La Baume-d'Hostun — Wikipédia
La Baume-d'Hostun | |||||
Église du XIXe siècle et mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat | Marion Pelloux-Prayer 2020-2026 | ||||
Code postal | 26730 | ||||
Code commune | 26034 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baumois, Beaumoises | ||||
Population municipale | 592 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 22″ nord, 5° 13′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 760 m | ||||
Superficie | 8,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Drôme Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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La Baume-d'Hostun est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Baumois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La Baume-d'Hostun est située à 17 km de Romans, à 60 km de Grenoble.
Eymeux Saint-Lattier (Isère) | Saint-Lattier (Isère) Saint-Hilaire-du-Rosier (Isère) | Saint-Hilaire-du-Rosier (Isère) Saint-Nazaire-en-Royans | ||
Eymeux Hostun | N | Saint-Nazaire-en-Royans | ||
O La Baume-d'Hostun E | ||||
S | ||||
Hostun | Hostun Rochechinard | Rochechinard |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers[1] :
- Col des Bois communaux ;
- la Madelanière ;
- la Montagne.
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Jean-en-Royans à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]L'autoroute A49 passe sur la commune. Elle enjambe la rivière Isère sur un pont mono-pylône de plus de 90 m de haut (dont le tablier est à 40 m au-dessus de l'Isère). Le pylône se trouve à l'emplacement du port du Perrier. L'autre rive est sur la commune de Saint-Lattier (où il y avait une auberge portant aussi le nom du Périer)[8][Qui ?][source insuffisante].
De part et d'autre de l'autoroute se placent les deux péages, ainsi que les aires de service de la Porte de la Drôme (ouest) et de Royans-Vercors (est)[1].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Baume-d'Hostun est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,1 %), forêts (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), zones urbanisées (4,1 %), cultures permanentes (1,4 %), eaux continentales[Note 2] (1 %), prairies (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bois de Gervans
- Fauchez
- Gallat
- Gervans
- Grand Gervans
- Grange Vieille
- la Forêt
- la Gabelle
- la Grande Grange
- la Paire
- la Verdure
- le Château
- les Blaches de Triors
- les Chailles
- les Charbonnières
- les Charbonnières
- les Lydes
- les Massotiers
- les Orards
- les Paillonnières
- les Préaux
- les Richards
- les Routes
- les Royets
- les Sablons
- les Vachons
- le Trou du Loup
- Planpalais
- Zone artisanale des Monts du Matin
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1050 : Balmas (cartulaire de Romans [Saint-Barnard], 13 bis).
- 1070 : Balmas de Roianis (cartulaire de Romans [Saint-Barnard], 16 bis).
- 1174 : villa de Balmis (cartulaire de Léoncel, 24).
- 1386 : Balma Osteduni (choix de documents, 204).
- 1430 : La Balme d'Otun (doc. inéd., 359).
- 1485 : Balma de Hosteduno (Fr. Marc., I, 52).
- 1571 : La Baume Dotun (archives de la Drôme, E 3741).
- 1584 : La Baulme d'Aultun (Piémond, 193).
- 1788 : La Baume d'Autun (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : La Baume d'Hostun, commune du canton de Bourg-de-Péage.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Baume : du gaulois balma « grotte peu profonde, abri-sous-roche, caverne » et qui a également donné « balme ». Bien qu'apparu en même temps que ce dernier dans toute la France, il n’a été conservé que par l'occitan. Le mot est attesté surtout en toponymie[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Une section de voie romaine[15].
La magna strada ou chemin ferat (feré), ou route de l'étain, était sur un axe nord-sud antique. Il passait à Rochebrune puis à Rochechinard à l'est de Musan. Le chemin d'Hostun (à l'ouest de Musan) en était une variante. Ce chemin permettait de ne pas quitter le territoire des Allobroges et des Voconces[16][Qui ?][source insuffisante],[8][Qui ?][source insuffisante].
La rive de l'Isère à La Baume est l'une des hypothèses de l'emplacement de Ventia (Lacour, Vincent)[8][Qui ?][source insuffisante].
Pour Henri Desahes, le Royans gallo-romain, bien que colonisé depuis la plaine malgré une résistance visible, était tourné vers Vienne plutôt que vers Die ou Valence. Il aurait été un pagus allobroge selon la revue drômoise 1981[8][Qui ?][source insuffisante].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[14] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était un fief des Dauphins.
- XIVe siècle : possession des Hostun.
- Vers 1440 : possession d'une branche cadette des Hostun, dite « des marquis de la Baume d'Hostun ».
- 1712 : ceux-ci, obtenant l'érection de la terre d'Hostun en duché, y font entrer celle de la Baume-d'Hostun (voir Hostun).
1689 (démographie) : 55 chefs de famille[14].
Avant 1790, la Baume-d'Hostun était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence, et du bailliage de Saint-Marcellin. Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au curé et dont la cure était de la collation de l'évêque diocésain[14].
L'ancien mandement d'Hostun était de grande surface. Il comprenait les paroisses d'Hostun, Eymeux, Saint-Nazaire, La Motte-Fanjas, Saint-Thomas, Saint-Just-de-Claix, Oriol, Saint-Martin et Saint-Jean[8][Qui ?][source insuffisante].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]Comprise en 1790 dans le canton d'Hostun, cette commune fait partie de celui du Bourg-de-Péage depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune de La Baume-d'Hostun est membre de quatre groupements[19] :
- la Communauté d'agglomération Valence Romans Agglo,
- le Syndicat d'irrigation drômois,
- le Syndicat intercommunal de l'Écancière,
- le Syndicat départemental d'énergies de la Drôme (énergie SDED).
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[20].
Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 592 habitants[Note 3], en évolution de +5,34 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Loisirs
[modifier | modifier le code]- Randonnées (sentiers balisés)[15].
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : pâturages (ovins, caprins), céréales, tabac, noix de Grenoble[15].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Accès au parc du Vercors[15].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Village sur butte[15].
- Château ruiné[15].
- Maison noble avec tour[15].
- Fermes de pierre ocre[15].
- Église Saint-Antoine, composite du XIXe siècle[15].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Cascade[15] ;
- gouffre (au sud)[1] ;
- réserve pour la faune aquatique[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]La Baume-d'Hostun possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étude réalisée par Denys Faure, dans la revue trimestrielle du cercle généalogique de Romans, Bourg-de-Péage et la Drôme des Collines[8][Qui ?][source insuffisante].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel
- La Baume-d'Hostun sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Baume-d'Hostun et Saint-Jean-en-Royans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Revue trimestrielle du cercle généalogique de Romans, Bourg de Péage et la Drôme des Collines. Étude réalisée par Denys Faure.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 26 (La Baume d'Hostun).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Baume-d'Hostun.
- Reynaud, Le Royans d'avant l'an mil, Lienhart, 1999.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- https://www.mairesdeladrome.fr/wp-content/uploads/2021/07/ANNUAIRE-MAIRES-2021.pdf Page 25.
- « Liste des groupements de La Baume-d'Hostun », sur comersis.fr (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.