Last Life in the Universe — Wikipédia

Last Life in the Universe

Titre original เรื่องรัก น้อยนิด มหาศาล
Ruang rak noi nid mahasan
Réalisation Pen-ek Ratanaruang
Scénario Pen-ek Ratanaruang
Prabda Yoon
Pays de production Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Genre Comédie dramatique, Film d'amour, Policier, Romance
Durée 112 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Last Life in the Universe (เรื่องรัก น้อยนิด มหาศาล / Ruang rak noi nid mahasan) est un film nippo-thaïlandais réalisé par Pen-ek Ratanaruang, sorti en 2003[1],[2].

Japonais installé à Bangkok, Kenji mène une vie solitaire, seulement ponctuée par son travail routinier de bibliothécaire et ses multiples – et infructueuses – tentatives de suicide. Un soir, son frère Yukio fait irruption chez lui, accompagné d'un autre homme, Takashi. Soudain, l'intrus dégaine une arme et tire à bout portant sur son compagnon. Menacé à son tour, Kenji a juste le temps de s'emparer d'un revolver et d'abattre l'assassin de son frère. Fuyant à travers la nuit, Kenji croise Noi, une jeune prostituée dont la sœur Nit vient d'être tuée dans un accident de voiture. Alors que tout les sépare, y compris la barrière de la langue, ces deux êtres déboussolés vont apprendre à se connaître et, peut-être, à s'aimer…

Fiche technique

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Autour du film

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  • Le tournage s'est déroulé à Bangkok et Pattaya, en Thaïlande.
  • Les deux actrices Sinitta Boonyasak et Laila Boonyasak [7]qui interprètent Noi et Nid sont réellement sœurs.
  • Lors d'une scène dans la bibliothèque, on peut voir une affiche d'Ichi the Killer, film réalisé par Takashi Miike en 2001 et dans lequel Tadanobu Asano tenait déjà le rôle principal. Takashi Miike fait justement une petite apparition en tant que yakuza vers la fin du film, aux côtés de Sakichi Satô, le scénariste d' Ichi the Killer, dans lequel il tenait également un petit rôle.
  • Le titre du film n'apparaît qu'à la 32e minute.
  • Passionné de lecture, le personnage de Tadanobu Asano campe ici le rôle d'un bibliothécaire. La même année, dans Café Lumière, il interprétera celui d'un propriétaire de librairie de quartier.
  • Yukio Mishima, l'auteur du livre Le Lézard noir[8] que l'on peut voir dans le film, s'est fait seppuku, ce qui expliquerai pourquoi le personnage de Kenji aux multiples et infructueuses tentatives de suicide[9],[10] aime particulièrement cet auteur.
  • Les yakuzas en provenance d'Ōsaka embarquent à la porte 69, clin d'œil à 6ixtynin9, l'un des précédents films du cinéaste.
  • Last Life in the Universe représenta officiellement la Thaïlande lors des Oscars 2003.

Récompenses et distinctions

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Notes et références

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  1. Jean-Philippe Tessé, « La ligne de flottaison », Les Cahiers du cinéma n°588,‎ , p. 51 (ISSN 0008-011X)
  2. Darras Matthieu, « Last life in the universe », Positif, no 518,‎ , p. 45 (ISSN 0048-4911)
  3. « Last Life in the Universe », sur orient-extreme.net
  4. « Last life in the Universe », Studio (n°212),‎ , p. 166 (ISSN 0982-8354)
  5. « Last life in the universe », sur telerama.fr, Télérama
  6. (en) Stephen Holden, « FILM REWIEW ; Asians With Nothing to Lose in Translation », sur nytimes.com, New-York Times,
  7. « Last Life in the Universe », Studio (n°198),‎ , p. 35 (ISSN 0982-8354)
  8. « "Last Life in the Universe": La cohabitation forcée d'un bibliothécaire morbide et d'une jolie prostituée », sur lemonde.fr, Le Monde,
  9. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), Foyer, Nostalgie et Mémoire : le remède à la crise identitaire dans le Nouveau Cinéma Thaïlandais (pages 127 à 144) par Anchalee Chaiworaporn / Pen-ek Ratanaruang : Le foyer familial est toujours le dernier endroit sûr (pages131 à 141) / Home, Nostalgia and Memory: The Remedy of Identity Crisis in New Thai Cinema (pages 145 à 158) / Pen-ek Ratanaruang: Home Is Always A Final Safe Place (pages 149 à 155)
  10. (en) Anchalee Chaiworaporn, « Home, Nostalgia and Memory: The Remedy of Identity Crisis in New Thai Cinema (pages 108 à 123) / Pen-ek Ratanaruang: Home Is Always A Final Safe Place (pages 113 à 119) », sur academia.edu,
  11. Arnaud Leveau, « Hauts et bas du cinéma thaïlandais », Gavroche Thaïlande, no 120,‎ , p. 65 (lire en ligne)

Liens externes

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