Le Bignon — Wikipédia
Le Bignon | |||||
L'église et le bourg du Bignon. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Lieu | ||||
Maire Mandat | Loïc Planet 2023-2026 | ||||
Code postal | 44140 | ||||
Code commune | 44014 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bignonnais | ||||
Population municipale | 3 957 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 57″ nord, 1° 29′ 22″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 58 m | ||||
Superficie | 27,54 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Le Bignon (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | mairielebignon.fr | ||||
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Le Bignon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le Pays nantais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Bignon est situé à 16 km au sud de Nantes, au départ de l'autoroute A83 Nantes-Niort, qui permet de rejoindre l'autoroute A10, Paris-Bordeaux.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 824 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Bignon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Le Bignon[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), prairies (21,7 %), terres arables (16,2 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), cultures permanentes (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous les formes de Brigno en 1130[13], le Bugnon en 1287[14], Le Bignon au XVIIe siècle[15]. On retrouve le toponyme Bignon dans plusieurs endroits notamment en Anjou et Mayenne[16]. Le nom du Bignon viendrait du gaulois bugn : « source »[17]. Selon Jean-Yves Le Moing, cela peut se justifier par la position du bourg situé sur une pente, et le ruisselet qui y passe[13].
En gallo, la langue d'oïl locale, le nom de la commune s'écrit Le Beugnan[18] ou Le Bignon selon l'écriture ABCD[19]; Le Binyon selon l'écriture ELG ou L'Bignon selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [lbə.ɲã] ou [lbi.ɲɔ̃][20],[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Un micro toponyme la Fontaine aux Fées, plus officiellement appelé la Fontaine aux Moines, atteste depuis la première moitié du XVIIe siècle le souvenir d'un plausible culte aux divinités des eaux jaillissantes (ou des bois), culte qui aurait pu être à l'origine même de l'agglomération[22].
Des pierres polies ont été trouvées en plusieurs lieux de la commune, indiquant une occupation dès le néolithique. Près du village du Landreau, un micro-toponyme Tombelaine fait peut-être référence à un tombeau celtique. Le site du Silureday (ancien Silevreda) a livré un habitat de l'âge du fer.
Au Moyen Âge, la châtellenie de Touffou commande l'accès sud de Nantes : elle est l'une des forteresses qui protègent la frontière du duché de Bretagne. Elle est démantelée sous Louis XIII.
En 1788, la paroisse du Bignon compte environ 2000 âmes[23].
Le , le général Crouzat, commandant le poste de Roulière, écrit à son chef : « ...la patrouille de grenadiers que j'avais envoyés hier en avant du camp m'a rapporté qu'il y avait encore des habitants dans le village du Bignon, et que ce village n'était pas brûlé ! J'ai en conséquence fait partir ce matin, à 2 heures précises un bataillon et 8 chasseurs pour aller brûler ledit village, ce qui a été exécuté. Les fours ont été détruits, le feu a été mis aux moulins[24]... »
Le , son démembrement a donné naissance à la commune des Sorinières.
En 1914, 327 Bignonais partiront au front, pour une bonne part aux 64e, 264e et 65e régiments d'infanterie. 83 d'entre eux ne reviendront pas.
Emblèmes
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : De gueules à trois flacons d'or. Commentaires : Sceau de la juridiction du Bignon utilisé par E. Gervrier, seigneur du Bignon et des Bouteilles, en 1696 (brevet d'Hozier). Délibération municipale du . |
Devise
[modifier | modifier le code]La devise du Bignon est[réf. nécessaire] « Sagesse et progrès ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Selon le classement établi par l'Insee, Le Bignon fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[9]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[33].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]La commune est démembrée partiellement en 1865 pour la création des Sorinières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2021, la commune comptait 3 957 habitants[Note 6], en évolution de +7,91 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 935 hommes pour 1 905 femmes, soit un taux de 50,39 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye de Villeneuve, anciennement situés sur le territoire de la commune avant son démembrement ;
- Château de l'Epinay, reconstruit dans la première moitié du XIXe par Louis Joseph Julien de Mélient, maire du Bignon de 1815 à 1830[40].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Yann Doucet, Le Bignon à travers les siècles, 1999, Ed. Hérault, (ISBN 2-7407-0151-9).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 1983 et 1989.
- Réélu en 2001 et 2008.
- Réélu en 2020.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Bignon et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Bignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, 1990 - 480, , 480 p. (ISBN 978-2-903708-04-7), p.133.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Ernest Nègre -Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1068.[réf. incomplète].
- Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, , 231 p. (ISBN 978-2-86253-283-7), p. 128.
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Éditions Jean-Paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 55.
- Gérard Gouraud, Le Glossaire Do Parlanjhe su l'Bassin de Grand-Lieu
- « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
- « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- Thierry Jaumouillé, histoire et généalogie du Bignon tome 1 bis, article Les Temps de la légende au Bignon, page 25.
- Yann Doucet, op. cit., page 117.
- Yann Doucet, op. cit., page 179.
- Historique des maires, sur mairielebignon.fr
- Fiche généalogique Charles Marie D'AVIAU DE TERNAY, sur Geneanet.
- Fiche généalogique Gaétan d'AVIAU de TERNAY, sur Geneanet.
- Gaétan Philippe d'Aviau de Ternay, sur Man8rove
- Fiche généalogique Hubert M Elie Gaëtan D'AVIAU DE TERNAY, sur Geneanet.
- « Le Bignon. L'hommage à Paul Marnier », Presse Océan, (lire en ligne).
- « Martin Legeay devient maire honoraire », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Loïc Planet, le nouveau maire du Bignon, a pris ses fonctions », Ouest-France, (lire en ligne).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Bignon (44014) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- « Historique des maires », sur Mairie le Bignon (44) (consulté le ).