Labrodon — Wikipédia

Labrodon est un genre éteint de poissons de la famille des Labridae.

Ce genre éteint se rapproche des Labridae actuels que l'on peut trouver dans les mers tropicales.

Historique du genre

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Le genre apparaît à l'Éocène inférieur, atteint son apogée au Miocène puis décroît et s'éteint complètement au Pliocène.

L'ensemble des Labrodon du Miocène moyen[1] que l'on peut trouver dans les faluns présentent plusieurs espèces, qui sont souvent regroupées sous la désignation de Labrodon pavimentatum. Le genre est signalé en France, en Italie puis en Angleterre, en Allemagne, aux Canaries, aux Açores et au Portugal.

Des fossiles de plaques dentaires[2],[3] sont découverts par plusieurs scientifiques : Paul Gervais[4],[5], Marie Rouault et I. Cocchi. Ces derniers les rapprochèrent des Labridae en leur donnant divers noms : Labrodon pour Paul Gervais (1857), Nummopalatus pour Marie Rouault (1858)[6],[7] et Pharyngodopilus pour I. Cocchi[8],[9] (1864).

Liste des espèces

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Notes et références

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  1. Par exemple dans le Miocène du Portugal.
  2. Dents pharyngiennes. S. Jonet indique que La dentition des Labridae est en effet caractéristique et constituée de plaques phanyngiennes sub-triangulaires composées de petites dents jointives, aplaties, arrondies ou subovalaires. Les dents fonctionnelles triturantes ont sous elles une ou plusieurs plaques identiques de remplacement. Ces plaques pharyngiennes peuvent être simples ou doubles à chaque mâchoire, ce qui conduisit à la séparation de diverses familles.
  3. Jonet, Simon 1968, Notes d'ichthyologie miocène portugaise. IV. Les Labridae. Soc. Geol. Port., Bol., _1_6_:3, 209-220, 1 pl. [1]
  4. Il décrit en 1857 un os pharyngien inférieur pour lequel il crée le genre Labrodon et l'espèce Labrodon pavimentatum.
  5. Paul Gervais, Note à l'Académie de Montpellier, 1857, Mémoires de la Société Scientifique Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, Tome III, 1855-1857,  p. 513
  6. Marie Rouault, Note sur les Vertébrés fossiles des terrains sédimentaires de l'ouest de la France, Comptes rendus, Académie des sciences, 1858, p. 100. [2]
  7. Elle décrit en 1858 deux petites plaques dentaires composées de nombreuses séries de dents palatines ... » pour lesquelles elle crée le genre Nummopalatus et l'espèce Nummopalatus edwardsius.
  8. (it) I. Cocchi, Monografia dei Pharyngodopilidae. Nuova famiglia di Pesci Labroidi, Firenze, 1864, 88, p. 6.
  9. En 1864, I. Cocchi sépare des vrais Labridae une nouvelle famille, celle des Pharyngodopilidae. Elle comprenait pour lui quatre espèces de quatre genres différents : Pharyngodopilus Cocchi, dont la mâchoire supérieure comporte 2 plaques pharyngiennes, Taurinichthys Cocchi, Phyllodus Agassiz et Egertonia Cocchi où ces deux plaques supérieures sont soudées en une seule. En 1875, Henri Émile Sauvage, considère que « l'on ne peut pas maintenir dans une même famille des genres ayant une plaque pharyngienne supérieure avec ceux en possédant deux »Henri Émile Sauvage, Note sur le genre Nummoplatus et sur les espèces de ce genre trouvées dans les terrains tertiaires de la France, Bulletin de la Société géologique de France, 3e série, t. III, p. 613, pl. xxn-xxm ; 1875.,Henri Émile Sauvage, Étude sur les poissons des faluns de Bretagne, Mémoires de la Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire, 1880. p. 37. Il sépare donc les divers genres en deux familles : celle des Pharyngodopilidae se réduisant au seul genre Pharyngodopilus Cocchi auquel il substitue le nom plus ancien de Nummopalatus Rouault, qui possède deux plaques pharyngiennes supérieures et celle des Phyllodidae comportant une seule plaque supérieure et qui groupe les genres Phyllodus Agassiz, Paraphyllodus Sauvage, Taurinichtys Cocchi et Egertonia Cocchi.
  10. [3]

Bibliographie

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  • (pt) G. Zbyszewski, F. Moitinho de Almeida, Os peixes miocénicos portugueses, Commission du service géologique de Portugal, T. XXXI, 1950; p. 71.
  • (pt) A. R. Serralheiro, Contribuição para o conhecimento da fauna ictiológica do Miocénio marinho de Portugal, Revista da Facul. de Cienc. de Lisboa. 3e série, Tome IV, 1954; p. 88