Laurent Lafaurie de Monbadon — Wikipédia
Président du Conseil général de la Gironde | |
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Pair de France | |
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Membre du Sénat conservateur | |
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Maire de Bordeaux | |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | Homme politique, militaire |
Grade militaire | |
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Distinctions | |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 8 YD 2025)[1] |
Laurent Lafaurie, comte de Monbadon, né à Bordeaux le , mort le à Bordeaux, est un militaire et un homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il naît à Bordeaux le , fils de Christophe de Lafaurie de Monbadon, écuyer, comte de Montcassin, et de demoiselle J.-A. de Lalande.
Il suit la carrière des armes : sous-lieutenant au Régiment de Dauphin-Cavalerie en 1772, capitaine au Régiment de Royal-Piémont Cavalerie en 1777, mestre de camp en second au Régiment d'Auvergne-Infanterie le et enfin colonel de ce régiment en 1788.
En 1789, il est membre des assemblées de la noblesse de Bordeaux et d'Albret. Durant la Terreur, il est arrêté et emprisonné comme noble le 13 floréal an II (2 mai 1794). Cependant la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) entraîne sa libération et la restitution de tous ses biens[2].
Il fait la plus grande partie des campagnes de la Révolution et de l'Empire.
Il est conseiller général de la Gironde du 1er thermidor an VIII () à 1807.
Il est nommé maire de Bordeaux le et le reste jusqu'en 1809, date de sa nomination au Sénat conservateur. Il administre avec zèle la ville, fait fermer les maisons de jeux, et avec le concours de l'archevêque (Charles François d’Aviau du Bois de Sansay), établit six écoles gratuites sous la direction des Frères des Écoles chrétiennes.
Il est décoré le , est créé chevalier de l'Empire le puis comte de l'Empire le (avec majorat à partir du ).
En , il est élu candidat au sénat conservateur par le collège électoral de la Gironde.
En 1808, il est gouverneur du palais impérial à Bordeaux lorsqu'il est nommé membre du Sénat conservateur le . En 1811, il est fait colonel d'infanterie.
Lors de la Première Restauration, à la création de la Chambre des pairs le , il est fait pair de France, et est fait chevalier de Saint-Louis le 30 août la même année.
Promu maréchal de camp (équivalent au grade actuel de général de brigade) le , il se tient à l'écart pendant les Cent-Jours, ce qui lui vaut de retrouver son fauteuil à la Chambre des pairs lors de la Seconde Restauration. Il y vote la mort pour le maréchal Ney lors de son procès.
De 1818 à 1829, puis de 1831 à 1833, il siège à nouveau au conseil général de la Gironde, qu'il préside de 1818 à 1827. En 1820, il préside de même le collège électoral du département. Il contribue par son influence à la construction du beau pont de Cubzac-les-Ponts en 1834. Il possédait le domaine du château Terrefort (aujourd'hui Terrefort-Quancard), hérité de son épouse Rosalie Chaperon de Terrefort.
Il est commandeur de la Légion d'honneur en 1821, puis Grand Officier en 1824.
Il meurt le à Bordeaux.
Titres
[modifier | modifier le code]- Chevalier Lafaurie Monbadon et de l'Empire (à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du , Burgos) ;
- Comte Lafaurie Monbadon et de l'Empire (lettres patentes du , Paris) ;
- Institution de majorat attaché au titre de comte (décret du , lettres patentes du , signées à Amsterdam) ;
- Pair de France[3],[4] :
- Pair « à vie » par l'ordonnance du ,
- Titre de comte-pair « à vie » le , (lettres patentes du ).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Légion d'honneur[5] :
- Légionnaire (), puis,
- Officier (), puis,
- Commandeur (), puis,
- Grand officier de la Légion d'honneur () ;
- Chevalier de Saint-Louis ().
Figure | Blasonnement |
Armes du chevalier Lafaurie Monbadon et de l'Empire Tiercé en fasce d'or, de gueules & d'azur, l'or aux trois étoiles de sinople posées en fsace ; le gueules au signe des chevaliers ; l'azur au léopard grimpant d'or.[6],[4] | |
Armes du comte Lafaurie Monbadon et de l'Empire Coupé, le premier parti des comtes sénateurs et d'or aux trois étoiles de sinople en fasce, le deuxième d'azur au léopard grimpant d'or.[6],[4] | |
Armes du comte de Lafaurie de Monbadon, pair de France, Coupé: au 1, d'or, à trois étoiles rangées de sinople; au 2, d'azur, au léopard lionné d'or.[7],[3] |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Histoire des maires de Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 523 p. (lire en ligne), page 277
- François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
- « Cote LH/1431/81 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. », 1808-1815., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, (lire en ligne), p. 6-7 : « La Faurie de Monbadon (Laurent, comte) »
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- 17e régiment d'infanterie (France) ;
- Liste des maires de Bordeaux ;
- Liste des conseillers généraux de la Gironde ;
- Conseil général de la Gironde ;
- Liste des membres du Sénat conservateur ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des chevaliers de l'Empire ;
- Armorial des comtes sénateurs de l'Empire
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Laurent de La Faurie de Monbadon », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « BB/29/970 page 265. », Titre de chevalier accordé à Laurent Lafaurie Monbadon, à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur. Burgos ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
- « BB/29/974 page 191. », Titre de comte accordé à Laurent Lafaurie Monbadon. Paris ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
- « BB/29/1003 pages 261-262. », Décret du permettant d'instituer un majorat attaché au titre de comte au profit de sieurs Lafaurie de Monbadon et Tascher et un majorat attaché au titre de baron au profit des sieurs Chabrol-Tournoille, Duroc-Brion, Clermont-Tonnerre., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
- « BB/29/1003 pages 270-273. », Institution de majorat attaché au titre de comte au profit de Laurent Lafaurie Monbadon, accordée par lettres patentes du , à Amsterdam., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Lafaurie (Laurent), comte de Monbadon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] (lire en ligne) ;
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, (lire en ligne), p. 6-7 : « La Faurie de Monbadon (Laurent, comte) » ;