Laurent Lafaurie de Monbadon — Wikipédia

Laurent Lafaurie de Montbadon
Fonctions
Président du Conseil général de la Gironde
-
Pair de France
-
Membre du Sénat conservateur
-
Maire de Bordeaux
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par
Laurent Lafaurie de Monbadon est le {{1er}} de cette liste des maires de Bordeaux au {{XIXe siècle}}, plaque place Pey-Berland, Bordeaux.

Laurent Lafaurie, comte de Monbadon, né à Bordeaux le , mort le à Bordeaux, est un militaire et un homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Il naît à Bordeaux le , fils de Christophe de Lafaurie de Monbadon, écuyer, comte de Montcassin, et de demoiselle J.-A. de Lalande.

Il suit la carrière des armes : sous-lieutenant au Régiment de Dauphin-Cavalerie en 1772, capitaine au Régiment de Royal-Piémont Cavalerie en 1777, mestre de camp en second au Régiment d'Auvergne-Infanterie le et enfin colonel de ce régiment en 1788.

En 1789, il est membre des assemblées de la noblesse de Bordeaux et d'Albret. Durant la Terreur, il est arrêté et emprisonné comme noble le 13 floréal an II (2 mai 1794). Cependant la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) entraîne sa libération et la restitution de tous ses biens[2].

Il fait la plus grande partie des campagnes de la Révolution et de l'Empire.

Il est conseiller général de la Gironde du 1er thermidor an VIII () à 1807.

Il est nommé maire de Bordeaux le et le reste jusqu'en 1809, date de sa nomination au Sénat conservateur. Il administre avec zèle la ville, fait fermer les maisons de jeux, et avec le concours de l'archevêque (Charles François d’Aviau du Bois de Sansay), établit six écoles gratuites sous la direction des Frères des Écoles chrétiennes.

Il est décoré le , est créé chevalier de l'Empire le puis comte de l'Empire le (avec majorat à partir du ).

En , il est élu candidat au sénat conservateur par le collège électoral de la Gironde.

En 1808, il est gouverneur du palais impérial à Bordeaux lorsqu'il est nommé membre du Sénat conservateur le . En 1811, il est fait colonel d'infanterie.

Lors de la Première Restauration, à la création de la Chambre des pairs le , il est fait pair de France, et est fait chevalier de Saint-Louis le 30 août la même année.

Promu maréchal de camp (équivalent au grade actuel de général de brigade) le , il se tient à l'écart pendant les Cent-Jours, ce qui lui vaut de retrouver son fauteuil à la Chambre des pairs lors de la Seconde Restauration. Il y vote la mort pour le maréchal Ney lors de son procès.

De 1818 à 1829, puis de 1831 à 1833, il siège à nouveau au conseil général de la Gironde, qu'il préside de 1818 à 1827. En 1820, il préside de même le collège électoral du département. Il contribue par son influence à la construction du beau pont de Cubzac-les-Ponts en 1834. Il possédait le domaine du château Terrefort (aujourd'hui Terrefort-Quancard), hérité de son épouse Rosalie Chaperon de Terrefort.

Il est commandeur de la Légion d'honneur en 1821, puis Grand Officier en 1824.

Il meurt le à Bordeaux.

Distinctions

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Figure Blasonnement
Armes du chevalier Lafaurie Monbadon et de l'Empire

Tiercé en fasce d'or, de gueules & d'azur, l'or aux trois étoiles de sinople posées en fsace ; le gueules au signe des chevaliers ; l'azur au léopard grimpant d'or.[6],[4]

  • Livrées : rouge, blanc et verd ; le verd dans les bordures seulement[6]
Armes du comte Lafaurie Monbadon et de l'Empire

Coupé, le premier parti des comtes sénateurs et d'or aux trois étoiles de sinople en fasce, le deuxième d'azur au léopard grimpant d'or.[6],[4]

  • Livrées : couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement[6]
Armes du comte de Lafaurie de Monbadon, pair de France,

Coupé: au 1, d'or, à trois étoiles rangées de sinople; au 2, d'azur, au léopard lionné d'or.[7],[3]

Supports
Deux léopards lionnés[8].

Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Histoire des maires de Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 523 p. (lire en ligne), page 277
  3. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  4. a b et c Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  5. « Cote LH/1431/81 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. a b c et d « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. », 1808-1815., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  7. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  8. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, (lire en ligne), p. 6-7 : « La Faurie de Monbadon (Laurent, comte) »

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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