Le Dernier Roi d'Écosse — Wikipédia

Le Dernier Roi d'Écosse
Description de l'image Le Dernier Roi d'Écosse.png.
Titre original The Last King of Scotland
Réalisation Kevin Macdonald
Scénario Jeremy Brock
Peter Morgan
Musique Alex Heffes
Acteurs principaux
Sociétés de production Cowboy Films
Slate Films
DNA Films
Fox Searchlight Pictures
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre drame historique
Durée 125 minutes
Sortie 2006

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Dernier Roi d'Écosse (The Last King of Scotland) est un film germano-britannique réalisé par Kevin Macdonald et sorti en 2006. Le film est tiré du roman du même nom de Giles Foden et revient sur le règne du dictateur ougandais Idi Amin Dada.

Plusieurs prix prestigieux sont décernés au film à sa sortie, et surtout à son acteur principal, Forest Whitaker.

Nicholas Garrigan (personnage fictif), un jeune médecin écossais tout juste diplômé, débarque en Ouganda en quête d'aventures. Peu après son arrivée, alors qu'il travaille dans un hôpital de brousse, il fait la connaissance d'Idi Amin Dada qui vient de s'emparer du pouvoir par un coup d'État et qui lui propose de devenir son médecin personnel.

Séduit par le charisme du chef de l'État et enthousiaste quant au destin de ce jeune pays, le jeune médecin devient rapidement confident du dictateur (son « plus proche conseiller ») et se retrouve confronté à la folie meurtrière d'Amin.

Fiche technique

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Distribution

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Sources et légende : version française (VF) sur Voxofilm[1]

Bande originale

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 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Musiques non mentionnées dans le générique

Par Alex Heffes :

  • Idi's Story, durée : 1 min 51 s.
  • Ambush, durée : 2 min 24 s.
  • Press Conference, durée : 3 min 51 s.
  • Getting the Evil of Nicolas, durée : 5 min 40 s.
  • On the Runway, durée : 5 min 25 s.
  • Down Over Lake Victoria, durée : 1 min 34 s.
  • Voice of the Forgotten, durée : 3 min 25 s.

Accueil critique

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Le Dernier Roi d'Écosse
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 74/100[2]
Rotten Tomatoes 87 %[3]
Allociné 3,7/5 étoiles[4]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 87 % d'opinions favorables pour 184 critiques[3]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 74100 pour 36 critiques[2].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,75 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 25 titres de presse[4].

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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  • BAFTA Awards 2007 : Meilleur acteur dans un second rôle (James McAvoy)
  • BAFTA Awards 2007 : Meilleur film (Andrea Calderwood, Lisa Bryer, Charles Steel)
  • European Film Award 2007 du Meilleur film (Kevin Macdonald)
  • European Film Award 2007 du Meilleur réalisateur (Kevin Macdonald)
  • European Film Award 2007 du Meilleur acteur (James McAvoy)
  • European Film Award 2007 de la Meilleure musique (Alex Heffes)
  • European Film Award 2007 de la Meilleure photographie (Anthony Dod Mantle)

Origine du titre

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Dans sa mégalomanie, Idi Amin Dada s'était attribué un grand nombre de décorations et titres honorifiques dont notamment celui de Roi d'Écosse qui conduisit Giles Foden à intituler ainsi son roman sur le dictateur.

Différences entre le livre et le film

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Le film n'est que partiellement tiré du roman de Giles Foden ; vu que le script s'en écarte sensiblement, le réalisateur Kevin Macdonald exige de l'acteur James McAvoy qu'il arrête la lecture du livre[5].

Les points suivants relèvent les différences notables :

  • La relation entre Nicholas Garrigan et Amin n'est pas aussi intime dans le livre. Garrigan y est également un personnage plus passif et moins sympathique (de même, son père y est un pasteur presbytérien autoritaire et non un médecin).
  • Dans le roman, les services secrets britanniques aident Garrigan à devenir le médecin personnel d'Amin, tandis que dans le film Garrigan ne doit son engagement qu'au souhait d'Amin.
  • Le personnage de Sarah Merrit (joué par Gillian Anderson) dans le film est un mélange de trois personnages différents du roman (Joyce Merrit, Sara Zach et Marina Perkins). Beaucoup de personnages secondaires du roman (Frederik Swanepoel, William Waziri, le major Weir et Angol-Steve) n'apparaissent pas dans le film.
  • Dans le film, le collègue de Garrigan à l'hôpital est le Dr Thomas Junju, alors que dans le roman son collègue est un Écossais, le Dr Colin Paterson.
  • Dans le film, Garrigan s'occupe du fils épileptique d'Amin lors d'une crise. Il y a une scène équivalente dans le roman au cours de laquelle Garrigan retire une brique de Lego du nez de Campbell, le fils d'Amin.
  • Dans le film, Kay, la femme d'Amin, a une liaison avec Garrigan et se retrouve enceinte de ce dernier, ce qui la condamne avant que Garrigan ait eu besoin de pratiquer un avortement. Dans le roman, Kay (un personnage beaucoup moins important) n'a aucune aventure avec Garrigan. Elle est enceinte de Peter Mbalu-Mukasa (un médecin africain qui n'apparaît même pas dans le film) et Garrigan refuse de pratiquer l'avortement. Kay et Peter sont tués peu après.
  • Dans le roman et dans le film, le diplomate britannique, Stone, demande à Garrigan de tuer Amin en l'empoisonnant. Dans le film, Garrigan tente de le faire et se fait prendre. Dans le roman, Garrigan n'essaie même pas de le faire (et avoue même à Amin qu'on lui a demandé de le faire). Dans la mesure où Garrigan ne trahit pas Amin, celui-ci n'ordonne ni sa torture ni sa mise à mort comme dans le film (et considère même que leur amitié est intacte à la fin de l'histoire).
  • Dans le roman, Garrigan ne s'échappe pas en se glissant parmi les otages d'Entebbe. Il quitte l'Afrique à la suite de la guerre avec la Tanzanie, et, à son retour en Grande-Bretagne, il est accusé et vilipendé par la presse qui l'accuse d'avoir été le bras droit d'Amin et d'avoir pris une part active aux atrocités commises par le dictateur.

Différences avec les faits historiques

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La façon dont le film montre le détournement de l'aéroport d'Entebbe est différente de l'événement réel : le film, en ne montrant pas les pirates allemands membres des Revolutionäre Zellen qui conduisent l'opération de détournement mais pas les négociations, donne le sentiment que seuls des Arabes y prenaient part. En outre, le film présente Amin Dada comme étant complice des pirates de l'air : c'est en réalité le gouvernement français, avec lequel il était en bons termes, qui intervint pour lui demander d'accepter l'atterrissage de l'avion à Entebbe. Le commando ne lui permit pas de pénétrer à l'intérieur de l'avion[6].

Références à d'autres œuvres

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En plaisantant, Amin Dada surnomme Garrigan et Wasswa Tweedledum et Tweedledee.

Amin Dada pose une question à Nicholas sur la morphologie en regardant avec sa garde rapprochée le film pornographique Gorge profonde.

Notes et références

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  1. « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm, consulté le 27 novembre 2014.
  2. a et b (en) « Le Dernier Roi d'Écosse Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  3. a et b (en) « Le Dernier Roi d'Écosse (2006) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  4. a et b « Le Dernier Roi d'Écosse - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  5. Interview sur futuremovies.
  6. « 40 ans après le raid israélien d’Entebbe, en Ouganda: merci Idi Amin Dada? - RFI », sur RFI Afrique (consulté le ).

Liens externes

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