Le Chandelier d'or — Wikipédia
Le Chandelier d'or | ||||||||
la Menora, telle qu'elle figure sur l'Arc de Titus à Rome | ||||||||
Auteur | David Gibbins | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman d'aventures | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | anglais | |||||||
Titre | Crusader Gold | |||||||
Éditeur | Headline | |||||||
Collection | Jack Howard series | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | 2006 | |||||||
Nombre de pages | 339 | |||||||
ISBN | 0-7553-2423-4 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Anne-Carole Grillot | |||||||
Éditeur | First édition | |||||||
Date de parution | 2006 | |||||||
Nombre de pages | 400 | |||||||
ISBN | 2754002626 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Chandelier d'or (Crusader Gold) est un roman d'aventures écrit par David Gibbins en 2006. Il s'agit du deuxième tome du cycle consacré à l'archéologue Jack Howard. Le titre fait référence à la Menora, symbole du judaïsme arraché au Temple de Jérusalem lors de sa destruction par les Romains en 70. Titus, fils de l'empereur Vespasien, a rapporté ce chandelier d'or en trophée à Rome, sans que l'on sache ce qu'il est devenu depuis. Jack Howard se lance sur la piste de ce trésor perdu.
Résumé
[modifier | modifier le code]Le prologue raconte le triomphe de Titus à Rome, d'après la description que Flavius Josèphe en a fait dans la Guerre des Juifs[1]. Au VIe siècle, selon la chronique des Guerres de Justinien de Procope de Césarée, le général Bélisaire aurait ramené à Constantinople le trésor que Titus avait saisi à Jérusalem cinq siècles plus tôt[2]. Jack Howard espère trouver des traces de ce trésor, qui aurait pu être englouti lors du saccage de Constantinople perpétré par des croisés en 1204. C'est pourquoi il participe à des fouilles d'archéologie sous-marine dans la Corne d'Or, en face d'Istanbul. Mais ses découvertes vont l'entraîner le long des côtes de l'Atlantique Nord et jusqu'à la péninsule du Yucatan, en quête d'indices d'un hypothétique périple du Viking Harald Hardrada, chef de la garde varègue au début du XIe siècle. C'est le début d'une chasse au trésor d'autant plus périlleuse que la Menora est convoitée par un ancien SS et son fils, prêts à commettre les pires atrocités pour s'emparer de cet objet emblématique qu'ils comptent vendre au plus offrant.
Sources historiques et littéraires
[modifier | modifier le code]Dans une note en postface, l'auteur présente les documents bibliographiques avec lesquels il a construit son intrigue. Outre les œuvres de Flavius Josèphe et de Procope déjà citées[1],[2], Il fait également référence à:
- la Heimskringla pour les exploits d'Harald Hardrada[3]
- la Chronique anglo-saxonne pour la bataille de Stamford Bridge[4]
- la Mappa Mundi de la cathédrale de Hereford[5]
- le livre de l’Exode pour la description de la Menora au chapitre 4[6],[7]
- le poème Morte d'Arthur d'Alfred Tennyson, cité au chapitre 13[8]
- l'Edda de Snorri, attribué à Snorri Sturluson[9]
- le « Compte rendu de situation opérationnelle URSS n° 129 » du Einsatzgruppe D[10]
- La saga d'Éric le Rouge et la Saga des Groenlandais[11]
- les livres de Chilam Balam[12]
- le « Récit de deux voyages en vue de la conversion des païens ytzaex et cehaches » d'Andrés de Avendaño y Loyola[13].
Critique
[modifier | modifier le code]Bill Gresens avoue avoir éprouvé « un plaisir coupable » à lire ce roman. Il s'est beaucoup amusé à suivre une intrigue qu'il juge cependant « absurde et extravagante ». Il remarque une certaine ressemblance avec les aventures du Dirk Pitt de Clive Cussle, mais son intérêt a été capté par la qualité de l'écriture de Gibbins et par la caractérisation de ses personnages, même si ces derniers manquent quelque peu de profondeur. Il reconnaît surtout à l'auteur sa connaissance de l'archéologie sous-marine et du contexte historique sur lequel il s'appuie[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Flavius Josèphe (trad. Théodore Reinach), Guerre des juifs, Paris, E. Leroux, , 286 p. (lire en ligne), p. 234-238
- (en) Procopius (trad. H. B. Dewing), History of the Wars, Books III and IV (of 8) : The Vandalic War (lire en ligne), Livre IV, chap. IX
- (en) Snorri Sturluson (trad. Samuel Laing), Heimskringla : A History of the Norse Kings, Saga of Harald Hardrade, Londres, Norroena Society, (lire sur Wikisource)
- (en) The Anglo-Saxon Chronicle (trad. James Ingram & J. A. Giles), C Abingdon Chronicle II, Londres, Everyman Press, , 174 p. (lire en ligne [PDF]), partie 5, « A.D. 1066 », p. 131-132
- (en) « Explore Hereford's famous Mappa Mundi & unique medieval treasures. », sur themappamundi.co.uk (consulté le )
- Ancien Testament : Exode (trad. Louis Segond), (lire sur Wikisource), chap. 25, p. 31-39
- Ancien Testament : Exode (trad. Louis Segond), (lire sur Wikisource), chap. 37, p. 17-24
- (en) Alfred Lord Tennyson, « Morte D'Arthur - Poem by Alfred Lord Tennyson », sur poemhunter.com (consulté le )
- (en) Snorri Sturluson (trad. Rasmus Björn Anderson), Prose Edda : Gylfaginning (The Fooling Of Gylfe) (lire sur Wikisource), p. 54
« There he will lie bound until Ragnarok (Thar liggr hann til Ragnaroks, ci-gît jusqu’à la fin du monde) »
- (en) « The EInsatzgruppen: Operational Situation Report USSR No. 129 (November 5, 1941) », sur jewishvirtuallibrary.org (consulté le )
- Saga d'Eiríkr le Rouge suivi de Saga des Groenlandais (trad. de l'islandais par Régis Boyer), Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 5164), , 112 p., 108 × 178 mm (ISBN 978-2-07-044084-9)
- « Chilam Balam », sur data.bnf.fr (consulté le )
- (es) Andrés de Avendaño y Loyola et Temis Vayhinger-Scheer (éditrice), Fray Andrés de Avendaño y Loyola, "Relación de las dos entradas que hice a la conversión de los gentiles ytzáex, y cehaches", Möckmühl : Verlag Anton Saurwein, coll. « Mexicon. Occasional publications » (no 3),
- (en) Bill Gresens, « Crusader Gold by David Gibbins », sur mvac.uwlax.edu, (consulté le )