Laval-en-Belledonne — Wikipédia
Laval-en-Belledonne | |
Vue générale depuis la tour de Montfallet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan |
Maire Mandat | Mireille Stissi 2020-2026 |
Code postal | 38190 |
Code commune | 38206 |
Démographie | |
Gentilé | Lavallois |
Population municipale | 1 009 hab. (2022 ) |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 15′ 14″ nord, 5° 56′ 00″ est |
Altitude | 630 m Min. 320 m (Gorge de Loury) Max. 2 623 m (Dent du Pra) |
Superficie | 25,33 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Le Moyen Grésivaudan |
Législatives | 5e circonscription de l'Isère |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.laval-en-belledonne.fr |
modifier |
Laval-en-Belledonne est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Lavallois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune de Laval-en-Belledonne est une petite commune de moyenne montagne située dans la vallée du Grésivaudan, à mi chemin entre les agglomérations de Grenoble et de Chambéry.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Froges | Les Adrets | Le Haut-Bréda | ||
N | ||||
O Laval-en-Belledonne E | ||||
S | ||||
Villard-Bonnot | Sainte-Agnès | Allemond |
Géologie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pipay_sapc », sur la commune de Theys à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 6,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 545,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal et le bassin versant du ruisseau de Laval ont une partie commune très importante.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Laval-en-Belledonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16,5 %), prairies (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), zones urbanisées (2,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
[modifier | modifier le code]- la Boutière
- le Fuzier
- le Mollard
- Planeyssard
- Prabert
- Vaugelas
- le Ruisseau
- Bérot
- la Gorge
- le Carnival
- le Taillat
- Lancelot
- le Bonnat
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Laval-en-Belledonne est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone n°3[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Par un décret du , la commune de Laval change de nom officiellement et devient Laval-en-Belledonne[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Autres périodes
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires[15]
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village une étoile 2015 »[18]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2022, la commune comptait 1 009 habitants[Note 2], en évolution de +2,33 % par rapport à 2016 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture, élevage, fromage
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Étienne, des XIe et XIIe siècles[23]
- Construite en époque romane et modifiée au XVe siècle et au XVIIe siècle, elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du , à l'exception de la chapelle des Alleman, classée par arrêté du [24]. Une fresque de la Vierge de Miséricorde du XVe siècle y est peinte à la mémoire des chevaliers dauphinois tués à la bataille de Verneuil (1424)[25],[26].
- La tour de Montfalet ou de Montfallet, autrefois appelée tour de Montfollet[23], est un donjon carré des XIIIe – XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [27].
- Le château est cité au XIIIe siècle « bastida vallis Sancti Stephani ». Il est reconstruit au XVIe siècle[23].
- Château de la Martelière ou Martellière.
- Les bassins[30].
- La centrale hydroélectrique de Haut Laval[31]. La centrale hydroélectrique de Loury, construite par Maurice Bergès pour exploiter le ruisseau de Laval, est la première centrale troglodyte. Elle a fonctionné jusqu'en 2015[32].
- La mine d'anthracite de la Boutière[33].
- Le lavoir du bourg.
- Église Saint-Étienne.
- Tour de Montfalet.
- Château de Gordes.
- Château de la Martelière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Le baron de Gordes, lieutenant-général, gouverneur du Dauphiné et seigneur de Laval, qui refusa de participer au massacre de la Saint-Barthélémy. Aussi, Joseph Paganon (1880-1937) fut maintes fois ministre. Il a ainsi pu réaliser de nombreux ouvrages : route menant à l'Alpe d'Huez, route du balcon de la chaîne de Belledonne, etc. Peu avant sa mort, les travaux d'une route de Laval jusqu'au Rivier d'Allemont (pour accéder à l'Oisans) avaient largement débuté, mais ne furent jamais finis, la guerre ayant stoppé tout avancement. Une place porte son nom dans le centre des villages de l'Alpe-d'Huez et de Laval, ainsi qu'une plaque au départ de la route de Villard-Notre-Dame.
Marie Dorin-Habert biathlète multi-médaillée de l'équipe de France (club des CO 7 Laux section nordique) a vécu à Laval.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | ||
---|---|---|
Détails | Armes de la famille Alleman, seigneurs de Laval, dauphinois[35] Le statut communal officiel de ce blason reste à déterminer |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Laval-en-Belledonne et Theys », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Laval-en-Belledonne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
- Site regroupant la liste des maires connu pour la ville de Laval-en-belledonne
- Arrêté du 23 mars 2018, JORF du 1er avril 2018.
- Page web officielle du conseil municipal de la ville
- Communiqué de presse par ANPCEN
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 332-336.
- « Eglise Saint-Etienne », notice no PA00117210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Albert Coats, « Les chapelles de l’église Saint Etienne de Laval en Dauphiné et la Vierge au manteau » [PDF] (consulté le ).
- Gilles Dubois, « Armorial des Chevaliers Dauphinois tués à la bataille de Verneuil en 1424 », (consulté le ).
- « Tour de Montfollet », notice no PA00117211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Sainte Gertrude, www.laval-en-belledonne.fr
- Château de la Martelière, www.laval-en-belledonne.fr (consulté le 6 janvier 2016)
- Bassins, www.laval-en-belledonne.fr
- Centrale, www.laval-en-belledonne.fr
- Programme des journées du Patrimoine 2018, Département de l'Isère. (.PDF)
- Mine de la Boutière, www.laval-en-belledonne.fr
- « La banque du blason2 - Tous vos sujets en décoration ! », sur La banque du blason2 (consulté le ).
- Voir ce nom dans la Liste des gouverneurs du Dauphiné.