —, au sud-est avec la Dordogne et, au sud avec la Gironde.

Ce département, tout en longueur et à la curieuse configuration géographique, est constitué de plaines et de bas plateaux peu boisés au nord mais davantage au sud du fleuve, notamment dans sa partie méridionale. Caractérisé par un relief doucement ondulé, où les altitudes sont en général peu élevées (le point culminant du département étant les Cent Journaux de Chantemerlière à 173 m, dans la forêt d'Aulnay et la commune de Contré[2]), la Charente-Maritime est parcourue par des fleuves et des rivières s'écoulant dans des vallées peu profondes et évasées et est bordée sur son littoral par de larges espaces de marais qui occupent le 1/5 du territoire départemental.

Le département dispose d'une large façade maritime, tant sur l'océan Atlantique que sur l'estuaire de la Gironde.

Les extrêmes du département sont selon l'ordre des points cardinaux :

La commune la plus peuplée est La Rochelle (78 535 hab) et la commune la moins peuplée est Lussac (46 hab).

Aperçu du littoral de la Charente-Maritime

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La longueur totale de son littoral est de 463 km dont 230 km proviennent des quatre îles charentaises qui forment l'archipel charentais[3], lequel est représenté du nord au sud, en longeant la frange continentale du département, par , Aix, Madame et Oléron.

Aperçu de la géologie de la Charente-Maritime

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Du point de vue géologique[4], la Charente-Maritime occupe la partie septentrionale du Bassin aquitain, l'un des trois bassins sédimentaires en France. Au nord, le département est séparé du Massif armoricain par la vaste dépression du Marais poitevin. Au nord-est, le seuil du Poitou sépare le département du Bassin parisien[5],[6].

Le sous-sol de la Charente-Maritime est exclusivement composé de roches sédimentaires âgées du Mésozoïque, du Cénozoïque et du Quaternaire. Les roches sont essentiellement constituées de calcaires, de marnes, d'argiles et de grès. La partie nord du département est occupée par des calcaires et des marnes du Jurassique supérieur (Oxfordien à Tithonien en passant par le Kimméridgien), marquant principalement les paysages de l'île de Ré, du nord de l'île d'Oléron et de la plaine d'Aunis. Les terrains du Crétacé supérieur se composent essentiellement de calcaires crayeux, de calcaires à Rudistes, d'argiles et de calcaires sableux âgés du Cénomanien au Campanien (Saintonge, rives de l'estuaire de la Gironde). Des terrains sablo-argileux du Cénozoïque occupent la partie sud-est du département. Les marais littoraux (Rochefort, Brouage, Poitevin) sont composés d'alluvions fluvio-marines du Quaternaire. Le sous-sol charentais-maritime est structuré selon quelques failles et des plis plurikilométriques ouverts (anticlinaux et synclinaux : synclinal de Saintes, anticlinal de Jonzac) et orientés NO-SE (direction dite « armoricaine »). Le département est situé dans une zone à la sismicité qualifiée de faible (sud du département) à modérée (nord du département)[7].

Aperçu de l'hydrographie du département

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Quatre fleuves tributaires de l'océan Atlantique arrosent le département :

  • la Sèvre Niortaise, tout au nord de la Charente-Maritime, sert de délimitation naturelle avec le département de la Vendée ;
  • la Charente coule au centre du département, c'est l'artère fluviale maîtresse de la Charente-Maritime ;
  • la Seudre, qui est l'un des plus petits fleuves côtiers de France, se jette dans l'océan par un long estuaire, il alimente cependant le plus important bassin ostréicole de France ;
  • la Gironde, qui correspond à l'estuaire commun de la Garonne et de la Dordogne marque la limite méridionale avec le département de la Gironde. Il correspond au plus vaste estuaire d'Europe occidentale dont la Charente-Maritime borde la rive droite jusqu'à son embouchure.

Le département de la Charente-Maritime bénéficie d'un climat tempéré océanique grâce à sa large ouverture sur l'océan Atlantique et sur l'estuaire de la Gironde, caractérisé en général et principalement sur le littoral par des hivers doux et des étés tempérés.

Faune et flore

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La Charente-Maritime est un département caractérisé par une grande richesse floristique et faunistique. Cela est dû à plusieurs facteurs.

Rose trémière dans une venelle de Saint-Martin-de-Ré.
  • Les spécificités climatiques où le département bénéficie de nuances météorologiques représentant le climat océanique aquitain caractérisé par des hivers doux grâce à la proximité de l'océan Atlantique et des étés chauds rafraîchis par les effluves océaniques.
  • La présence d'une flore de type subméditerranéen, surtout sur la façade littorale et dans l'archipel charentais, est représentée par les agaves, les cistes, les mimosas, les oliviers, les palmiers, les chênes verts, les roses trémières… Toute cette végétation évoque à bien des égards le climat d'un « Midi atlantique ».
  • La présence de sites naturels ou artificiels ayant des caractéristiques bien différenciées, qui ont favorisé des écosystèmes riches en matière de biodiversité : marais, slikkes, schorres, pelouses calcicoles, falaises calcaires, vasières, estrans rocheux, dunes, prairies humides, estuaires, etc. La différence est grande entre le sud du département et les îles du littoral, ce qui se repère à travers la diversité des paysages.
  • L'existence de nombreuses réserves naturelles qui ont permis de préserver des habitats naturels[8], ainsi qu'une urbanisation et une emprise agricole encore assez modérées.
  • La présence de vasières et de marais, situés sur la grande voie atlantique de migration, qui drainent des populations importantes d'oiseaux, notamment nordiques dont les cigognes blanches et noires.

Démographie

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Aspects généraux

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En 2021, le département comptait 661 404 habitants[Note 9], en évolution de +3,35 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
438 042399 162405 592409 477424 417445 249449 649460 245468 103
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
469 992474 828481 060479 529465 653465 628466 416462 803456 202
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
453 455452 149453 793451 044418 310417 789415 249419 021416 187
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
447 973470 897483 622497 859513 220527 146557 024598 915625 682
2016 2021 - - - - - - -
642 191661 404-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[9] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[10] puis population municipale à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le département de la Charente-Maritime est un département moyennement peuplé, sa densité de population atteint 96,4 hab/km2 en 2021.

Cependant, une analyse plus affinée de la répartition de la population sur le territoire départemental fait apparaître de fortes disparités de peuplement.

Le littoral, densément peuplé et fortement urbanisé, supporte aisément la comparaison avec la moyenne nationale, tandis que la Saintonge continentale présente les mêmes caractéristiques que la France rurale et faiblement peuplée, à l’exception notable de la vallée centrale de la Charente, organisée autour de Saintes, et singularisée par un dynamisme démographique soutenu et régulier.

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
La Rochelle 17300 CA de La Rochelle 28,43 78 535 (2021) 2 762 modifier les donnéesmodifier les données
Saintes 17415 CA Saintes - Grandes Rives - L'Agglo 45,55 25 518 (2021) 560 modifier les donnéesmodifier les données
Rochefort 17299 CA Rochefort Océan 21,95 23 092 (2021) 1 052 modifier les donnéesmodifier les données
Royan 17306 CA Royan Atlantique 19,30 19 029 (2021) 986 modifier les donnéesmodifier les données
Aytré 17028 CA de La Rochelle 12,22 9 578 (2021) 784 modifier les donnéesmodifier les données
Périgny 17274 CA de La Rochelle 10,78 8 741 (2021) 811 modifier les donnéesmodifier les données
Tonnay-Charente 17449 CA Rochefort Océan 34,39 8 195 (2021) 238 modifier les donnéesmodifier les données
Lagord 17200 CA de La Rochelle 8,04 7 387 (2021) 919 modifier les donnéesmodifier les données
Saujon 17421 CA Royan Atlantique 18,07 7 183 (2021) 398 modifier les donnéesmodifier les données
Surgères 17434 CC Aunis Sud 28,71 6 825 (2021) 238 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Jean-d'Angély 17347 CC Vals de Saintonge Communauté 18,78 6 705 (2021) 357 modifier les donnéesmodifier les données
Puilboreau 17291 CA de La Rochelle 7,88 6 635 (2021) 842 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Pierre-d'Oléron 17385 CC de l'île d'Oléron 40,55 6 627 (2021) 163 modifier les donnéesmodifier les données
Châtelaillon-Plage 17094 CA de La Rochelle 6,59 6 227 (2021) 945 modifier les donnéesmodifier les données
Marennes-Hiers-Brouage 17219 CC du Bassin de Marennes 51,44 6 175 (2021) 120 modifier les donnéesmodifier les données

Historique de l'évolution démographique

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L’évolution démographique du département se définit en quatre grandes périodes historiques, depuis la mise en place des recensements intercensitaires de population.

De la période napoléonienne jusqu’au Second Empire, le département a enregistré une croissance démographique remarquable et son premier maximum démographique avec une population de 481 060 habitants en 1861. Ce chiffre record n’a été dépassé qu’un siècle plus tard, en 1968.

S’ensuit une longue période de déclin démographique, fortement marquée par l’exode rural, malgré la vitalité des villes du département. Deux phases assez dissemblables apparaissent, dont la première se caractérise par une forte décroissance démographique, depuis la chute du Second Empire et le début de la Troisième République jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, puis un temps de stagnation démographique est observé dans l’entre-deux-guerres.

La quatrième période démographique correspond à une reprise vigoureuse et régulière de la croissance de la population depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale et qui s’est de nouveau accélérée depuis 1990.

Tableau de l'évolution démographique de la Charente-Maritime de 1946 à 2009 : plus d'un demi-siècle de croissance ininterrompue

Un département attractif

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La Charente-Maritime fait partie des départements les plus attractifs de France, et notamment de la façade atlantique. Le département doit cet attrait à sa frange littorale et à son climat doux au fort taux d'ensoleillement qui favorisent à la fois l'haliotropisme et l'héliotropisme, mais aussi à une ruralité active et à un réseau de petites et moyennes villes bien pourvues en commerces et services. De fait, la Charente-Maritime affiche depuis 1975 un solde migratoire positif qui n'a cessé de se renforcer depuis cette date et est à l'origine d'une croissance démographique constante à laquelle les principales villes du département ont largement contribué ainsi que le littoral.

Bien que le vieillissement de la population soit devenu un phénomène global bien réel dans le département, des secteurs ruraux frappés depuis longtemps par l'exode rural comme la Haute-Saintonge, la Double saintongeaise et la Saintonge du nord-est, et présentant un caractère préoccupant de leur démographie, sont devenus à leur tour des zones attractives[12].

Cependant, la répartition de la population par tranche d'âge est relativement inégale en Charente-Maritime et tend à accentuer les contrastes de peuplement. En effet, elle oppose des zones de peuplement caractérisées par une population encore jeune en milieu urbain et péri-urbain à d'autres de population majoritairement âgée en milieux littoral et rural profond.

Les moins de 25 ans en Poitou-Charentes en 1999.

De fait, trois secteurs de peuplement apparaissent en Charente-Maritime et se différencient nettement par leur démographie.

Les principaux pôles économiques et urbains - bipôle La Rochelle-Rochefort, Pays d'Aunis autour du triangle Surgères- Aigrefeuille-d'Aunis-Marans et aire urbaine de Saintes complétée par l'axe Pons-Gémozac - tendent à concentrer une population jeune et de jeunes ménages (plus de 30 % de la population ayant moins de 25 ans)[13]. Le dynamisme démographique dans ces secteurs géographiques se caractérise à la fois par un solde naturel et un solde migratoire nettement positifs. Cette vitalité ne concerne pas seulement la résidence de personnes âgées mais aussi l'installation d'actifs souvent jeunes. Ces territoires géographiques sont les plus dynamiques et les plus attractifs du département.

Par contraste, la situation apparaît nettement moins favorable dans les secteurs du rural profond, représentés par la Haute Saintonge et la Saintonge du nord-est, qui ont été laminés par de longues décennies d'exode rural et de déprise agricole. Ces deux micro-régions présentent les mêmes caractéristiques démographiques que la « diagonale des faibles densités » (la France des Ardennes jusqu'au sud du Massif Central, absence de centres urbains dynamiques, solde naturel négatif, solde migratoire positif mais caractérisé par l'installation de personnes âgées). Il s'agit de zones rurales en crise démographique profonde qu'aggrave une déprise économique de plus en plus préoccupante. Les petits centres urbains comme Saint-Jean-d'Angély, Jonzac ou Montendre sont en perte de vitesse et en crise urbaine, ils exercent une influence limitée sur leur propre région.

Quant à la zone littorale du département, dont l'économie repose essentiellement sur le tourisme, celle-ci a vu son attractivité se renforcer considérablement depuis 1990. Malgré le remarquable essor démographique du littoral charentais - notamment l'aire urbaine de Royan, la basse vallée de la Seudre de Saujon à Marennes, les stations balnéaires de Fouras et de Châtelaillon-Plage et les deux grandes îles charentaises (Oléron et ) -, celui-ci n'échappe pas au phénomène du vieillissement de la population où, dorénavant, la proportion de retraités, souvent supérieure à 40 % de la population totale, est de même ampleur que ce qui est observé sur le littoral méditerranéen (Côte d'Azur, côtes varoise et languedocienne notamment). Cependant, il s'agit d'une zone géographique qui s'urbanise rapidement et où la densité de population est élevée, bien supérieure à celle du département et même à celle de la France.

Une urbanisation encore moyenne mais qui s'accélère

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La Charente-Maritime est un département moyennement urbanisé. Son taux d’urbanisation a franchi les 60 % (taux urbain de 61 % en 2021) alors qu’il est largement supérieur à 75 % en France. Cependant l'armature urbaine du département est relativement bien équilibrée dans son ensemble, sauf à l'extrême sud où il subit fortement l'attraction bordelaise.

En 2021, les quatre principales agglomérations urbaines du département sont dans l'ordre suivant : La Rochelle (138 236 habitants), Royan (40 122 habitants), Rochefort (38 009 habitants) et Saintes (30 064 habitants).

Ce maillage urbain est complété par neuf autres unités urbaines de plus de 5 000 habitants qui sont par ordre décroissant de population : La Tremblade (12 560 habitants), Marennes (9 716 habitants), Saint-Jean-d'Angély (7 940 habitants), Saujon (7 183 habitants), Surgères (6 825 habitants), Saint-Pierre-d'Oléron (6 627 habitants), Jonzac (5 396 habitants), Saint-Xandre (5 384 habitants) et La Flotte (5 280 habitants).

Panorama général de l'économie départementale

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L'économie de la Charente-Maritime est en grande partie liée à son milieu naturel qui a favorisé une agriculture aux productions très variées (lait, céréales, vigne, fruits et légumes) et des activités maritimes aux ressources importantes (huîtres, moules, sel, poissons et crustacés). Un grand nombre de ces productions ont donné naissance à une industrie agro-alimentaire, mais le secteur industriel est peu développé, quoique modernisé et diversifié.

L'économie départementale est dominée par un secteur commercial dominant que renforce le tourisme qui est devenu l'activité majeure de la Charente-Maritime.

Enfin, le tertiaire supérieur revêt une certaine importance dans l'économie de la Charente-Maritime où il s'est considérablement renforcé dans la dernière décennie du XXe siècle, grâce à l'ouverture de l'université de La Rochelle en 1993.

Une agriculture modernisée et performante

La Charente-Maritime est un important département céréalier et viticole avec la production de Cognac. Une large part de ces différentes productions est transformée sur place, ayant généré une industrie agro-alimentaire diversifiée, et contribue à la renommée du département par l'élaboration des eaux-de-vie de cognac, du pineau des Charentes et du beurre de Surgères.

Les ressources de la mer

La Charente-Maritime dispose d'une importante façade maritime qui la positionne aujourd'hui au premier rang national pour les productions conchylicoles (huîtres et moules).

Le département possède également de nombreux marais salants encore en activité, principalement dans les îles de l'archipel charentais, où la production de sel y est traditionnellement préservée. C'est que l'exploitation salinière y a des origines historiques lointaines, remontant à l'âge du fer pour les premiers marais salants dont les premières traces se trouvent sur l'île d'Oléron. Cette activité devint au Moyen Âge la première production de sel en France. Cette suprématie économique charentaise sur le sel s'est prolongée jusqu'au milieu du XIXe siècle[14].

Un secteur industriel innovant

Certes, le secteur industriel est peu développé en Charente-Maritime où il n'existe pas de grandes concentrations industrielles comme dans le Nord et l'Est de la France. Mais il s'est modernisé et diversifié, s'étendant sur une gamme assez variée d'activités qui sont concentrées essentiellement dans le quart nord-ouest du département (agglomérations de La Rochelle et de Rochefort, axe Surgères-Aigrefeuille-d'Aunis) et est diffus dans quelques villes de la Saintonge (Saintes, Pons, Jonzac , Saint-Jean-d'Angély) ainsi qu'en milieu rural.

Les entreprises industrielles sont majoritairement des PME qui ont su s'adapter aux exigences du monde moderne et de la mondialisation et nombre d'entre elles travaillent à l'exportation, d'autres cultivent l'innovation technologique dans des bureaux d'étude performants.

En outre, l'industrie navale de la plaisance en Charente-Maritime présente une forte dynamique, grâce notamment aux chantiers nautiques de plaisance de Rochefort[15] et de La Rochelle[16].

À titre anecdotique, c'est en Charente-Maritime que le navire L'Hermione a été inauguré dans le port de Rochefort, après 15 ans de chantier réalisé par une association particulièrement dynamique[17].

Un secteur tertiaire prédominant

Le secteur tertiaire est devenu prédominant, occupant près des 3/4 des emplois du département. Il doit cette situation particulière d'une part à une tradition commerciale fortement ancrée et d'autre part à l'importance de plus en plus accrue de l'économie touristique.

Le tertiaire supérieur

Le secteur du tertiaire supérieur s'est beaucoup renforcé en Charente-Maritime depuis la création de l'université de La Rochelle en 1993 et s'est développé en trois domaines de compétence représentés par l'enseignement supérieur, les laboratoires de recherche et la recherche et développement.

Voies de communication et transports

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Principales villes et axes de transport routiers en Charente-Maritime.

Le département de la Charente-Maritime a de tout temps été un territoire de passage entre le Nord et le Sud, et ce, depuis ses origines antiques. Disposant d'une large ouverture sur l'océan Atlantique, il a développé une tradition maritime ancienne et importante.

Aujourd'hui, la Charente-Maritime a considérablement modernisé ses infrastructures de communication (voies ferrées, routes et autoroutes) et d'équipements portuaires (Grand port maritime de La Rochelle) et a accru son rôle de transit et d'échanges, appelé à se développer davantage encore avec les projets d'électrification des voies ferrées, de modernisation des routes et d'agrandissement des installations portuaires du port de La Pallice.

Les principaux carrefours de voies de communication ferroviaires, routières et autoroutières sont représentés par les villes principales, où Saintes en particulier joue un rôle de premier plan. La Rochelle et Rochefort sont également d'importants centres de transit et d'échanges et ces deux agglomérations disposent d'aéroports dont celui de La Rochelle - Île de Ré est le plus important entre Loire et Gironde.

Des conditions climatiques clémentes, un important patrimoine architectural et environnemental préservé, une vie culturelle animée et diversifiée, le tout conjugué à l'attractivité du littoral et de ses îles font de la Charente-Maritime la deuxième destination touristique de la France et le premier département touristique du littoral atlantique français.

L'emblème « Ma préférence » accompagne la communication des événements estampillés conseil général.

Parmi les sites emblématiques de la Charente-Maritime figurent le Vieux-Port de La Rochelle, les citadelles de Brouage, Saint-Martin-de-Ré et du Château-d'Oléron, les anciennes fortifications militaires du littoral comme Fort Boyard, Fort Louvois ou encore l'arsenal maritime du XVIIe siècle de Rochefort, les stations balnéaires de Royan, Fouras et Châtelaillon ou les villages de Talmont-sur-Gironde, Mornac-sur-Seudre, La Flotte et Ars-en-Ré, ces derniers ayant obtenu le label Plus Beaux Villages de France. Enfin, Saintes, Rochefort et Royan sont classées villes et pays d'art et d'histoire en raison de la concentration de monuments historiques dans les deux premières et de l'architecture des années cinquante pour la dernière.

La Ronde de nuit à La Rochelle.
l Abbaye Sablonceaux à Saujon
Abbaye de Sablonceaux.

Plusieurs lieux du département sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Sur cette liste figurent la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, la basilique Saint-Eutrope de Saintes, l'hôpital des pèlerins de Pons et l'Église Saint-Pierre d'Aulnay.

Le département possède de nombreuses églises romanes comme l'Abbaye de Sablonceaux pour la plupart et gothiques pour d'autres comme l'église de Marennes, ainsi qu'un grand nombre de châteaux dont quelques-uns sont ouverts aux touristes, notamment le château de la Roche-Courbon, le château de la Gataudière à Marennes ou encore celui de Dampierre-sur-Boutonne. Un grand nombre de musées et d'écomusées aux thèmes variés et souvent renouvelés s'offrent aux visiteurs.

Le département compte également une douzaine de pôles nature, un parc naturel interrégional, le Marais Poitevin (lequel s'étend également sur les départements de la Vendée et des Deux-Sèvres), et une réserve ornithologique, la réserve naturelle du Marais d'Yves.

L'entrée principale des thermes de Rochefort.

La richesse du tourisme de la Charente-Maritime réside dans sa multitude d'activités qui ne s'appuient pas exclusivement sur le littoral. Ainsi, le tourisme de santé est en plein essor grâce au développement du thermalisme (stations thermales de Rochefort, Jonzac et Saujon), du thermo-ludisme et de la balnéothérapie. Il attire chaque année plusieurs milliers pour les petites structures à plusieurs dizaines de milliers de visiteurs pour les plus gros centres.

Toponymie du département

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Dénominations dialectales et actuelles

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La Charente-Maritime (en saintongeais Chérente-Marine) tire son nom à la fois du fleuve et de son littoral.

Le fleuve est dénommé Chérente en saintongeais[Note 10]. Quant à l'adjectif « maritime », il provient simplement de la situation littorale du département en bordure de l'océan Atlantique.

Antérieurement, le département a porté le nom de Charente-Inférieure en raison de sa position sur le cours inférieur du fleuve et, ce, depuis sa création jusqu'au [18]. Ce sont les négociants de Cognac qui ont demandé le changement pour préserver la réputation de qualité de leurs produits[19].

Anciennes appellations du fleuve

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Le département tire son nom du fleuve qui, à l'époque gallo-romaine, était connu sous le nom grec de « Κανεντελος » (Kanentelos). Ce nom est mentionné par le célèbre géographe Claude Ptolémée en après Jésus-Christ[20].

En , à l'époque de l'Antiquité tardive, le poète de langue latine Ausone latinise le nom du fleuve sous la forme « Carentonus »[20].

Plus tard, dans un manuscrit daté de , le cours d'eau est orthographié sous la forme latine « Caranto »[20].

À la fin du Moyen Âge, il apparaît sous sa forme presque contemporaine dans un texte où est mentionné le village de « Taillebourg qui siet sur une male rivière que l'on appelle Carente »[20].

La plupart des noms des villes et des villages riverains du fleuve des deux départements charentais ont accolé à leur toponyme le nom du fleuve vers la fin du XIXe siècle ou dans le courant du siècle suivant — cas de Salignac-sur-Charente en 1952 ou de Bussac-sur-Charente en 1984 — généralement pour éviter des confusions d'homonymie géographique[Note 11].

Histoire de la Charente-Maritime

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La Rochelle, ancienne capitale de l'Aunis et actuelle préfecture de Charente-Maritime, est aujourd'hui la principale ville du département.
La Charente-Maritime et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : l'Aunis, la Saintonge, et, dans une moindre mesure, le Poitou et l'Angoumois.
Carte du département de la Charente-Inférieure (1790)

Pour mettre fin à l'Ancien Régime, le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du .

Il a été formé artificiellement à partir des anciennes provinces d'Aunis et de Saintonge, ainsi qu'une petite portion du Poitou et de l'Angoumois, avec Saintes comme chef-lieu. Il porta à l'origine le nom de Charente-Inférieure en raison de la position géographique du fleuve où la Charente y écoule ses eaux dans son cours inférieur jusqu'à son embouchure dans l'océan Atlantique.

Le , Napoléon Ier transféra le chef-lieu du département de Saintes à La Rochelle par un décret impérial.

Le , une loi autorisa le département de la Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celle de Charente-Maritime.

Au , la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.

Héraldique du département

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Armes de la Charente-Maritime

Les armes de la Charente-Maritime se blasonnent ainsi : « Parti, en 1 d’azur à la mitre d’argent accompagnée de trois fleurs de lys d’or, et en 2 de gueules à la perdrix couronnée et contournée d’or. 1 Saintonge, 2 Aunis contourné. »

Administration

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Carte représentant les cinq arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux respectifs
Les cinq arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux.

Dans le domaine de l'administration territoriale, le département de la Charente-Maritime, qui résulte de la fusion des deux anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge ainsi que d'une fraction du Poitou et de l'Angoumois lors de la Constituante de 1790, est composé de la manière suivante :

La Rochelle est la préfecture de la Charente-Maritime depuis 1810.

À la suite de la réforme de la Justice de 2007, l'organisation de la carte judiciaire de la Charente-Maritime a subi un profond remaniement[21]. Mais elle a en même temps entraîné une certaine forme de « désertification » des instances judiciaires dans le département, souvent préjudiciable pour les justiciables, la notion de « justice de proximité » étant mal perçue par les citoyens autant qu'elle est dénoncée par l'ensemble des professions juridiques[22].

Ainsi deux tribunaux de grande instance (TGI) se partagent le territoire départemental, l'un à La Rochelle et l'autre à Saintes. Avant la réforme, Rochefort abritait un TGI.

Quatre tribunaux d'instance (TI) sont maintenant répartis dans le département au lieu de six avant la réforme de la carte judiciaire. Ils sont situés à La Rochelle, Saintes, Rochefort et Jonzac. Les deux TI supprimés avaient leur siège à Marennes et à Saint-Jean-d'Angély.

Le palais de justice de Saintes qui abrite la cour d'assises en fait le chef-lieu judiciaire de la Charente-Maritime.

La Charente-Maritime dispose toujours d'une cour d'assises, celle-ci demeure fixée à Saintes qui reste le chef-lieu judiciaire du département. Mais son rôle est appelé à être fortement amenuisé du fait que La Rochelle a été choisie pour abriter le pôle de l'instruction judiciaire départemental. Sa fonction de préfecture ayant fortement pesé sur ce choix, d'autant que la ville dispose d'une université avec une faculté de Droit. De plus, La Rochelle abrite une Maison de la Justice et du Droit qui a été inaugurée en 2002. C’est l’unique instance d’informations juridiques de ce genre présente dans le ressort de la cour d'appel de Poitiers.

La cour d'appel est à Poitiers de laquelle dépend la Charente-Maritime.

Trois centres de détention sont présents en Charente-Maritime (Maisons d'arrêt de Saintes, Bedenac et Rochefort et un centre pénitentiaire qui est situé à Saint-Martin-de-Ré. Un projet de prison départementale de 600 places est envisagé dans le département en remplacement des quatre prisons actuelles.

Il n'existe pas de juridiction administrative en Charente-Maritime, celle-ci est implantée à Poitiers (tribunal administratif) et à Bordeaux pour la cour administrative d'appel.

Par ailleurs, deux tribunaux de commerce sont en activité en Charente-Maritime. Ils ont leur siège à La Rochelle et Saintes. Ils étaient six avant la réforme. Ceux qui fonctionnaient avaient leur siège à Jonzac, Marennes, Rochefort et Saint-Jean-d'Angély.

À leurs côtés fonctionnent maintenant trois Conseils des Prudhommes en Charente-Maritime. Ils sont situés à La Rochelle, Saintes et Rochefort. Trois tribunaux de cette compétence ont été supprimés, ils étaient implantés à Jonzac, Marennes et Saint-Jean-d'Angély.

Presse écrite
Télévision et radio

Langues régionales

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La langue de la Charente-Maritime, le poitevin-saintongeais, est présent dans la liste des langues de France depuis début 2010 avec le libellé suivant : « poitevin-saintongeais (dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais) »[28]. Il s'agit d'une langue d'oïl spécifique, bien que teintée de quelques tournures et de vocabulaire occitan[29].

La limite entre les deux variétés, le poitevin et le saintongeais traverse le nord de la Charente-Maritime, département partagé entre une petite zone linguistiquement poitevine (île de Ré[30], Nord de l'Aunis[31], régions de Loulay et d'Aulnay[32]), et une grande zone linguistiquement saintongeaise (tout le reste du département).

Les habitants de la Saintonge et de l'Aunis ont fourni d'importants contingents d'émigrants qui se sont fixés en Nouvelle-France (Acadie et Québec). De nombreux mots du vocabulaire saintongeais subsistent dans le langage franco-canadien d'aujourd'hui.

Les échanges culturels dans le cadre du jumelage et de la coopération internationale

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Dans le cadre des échanges culturels entre nations, près d'une vingtaine de communes de la Charente-Maritime, principalement des villes, sont associées avec d'autres villes, surtout de l'Europe, mais aussi de l'Afrique et de l'Amérique du Nord.

Hors du cadre des conventions communales qui les lient à des villes du monde, l'université de La Rochelle, par le biais notamment de sa faculté des Lettres et des Sciences Humaines, entretient de nombreux échanges avec d'autres villes universitaires comme avec Halmstad en Suède, Montréal au Canada ou encore avec des villes des États-Unis.

Personnalités liées au département

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Personnalités du Moyen Âge

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Époque moderne

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Personnalités du XVIe siècle

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Personnalités du XVIIe siècle

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Personnalités du XVIIIe siècle

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Époque contemporaine

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Personnalités du XIXe siècle

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  • Jules Dufaure : né à Saujon (1798-1881), enterré à Grézac, fut un avocat et homme politique considérable du XIXe siècle au niveau régional (député de Saintes de 1834 à 1851 puis de 1871 à 1875 et de Marennes en 1876, président du conseil régional de nombreuses années et bâtonnier de Bordeaux de 1832 à 1834) et national (ministre en 1839-1840, en 1848, en 1849 ; vice-président du Conseil et ministre de la Justice de 1871 à 1873 ; ministre de la Justice en 1875, puis président du Conseil en 1876 et de nouveau en 1877-1879 ; sénateur inamovible en 1876 ; bâtonnier de Paris de 1862 à 1864 et élu à l'Académie française en 1863). Il fut l'un des inspirateurs de la loi relative à l'établissement des grandes lignes de chemin de fer en France de 1842 en tant que président de la Commission à l'Assemblée Nationale, impulsa le Plan Freycinet en 1878 et fut un des artisans de plusieurs constitutions françaises (1848, le projet de 1873, les lois constitutionnelles de 1875). Issu de la famille orléaniste libérale, il fit allégeance à la république en 1848 et réaffirma son attachement aux principes républicains en 1871, devenant ainsi un des leaders du parti Centre Gauche, qui permit la consolidation de la IIIe République après le .
  • Eugène Fromentin : Né et mort à La Rochelle (1820-1876), fut un peintre et écrivain orientaliste fécond.
  • William Bouguereau : Né et mort à La Rochelle (1825-1905), peintre académique de la fin du XIXe siècle, membre de l'Académie des Beaux-Arts.
  • Eugène Biraud : Né en 1825 à Saint-Georges-du-Bois, près de Surgères, mort en 1908 ; considéré comme le « père de la coopération laitière », il est le fondateur de la toute première laiterie coopérative de France qui eut lieu le 13 janvier 1888.

Personnalités du XXe siècle

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Personnalités contemporaines des XXe et XXIe siècles

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Pour approfondir

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Repères bibliographiques

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(Par ordre alphabétique des auteurs)

Ouvrages généraux sur le département (liste indicative)

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  • Combes (Jean) et Daury (Jacques) (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, Tours, éditions du Terroir, 1985.
  • Flohic (Jean-Luc) (ouvrage collectif sous la direction de), Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Flohic éditions, collection « Le patrimoine des communes », tomes 1 et 2, 2002.
  • Gautier (M.A.), Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime (réédition de la Statistique du département de la Charente-Inférieure publiée en 1839), Saintes, Les Chemins de la Mémoire éditions.
  • Luc (Jean-Noël) (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, éditions Bordessoules, 1981.

Ouvrages spécialisés sur l'économie et la géographie du département (liste indicative)

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  • Beteille (Roger) et Soumagne (Jean) (mise en coordination par), La Charente-Maritime aujourd'hui - Milieu, économie, aménagement, Jonzac, publications de l'Université Francophone d'Été, 1987.
  • Blier (Gérard), Histoire des transports en Charente-Maritime, Le Croît-vif, Collections Documentaires, 2003. (ISBN 2-907967-80-0)
  • Grelon (Michel), Saintonge, pays des huîtres vertes, La Rochelle, éditions Rupella, 1978.
  • Julien-Labruyère (François), Paysans charentais - Histoire des campagnes d'Aunis, Saintonge, Jonzac, et bas Angoumois - Tome 1 : Économie rurale et Tome 2 : Sociologie rurale, La Rochelle, éditions Rupella, 1982.
  • Papy (Louis), Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Paris, Flammarion, 1984.
  • Pinard (Jacques), Les Industries du Poitou et des Charentes, Poitiers, SFIL & Imprimerie Marc Texier, 1972.

Ouvrages spécialisés sur l'histoire du département (liste indicative)

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  • Mickaël Augeron et Olivier Caudron, dir., La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face à l’esclavage, Paris, Les Indes savantes, 2012, 340 p.
  • Mickaël Augeron, Sylvie Denis et Louis-Gilles Pairault, dir., Entre terres et mers : la Charente-Maritime dans la Grande Guerre (1914-1918), La Crèche, La Geste, 2018, 537 p.
  • Jean Combes (ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements - La Charente-Maritime, Tours, éditions du Terroir, 1985.
  • Delayant (Léopold), Histoire du département de la Charente-Inférieure, La Rochelle, H. Petit, libraire-éditeur, 1872.
  • Deveau (Jean-Michel), Histoire de l'Aunis et de la Saintonge, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? ».
  • Ducluzeau (Francine) (ouvrage collectif sous la coordination de), Histoire des Protestants charentais (Aunis, Saintonge, Angoumois), Le Croît vif, 2001.
  • Duguet (Jacques) et Deveau (Jean-Michel), L'Aunis et la Saintonge : histoire par les documents, CRDP, 1977.
  • Jean-Louis Flohic (ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Paris, éditions Flohic, 2002.
  • Genet (Christian), Les deux Charentes au XXe siècle : 1945-2000, Aubin Imprimeur, 2007.
  • Genet (Christian) et Moreau (Louis), Les deux Charentes sous l'Occupation et la Résistance, La Caillerie, Gémozac, 1983.
  • Julien-Labruyère (François), A la recherche de la Saintonge maritime, La Rochelle, éditions Rupella, 1982.
  • Lormier (Dominique), La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Saint-Paul, Éditions Lucien Souny, 2007.
  • François de Vaux de Foletier, Histoire d'Aunis et de Saintonge, Princi Negue, 2000.

Ouvrages spécialisés sur la toponymie de la Charente-Maritime

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  • Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, Saint-Jean-d'Angély, éditions Bordessoules, 2003, 348 pages. (ISBN 2-913471-65-X)
  • Duguet (Jacques), Noms de lieux des Charentes, Paris, éditions Bonneton, 1995. (ISBN 2-86253-185-5)

Guides touristiques sur le département

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  • La Charente-Maritime pour les curieux, éditions Le Passage des heures, 2016.
  • Le Petit Futé Charente-Maritime 2012, le Petit Futé, Paris, 13e édition, 2012.
  • Le Guide Vert, La Charente-Maritime, Guide Michelin, 2008.
  • Le Guide Vert, Poitou, Vendée, Charentes, Michelin - éditions du Voyage, parution 2000.
  • Rieupeyrout Jean-Louis, Poitou-Charentes, Nathan/Guides Delpal, 1987.

Articles de la presse régionale et locale

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  • Quotidien régional Sud-Ouest, édition Charente-Maritime, (agences de presse de La Rochelle, Royan et Saintes).
  • Hebdomadaire d'informations locales L'Hebdo de la Charente-Maritime, (siège d'édition de Surgères).
  • Hebdomadaire d'informations locales Le Littoral de la Charente-Maritime, (siège d'édition de Marennes).
  • Hebdomadaire d'informations locales Le Phare de Ré (siège d'édition de Saint-Martin-de-Ré).
  • Hebdomadaire d'informations locales L'Angérien libre (siège d'édition de Saint-Jean-d'Angély).

Notes et références

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  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Ces arrondissements sont par ordre alphabétique les suivants : Jonzac, Rochefort, La Rochelle, Saint-Jean-d'Angély et Saintes.
  3. Il se situe en effet après les départements de la Gironde, des Landes, de la Dordogne, des Pyrénées-Atlantiques et de la Vienne - [source : Insee].
  4. Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi le département de la Charente-Maritime peut être rattaché à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
  5. , étant distancée par Sainte-Marie-de-Ré et La Flotte où, d'ailleurs avec cette dernière, elle forme une agglomération urbaine dénommée unité urbaine de La Flotte.
  6. Elle forme une commune à part entière et appartient au canton de Rochefort-Nord; en 2009, sa population s'élève à 227 habitants.
  7. La superficie totale de l'île d'Oléron telle qu’elle est retenue par l’Insee est de 174,39 km2, dont 106,12 km2 pour le canton de Saint-Pierre-d'Oléron et 68,27 km2 pour le canton de Le Château-d’Oléron.
  8. En 2009, la population de l’île d’Oléron est de 21 699 habitants selon l'Insee.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Dans le département voisin de la Charente, il est également appelé Charanta dans le dialecte limousin de la langue occitane.
  11. Dans le département de la Charente, sept communes riveraines du fleuve ont accolé le nom de la Charente à leur toponyme. Il s'agit par ordre alphabétique des communes suivantes : Angeac-Charente, Bourg-Charente, Châteauneuf-sur-Charente, Montignac-Charente, Saint-Quentin-sur-Charente, Saint-Yrieix-sur-Charente et Verteuil-sur-Charente tandis qu'en Charente-Maritime, six communes sont concernées : Brives-sur-Charente, Bussac-sur-Charente, Dompierre-sur-Charente, Saint-Nazaire-sur-Charente, Salignac-sur-Charente et Tonnay-Charente.

Références

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  1. a et b Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
  2. Carte IGN sous Géoportail.
  3. Louis Desgraves mentionne clairement cette appellation « le pertuis de Maumusson, le pertuis d'Antioche et le pertuis breton délimitent l'archipel charentais formé par les îles d'Aix, Madame, Ré et Oléron » in Louis Desgraves, Connaitre la Charente-Maritime, éditions Sud-Ouest, Luçon, 1991, p. 3 ; sur ce sujet, voir également la mention du professeur Roger Facon, éminent géographe de l'Institut de Géographie de Poitiers, qui a écrit dans la très sérieuse revue Persée un excellent article sur l'île Madame et qui indique clairement cette appellation de l'archipel charentais dans l'introduction de son article (mis sous pdf [1]).
  4. Charles N., Guide géologique de la Charente-Maritime, Omniscience, , 256 p. (ISBN 979-1097502485, lire en ligne)
  5. « Numero Special Etude Géologique abregee de la Charente Maritime », sur societesciences17.org (consulté le )
  6. Charles N., Curiosités géologiques de l'Aunis et de la Saintonge, Orléans/Rennes, Editions Apogée-BRGM Editions, , 112 p. (ISBN 978-2-84398-408-2, 2-84398-408-4 et 978-2-7159-2529-8, OCLC 800924965).
  7. « Zonage sismique de la France - Le Plan Séisme », sur planseisme.fr (consulté le )
  8. Le département compte 4 réserves naturelles nationales et 4 réserves naturelles régionales en 2009 Les réserves naturelles de France. En 2003, la superficie des réserves naturelles atteignait 2 992 ha, ce qui était la plus grande superficie des départements du littoral atlantique Insee [PDF].
  9. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  10. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  11. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  12. L'arrondissement de Jonzac a gagné 2 447 habitants entre 1999 et 2007, passant de 51 675 habitants à 54 122 habitants. Dans le même temps, l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély a enregistré un gain de 1 816 habitants, passant de 50 292 habitants à 52 108 habitants (source : Insee).
  13. Voir la carte ci-contre et sa légende - (source : Insee).
  14. http://www.charente-maritime.fr/marais salant.
  15. « Fabricants de bateaux, chantiers navals Charente-Maritime », sur france-entreprises.fr via Internet Archive (consulté le ).
  16. « portlarochelle.com/guide-des-p… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. « Accueil FR », sur Hermione.com (consulté le ).
  18. Loi du 4 septembre 1941 RELATIVE AU CHANGEMENT DE NOM DU DEPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFERIEURE QUI PORTERA DESORMAIS LE NOM DE CHARENTE-MARITIME (lire en ligne)
  19. Jean-Michel Le Corfec, La Vie d'autrefois en Charente, Éditions Sud Ouest, , 190 p. (ISBN 978-2-87901-841-6 et 2-87901-841-2, OCLC 212738715), p. 48
  20. a b c et d Jean Marie Cassagne et Mariola Korsak, « Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime », éditions Bordessoules, 2003, p. 115.
  21. La réforme judiciaire en Charente-Maritime et en Poitou-Charentes.
  22. Carte judiciaire de la Charente-Maritime.
  23. Document pdf de la presse locale en France.
  24. [2].
  25. « L'hebdo de Charente-Maritime | Le journal N°1 en Aunis » (consulté le )
  26. [3].
  27. « L'Agriculteur Charentais, Le média agricole et rural de Charente-Maritime », sur L'Agriculteur Charentais (consulté le ).
  28. Le poitevin-saintongeais réapparaît dans la liste des langues de France, langues d'oïl, début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du Ministère de la Culture, sous le libellé suivant : « poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais] ». DGLF - Ministère de la Culture.
  29. Liliane Jagueneau, Le parlanjhe de Poitou-Charentes-Vendée, p. 7-8.
  30. - Albert Dauzat (Les Patois, 1927, p. 142) parle de la limite : « entre les îles de Ré (parlers vendéens) et d’Oléron (parlers saintongeais du sud) » - Raymond Doussinet (Le Parler savoureux de Saintonge, 1958, p. 21) : « L’île de Ré se rattache plutôt au patois poitevin, l‘île d’Oléron au patois charentais ».
  31. Brigitte Horiot (Les parlers du Sud-Ouest, dans : Français de France et Français du Canada : Les parlers de l’Ouest de la France, du Québec et de l’Acadie, Centre d’Études Linguistiques Jacques Goudet, université Lyon-III, 1995, p. 226) parlant du secteur compris entre L’Île-d’Elle, Courçon-d’Aunis, Péré, Saint-Marie-de-Ré et Les Portes-en-Ré, écrit : « On constate que cette partie nord du département de la Charente-Maritime, surtout l’île de Ré, a tendance à se rattacher à la Vendée et, plus généralement, au poitevin ».
  32. Raymond Doussinet (Le paysan charentais dans ses bots, 1963) dans la carte du « patois saintongeais » qu’il met en première page de son second ouvrage (1963) indique la mention « zone de transition » entre d’une part les localités de Tonnay-Boutonne et de Saint-Jean-d’Angély (à tendance saintongeaise) et d’autre part les localités de Surgères, de Loulay et d’Aulnay (à tendance poitevine).
  33. Voir les arguments qui rendent davantage plausible sa naissance vers 1580 : [PDF] Jean Liebel, On a vieilli Champlain, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 32, no 2, 1978, p. 229-237.
  34. « Un nouveau logo pour la Charente-Maritime », sur lepetiteconomiste.com, (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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