Le Val-d'Ajol — Wikipédia
Le Val-d’Ajol | |
Le village en 2015. | |
Blason | Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | CC de la Porte des Vosges Méridionales |
Maire Mandat | Thomas Vincent 2023-2026 |
Code postal | 88340 |
Code commune | 88487 |
Démographie | |
Gentilé | Ajolais |
Population municipale | 3 861 hab. (2021 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 55′ 33″ nord, 6° 29′ 01″ est |
Altitude | Min. 328 m Max. 761 m |
Superficie | 73,33 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Le Val-d'Ajol (ville isolée) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-d'Ajol (bureau centralisateur) |
Législatives | 3e circonscription des Vosges |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.valdajol.fr/ |
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Le Val-d'Ajol est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Situé dans les Vosges méridionales, le bourg occupe la partie supérieure de la large vallée de la Combeauté.
La commune est limitrophe de la Haute-Saône (Franche-Comté).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Saint-Nabord, La Longine, Saint-Bresson, Girmont-Val-d'Ajol, Plombières-les-Bains, Remiremont, Saint-Étienne-lès-Remiremont et Fougerolles-Saint-Valbert.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Outre ses 3 640 hectares de forêts, la plus vaste commune du département revendique aussi quatre-vingts lieux-dits et hameaux. C'est une des 201 communes réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[1] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Avec ses 73,33 km2, Le Val-d'Ajol est la plus vaste commune de la région Lorraine, mais ne se classe qu'à la 421e place au niveau national, loin derrière Maripasoula (Guyane) et ses 18 360 km2, ou Arles (758,9 km2) : la plus grande en France métropolitaine.
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[2].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Combeauté, l'Augronne, le ruisseau de Méreille, le ruisseau des Novelots, le ruisseau du Géhard, le ruisseau de la Houssière, le ruisseau des Ecrevisses, le ruisseau des Gouttes, le ruisseau du Col de Xiard et le ruisseau du Moulin Taquere[3],[Carte 1].
La Combeauté, d'une longueur totale de 37 km, prend sa source dans la commune de Girmont-Val-d'Ajol et se jette dans la Semouse à Ainvelle, après avoir traversé sept communes[4].
L'Augronne, d'une longueur totale de 28,6 km, prend sa source dans la commune de Remiremont et se jette dans la Semouse à Saint-Loup-sur-Semouse, après avoir traversé neuf communes[5].
- La cascade de Faymont.
- L'étang d'Hérival.
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 437 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 575,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,3 | −1,2 | 0,9 | 3,7 | 7,9 | 11,2 | 12,9 | 12,7 | 9,1 | 6,2 | 2,2 | −0,2 | 5,3 |
Température moyenne (°C) | 1,9 | 2,9 | 6,3 | 10 | 14,1 | 17,6 | 19,4 | 19,1 | 15 | 11 | 5,7 | 2,6 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,1 | 6,9 | 11,7 | 16,2 | 20,2 | 24,1 | 25,9 | 25,5 | 20,9 | 15,8 | 9,3 | 5,4 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record | −17 02.01.1997 | −16,4 24.02.1993 | −17,3 01.03.05 | −7,5 08.04.03 | −1,5 03.05.21 | 1 04.06.01 | 5,2 07.07.1993 | 3,7 30.08.1998 | 0,5 29.09.02 | −7,5 30.10.1997 | −11,8 22.11.1998 | −18,5 20.12.09 | −18,5 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record | 14,5 12.01.1993 | 21,2 27.02.19 | 26 30.03.21 | 30 28.04.12 | 32,2 29.05.05 | 37,5 26.06.19 | 40 25.07.19 | 38,2 07.08.15 | 32,6 14.09.20 | 26,5 13.10.18 | 21,4 08.11.15 | 16 17.12.15 | 40 2019 |
Précipitations (mm) | 166,3 | 131,6 | 124,2 | 95,9 | 131,8 | 105,2 | 114,7 | 114,3 | 111,5 | 143,1 | 154,2 | 182,7 | 1 575,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,1 −1,3 166,3 | 6,9 −1,2 131,6 | 11,7 0,9 124,2 | 16,2 3,7 95,9 | 20,2 7,9 131,8 | 24,1 11,2 105,2 | 25,9 12,9 114,7 | 25,5 12,7 114,3 | 20,9 9,1 111,5 | 15,8 6,2 143,1 | 9,3 2,2 154,2 | 5,4 −0,2 182,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces naturels protégés[12] :
- 1 espace Natura 2000.
- 8 Znieff.
- 4 espaces protégés hors Natura 2000.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Val-d'Ajol est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Le Val-d'Ajol[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), prairies (18,4 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 404, alors qu'il était de 2 351 en 2015 et de 2 257 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 76,9 % étaient des résidences principales, 9,1 % des résidences secondaires et 13,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Val-d'Ajol en 2020 en comparaison avec celle des Vosges et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,1 %) inférieure à celle du département (9,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2015), contre 64,3 % pour les Vosges et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Le Val-d'Ajol[I 2] | Vosges[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 76,9 | 78,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 9,1 | 9,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,9 | 11,3 | 8,2 |
Planification de l'aménagement
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[18].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Le Val-d'Ajol est traversé dans le sens nord-est – sud-ouest par la route départementale D23, qui relie Remiremont à Fougerolles-Saint-Valbert, dans la Haute-Saône (elle devient la D83 dans ce département). L'axe principal (la RN57, qui lui est parallèle) passe à quelques kilomètres à l'ouest, en surplomb.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]- Réseau régional de transports en commun « Fluo Grand Est »[19].
- Gare routière de Remiremont[20].
- La gare de Remiremont. est la station de chemin de fer la plus proche de la commune. Elle est desservie par la LGV Est européenne et des trains TER vers Nancy
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est située dans une zone de sismicité modérée[21],[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Les premiers habitants seraient arrivés au VIIIe siècle, au milieu de forêts et de marécages.
Si depuis près de 300 ans, Le Val-d'Ajol (Vaudéjo dans la langue locale) est rattaché à la Lorraine, ce ne fut pas toujours le cas vu sa position géographique. Sa population fut fortement imprégnée de la culture bourguignonne et franc-comtoise. Comme Fougerolles, sa sœur jumelle, Le Val-d'Ajol fut soumis à un régime administratif particulier, la surséance, s'appliquant sur une étroite zone franche commençant à Fougerolles pour s'étirer jusqu'aux abords du plateau de Langres. Les chanoinesses de Remiremont qui étaient issues des familles les plus puissantes d'Europe entretenaient savamment des querelles de voisinage veillant à tenir à bonne distance leurs rivaux comtois. Ce ne fut qu'en 1704, que Le Val-d'Ajol est définitivement rattaché à la Lorraine sous le règne du duc Léopold 1er.
Géré par les nobles abbesses de Remiremont (toutes issues de familles princières ou ducales), le Vau des joles ou Val de joie, puis Val d'Ajol avait la particularité d'être un village franc. Les hommes qui l'habitaient étaient des hommes libres, non soumis au servage dû à un seigneur.
Selon Graham Robb[23], les habitants de la vallée d'Ajol figuraient autrefois au nombre de ceux qu'on appelait des « sarrasins » parce qu'ils étaient généralement bruns aux yeux noirs ; il estime toutefois douteux d'associer ces populations aux invasions musulmanes du VIIIe siècle. Il note en revanche, citant plusieurs sources, que « l'un des clans » du Val d'Ajol était célèbre pour « ses excellents rebouteux ».
Temps modernes
[modifier | modifier le code]En 1633, Charles IV, duc de Lorraine, se retire au Val d'Ajol. Lorsque le roi Louis XIII veut entrer en Lorraine, son frère, le cardinal Nicolas François de Lorraine le retrouve au Val d'Ajol pour lui notifier les intentions du roi. En retour « le Duc Charles fit une démission de ses états de Lorraine et de Barrois [...] le 26 août 1633[24] ».
Le , en pleine guerre de Trente Ans (1618-1648), l'armée de Turenne pénétre Le Val-d'Ajol et se dirige vers la Comté (par Fougerolles, dont il détruit le château lors de sa retraite vers l'Alsace, au mois de ).
En 1697, rattachement définitif à la Lorraine.
Le Val-d'Ajol faisait partie du bailliage de Remiremont. Au spirituel, la paroisse du Val-d'Ajol dépendait du doyenné de Luxeuil-les-Bains, Évêché de Besançon. Une partie de la communauté de Plombières, le ban d'Ajol, faisait partie de la paroisse du Val-d'Ajol.
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Depuis la Révolution, elle a fait partie du canton de Plombières, district puis arrondissement de Remiremont. Diminuée de la section du ban d'Ajol rattachée à Plombières en l'an VI, elle est augmentée du territoire de la commune d'Hérival en 1832.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Un petit établissement métallurgique est créé en 1830 au lieu-dit « Faymont » sous la forme d'un atelier de nature artisanale spécialisé dans la chaudronnerie, le travail des métaux en feuilles dont en particulier le fer blanc, le fer étamé et la tôle d'acier afin de fabriquer les articles de ménage. En 1887, l'usine devient le patrimoine de la famille de Buyer, déjà propriétaire de forges à la Chaudeau notamment. L'entreprise ne cesse de se développer et est devenue le plus gros employeur de la commune.
En 1832, la commune, instituée par la Révolution française, absorbe celle d'Hérival[25].
L'industrie se développa rapidement à partir de 1850 avec les filatures et tissages. La vallée connait même une certaine prospérité renforcée par la défaite militaire de 1871. Beaucoup d'industriels quittèrent en effet l'Alsace annexée pour s'installer dans les vallées vosgiennes. La Combeauté et ses affluents apportaient la force hydraulique nécessaire pour actionner les machines. Plus tard, le charbon extrait des mines de la Haute-Saône alimente les premières chaudières à vapeur.
En 1882, la Gare du Val-d'Ajol est créée sur la ligne de Corbenay à Faymont, permettant la liaison de la commune et de ses entreprises aux réseau ferroviaire de l'Est, la ligne ayant également des raisons stratégiques, dans l'éventualité d'un conflit avec l'Allemagne.
En 1869, les sections de Girmont, de Méreille et d'Hérival forment la commune de Girmont-Val-d'Ajol[25], dont l'autonomie est accordée pour raison religieuse (l'église de ce hameau éloigné ne commença à être construite qu'en 1867)[26].
Au XIXe siècle, des lieux de distraction appelés « Feuillées » sont créés sur les hauteurs du Val-d'Ajol et sont régulièrement fréquentés chaque été par d'illustres artistes ou autres célébrités en cure à Plombières-les-Bains. Les plus courageux de ces curistes fortunés se plaisent à organiser des balades champêtres qui les conduisent le temps d'une journée à l'ancien prieuré d'Hérival, à la cascade de Faymont ou du Géhard. De nombreux sites témoignent encore de ces années fastes : le chalet ou le chemin de l'Empereur, la Roche Joséphine, la Feuillée Magenta, la Pierre Rousseau, la Fontaine Pauline ou la Fontaine Guizot.
Napoléon III était un familier de ces balades bucoliques, comme Joséphine de Beauharnais, Mary Sarah Newton, Camillo Cavour (incognito), Hector Berlioz, le roi Stanislas, Théophile Gautier...
- Le Val d'Ajol pris de la Feuillée Dorothée
- Vue générale vers la Salle du peuple et l'école Saint-Charles
- Cascade de Faymont.
- La Nouvelle Feuillée, alt. 600 m (carte postale Adolphe Weick).
- Châlets à la feuillée-Dorothée-Hôtel.
- La terrasse de la Nouvelle-Fuillée.
- Pharmacie A. Heymann
Lors des combats de la Libération de la France, le Val-d'Ajol sert de base arrière aux Goums marocains du début du mois d'octobre 1944 jusqu'au printemps 1945.
- C'est là que les goumiers sont rassemblés avant de monter au front et qu'ils viennent se reposer après les combats : ils sont des milliers à être passés par la ville.
- Léo Durupt les a immortalisés à travers des portraits inédits d'une grande force émotionnelle.
- En 2004, à l'occasion du soixantième anniversaire de la Libération, une exposition, Portraits de Goumiers, est consacrée à la salle des fêtes de la ville[27].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Épinal du département des Vosges.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Plombières-les-Bains[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 du canton du Val-d'Ajol
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Vosges.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Le Val-d'Ajol était le siège de la petite communauté de communes des Vosges Méridionales, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales, dont est désormais membre la commune.
Cette intercommunalité est membre du syndicat mixte du Pays de Remiremont et ses vallées
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors des élections municipales de 2014 dans les Vosges, la liste DVD menée par le maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 528 suffragees exprimés. Elle est élue en totalité et 12 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 39,16 M des électeurs se sont abstenus et 27,98 % des vitants ont choisi un bulletin blanc ou nul[28].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Vosges, la liste DEV menée par Anne Girardin[29] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 962 voix (53,95 %, 21 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant de 141 voix celle, également DVD, menée par le maire sortant, Jean Richard[30], qui a obtenu 821 voix (46,04 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,70 % des électeurs se sont abstenus.
Le recours contre ces élections a été rejeté par le Tribunal administratif de Nancy, qui a jugé que les conditions sanitaires n'avait pas porté atteinte à la sincérité du scrutin[31]
Après la démission d'une partie du conseil municipal, de nouvelles élections municipales sont organisées en octobre 2023. Arrivée en troisième position au premier tour, la liste menée par la maire sortante Anne Girardin se retire[32], et, au second tour, la liste DVD menée par Thomas Vincent[33] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 187 voix (61,40 %), devançant largement la liste SE menée par Ludovic Daval[34], qui a recueilli 38,59 % des suffrages[35],
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances communales
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[43] :
- total des produits de fonctionnement : 4 133 000 €, soit 1 043 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 851 000 €, soit 972 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 3 664 000 €, soit 925 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 1 955 000 €, soit 493 € par habitant ;
- endettement : 4 329 000 €, soit 1 092 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 8,66 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 38,21 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,05 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 800 €[44].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]- Ville fleurie : trois fleurs en 2020[45] attribuées par le conseil National des Villes et Villages Fleuris[46] au concours des villes et villages fleuris
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[47] :
- École maternelle et élémentaire[48],
- Écoles primaires,
- Lycées à Remiremont.
Santé
[modifier | modifier le code]- Maison de santé[49].
- Pharmacies,
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Ajolais[50].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].
En 2021, la commune comptait 3 861 habitants[Note 4], en évolution de −0,9 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le Val-d'Ajol a compté plus de 7 000 habitants au milieu du XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle, en attestent les quatorze recensements de 1846 à 1921. De la fin du XVIIIe siècle jusqu'à l'année 1872, Le Val-d'Ajol était la troisième commune du département en nombre d'habitants, derrière Épinal et Saint-Dié, mais devant Remiremont, Gérardmer et Mirecourt.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La foire aux andouilles, d'origine moyenâgeuse, se déroule traditionnellement chaque troisième lundi du mois de février depuis 1831, cette date ayant été fixée par ordonnance royale de Louis-Philippe Ier en 1831[54],[55].
- On y célèbre l'andouille et le gandoyau, spécialités de la ville (l'andouille du Val d'Ajol, marque de charcutiers locaux, bénéficie d'une réputation dépassant la région).
- Depuis 1965, La Docte Insigne et Gourmande Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val d’Ajol y tient chaque année son chapitre[54].
- Des concerts ont lieu chaque mois Chez Narcisse, un lieu existant depuis 1897, rue du Devau[56].
Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique : Paroisse Notre Dame de Combeauté, Diocèse de Saint-Dié[57].
Économie
[modifier | modifier le code]Le siège de la société De Buyer se trouve sur la commune depuis sa création en 1830. La brasserie Burval y produit huit sortes de bières.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La cascade de Faymont[58] et la cascade du Géhard[59],[60].
- Le chalot : c'est un grenier à grains que l'on trouve à plus de 330 exemplaires sur un petit territoire situé à la limite des Vosges méridionales et des Vosges saônoises, limité à sept communes.
- Les scieries hydrauliques à cadre : ancienne scierie domaniale du Breuil, scierie de Faymont, ancienne scierie Lalouette[61].
- Depuis le , le territoire communal du Val-d'Ajol fait partie de l'aire de production du kirsch de Fougerolles.
- La Vallée des Roches[62] est un secteur de la vallée de la Combeauté compris entre les bois de la Vêche et du Bosson et traversé par la route départementale no 23. On peut notamment y voir la Roche Busenière, la Roche du Renard, la Citerne aux Ours... Depuis , une stèle rappelle la mort du lieutenant Booth, pilote américain de 22 ans qui a perdu la vie en sur le sol ajolais[63]. Son corps repose au cimetière américain d'Épinal.
- Le monument aux morts, une plaque commémorative 1870-1871 (hall de la mairie), et le carré de corps restitués aux familles (cimetière communal)[64],[65].
- Chez Narcisse est un café, également salle de concert, existant depuis 1897[56]. Fondé par Alfred Collot, alors maréchal-ferrant, il fut repris par son fils, Narcisse en 1933. Toujours tenu par la même famille (Collot), cinq générations ont marqué l'établissement, ce qui en fait le plus vieux café de la région toujours tenu en famille. Cinéma de 1939 à 1961, salle de bal, de théâtre et désormais de concerts depuis 1986, lorsque Stéphanie Collot, petite-fille de Narcisse, lança grâce à l'aide de son équipe, le premier concert dans l'ancien cinéma. D'une capacité de 300 personnes, le lieu est connu du milieu punk, rock, métal et de la scène rock et alternative française. Trente années de concerts ont vu passer des artistes comme Parabellum, Shaka Ponk, Matmatah, Sanseverino, Tagada Jones, Tété, La Grande Sophie, Elmer Food Beat, Le Bal des enragés, Les Sheriff, Orange Blossom, Pierpoljak, Astonvilla, Pigalle, Les Garçons bouchers, The Popes, The Fleshtones.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]-
L'église. -
Le chœur de l'église Notre-Dame. -
Orgue de l'église. -
La Chapelle Mathiot. -
La Chapelle Saint-Pierre-Fourier du Motiron. -
La Chapelle des Étangs. -
La chapelle de Faymont. -
La Croix de Larrière.
- L'église Notre-Dame de l'Assomption[66],[67], inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [68],[69]. Son orgue de 1858 est transformé en 1885 et 1981[70],[71].
- La chapelle Mathiot[72].
- La chapelle Saint-Pierre-Fourier au lieu-dit Le Motiron[73].
- Circuit des Croix[74] de 145 croix répertoriées sur le site dont trois sont classées « monuments historiques » par arrêté du :
- Prieuré d'Hérivaln construit vers 1080, dont il subsiste sa maison d'hôtes.
Le Val-d'Ajol dans la culture et les arts
[modifier | modifier le code]Au cinéma
[modifier | modifier le code]- Une scène (le meurtre à la station-service) de Baise-moi, de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi a été tournée au Val d'Ajol.
- L'équipe du tournage du film Les Rivières pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse, dont l'acteur Jean Reno, ont pris leur quartier dans un hôtel de la commune.
- Une bonne partie du film The Hornhunter, 2014, de Noël Loozen a été tournée au Val d'Ajol.
Dans la musique
[modifier | modifier le code]Le Val d'Ajol est renommé pour la fabrication des Épinette des Vosges, un instrument de musique traditionnelle à cordes pincées de la famille des cithares.
La lutherie du Val-d'Ajol est citée pour la première fois dans un inventaire de 1730. Le modèle primitif à quatre cordes évolua au XVIIIe siècle vers un modèle à cinq cordes, toujours en vigueur. L'instrument est de petite taille ; entre 50 et 60 cm, en forme de parallélépipède à base allongée. Les frettes, au nombre de quatorze sur les modèles anciens, passèrent à 17 au XIXe siècle. La touche est diatonique, donnant un sol à vide, accordée en général pour jouer en do majeur.
Le plus grand artisan en fut Amé Lambert (1843-1908), qui fabriqua jusqu'à 500 épinettes par hiver.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Joseph Claude Descharrières (1744-1831), religieux originaire du hameau des Charrières. Il a laissé de nombreux écrits sur l'histoire du Val-d'Ajol.
- Gaston Vial (1891-1982), as de l'aviation.
- Aimé Duval (dit « Père Duval »), jésuite, et chanteur-compositeur de chansons religieuses, est né au Val-d'Ajol.
- Dominique Arnould, champion du monde de cyclo-cross en 1993 (à Corva en Italie), vainqueur d'étape sur le Tour de France 1992 à San Sebastian, bien que né à Luxeuil-les-Bains, a grandi au Val-d'Ajol.
- Richard Rognet, poète né au Val-d'Ajol, Il a obtenu en 2002 le Grand prix de Poésie de la Société des gens de lettres pour l'ensemble de son œuvre. Il habite Dommartin-lès-Remiremont.
- Napoléon III, lors de ses séjours à Plombières-les-Bains venait écouter des airs d'épinette à la Feuillée (dite aujourd'hui « Feuillée Dorothée » du prénom de celle qui jouait de cet instrument local à l'empereur). On trouve également souvenir de « Badinguet » au chalet de l'empereur[78] situé au lieu-dit « Le Breuil » non loin de l'ancien prieuré d'Hérival.
- Jean Dufy, peintre, ayant résidé au Val-d'Ajol après la Première Guerre mondiale[79].
- Léo Durupt, photographe, Résistant, est né le , au Val-d'Ajol.
- Véronique Mathieu, députée européenne y réside.
- Georges Kempf, pasteur et écrivain, né au Val-d'Ajol en 1916.
- Jacques Bassot, médecin né au Val-d'Ajol en 1923.
- Hervé Collot, ancien footballeur au Football Club de Nancy et ancien entraineur de l'AS Nancy Lorraine, né au Val-d'Ajol le .
- Michel Joly, footballeur professionnel né en 1949 dans la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules aux deux clefs d'argent passées en sautoir, au chef cousu de sinople chargé des lettres A et D antiques d'or[80]. | |
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Détails | Les clés en sautoir sont celles de saint Pierre, et indiquent que la commune dépendait de l'abbaye de Remiremont. AD signifie adiacum « sans servitude » en latin, puisque les chanoinesses de Remiremont n'exigeaient des habitants qu'un impôt de protection mais aucun travail ou autre servitude dans leurs différentes possessions Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Joseph Claude Descharrières, Histoire de la paroisse et communes du Val d'Ajol, Hérival et communes voisines. Arrondissement de Remiremont, Département des Vosges, par l'abbé Descharrières, 1825, 348 pages.
- Albert Laroch, Le Val d'Ajol : 10 siècles d'histoire, 1982.
- Dom André Galli, Hérival et son héritage, Epinal, Éditions du Sapin d'or, 1981.
- Les moulins des Vosges Méridionales : Liste des moulins au Val d'Ajol
- Dossier complet : Commune du Val-d'Ajol (88487) - Insee.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cartes postales anciennes de la commune du Val-d'Ajol - CPArama.com.
- Cartes postales anciennes du Val-d'Ajol, sur vosgescpa.fr/
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Le Val-d'Ajol - Office de Tourisme communautaire Remiremont Plombières-les-Bains.
- « Le Val-d’Ajol » sur Géoportail.
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Déléguée à l’eau, l’assainissement, la gestion des déchets, l’urbanisme, l’aménagement de l’espace et bourg centre.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique duVal-d'Ajol » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 au Le Val-d'Ajol » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 au Le Val-d'Ajol - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 au Le Val-d'Ajol - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans les Vosges » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif
- « Fiche communale du Val-d'Ajol », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Combeauté »
- Sandre, « l'Augronne »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Val-d'Ajol » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Val-d'Ajol » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Espaces naturels protégés
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Val-d'Ajol », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme, sur Géoportail de l'urbanisme
- Fluo Grand Est
- Gare routière de Remiremont
- Liste des communes couvertes par un PPR ou classées en zone sismique
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Graham Robb, Une histoire buissonnière de la France, Flammarion / Champs 2011 (ISBN 978-20812-8946-8).
- Notice de la Lorraine de Bar et de Luxembourg - page 410.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'histoire du Val d'Ajol
- Portraits de Goumiers - photographies de Léo Durupt (1944).
- Résultats officiels pour la commune Le Val-d'Ajol
- « Anne Girardin présente la liste "Val-d’Ajol, Val d’Avenir" », Vosges Matin, 13/2/2020 mis à jour le 29/2/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Val-d’Ajol – Jean Richard présente la liste “Passion commune, Le Val d’Ajol” : Maire depuis 2008, UMP-LR briguera un troisième mandat, lors des élections des 15 et 22 mars 2020, en conduisant la liste « Passion commune, le Val d’Ajol », Remiremontvallees.com, (lire en ligne, consulté le ).
- E.L.-C., « Municipales au Val-d’Ajol : le recours du maire sortant Jean Richard rejeté », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- Estelle Lemerle-Cohen, « Élections municipales partielles au Val-d’Ajol : Anne Girardin, maire sortante, ne tend pas la deuxième joue : Sa décision de ne pas se présenter au second tour est tombée moins de 24 heures après son échec cuisant au premier tour des élections municipales partielles. Anne Girardin, maire sortante du Val-d’Ajol, laisse Thomas Vincent et Ludovic Daval composer le prochain conseil municipal dans un duel final », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections municipales partielles au Val-d’Ajol : qui compose la liste « Agir pour Le Val-d’Ajol » menée par Thomas Vincent ? : Ils sont 29 à porter la liste « Agir pour Le Val-d’Ajol » menée par Thomas Vincent et candidate aux élections municipales partielles des 8 et 15 octobre au Val-d’Ajol. Qui sont-ils ? Prénoms, noms, âges, professions sont à découvrir », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections municipales partielles au Val-d’Ajol : qui compose la liste “Ensemble pour Le Val-d’Ajol” menée par Ludovic Daval ? : Ils sont 27 à porter la liste « Ensemble pour Le Val-d’Ajol » menée par Ludovic Daval et candidate aux élections municipales partielles des 8 et 15 octobre au Val-d’Ajol. Qui sont-ils ? Prénoms, noms, âges, professions sont à découvri », Vosges Matin, 27/9/2023 mis à jour le 28/7/2024 (lire en ligne, consulté le ).
- Estelle Lemerle-Cohen, « Élections municipales partielles au Val-d’Ajol : Thomas Vincent, prochain maire avec 61,40 % des voix au second tour : La belle échappée de Thomas Vincent lors du premier tour des élections municipales partielles au Val-d’Ajol s’est soldée par une large victoire à l’arrivée. Il a franchi ce dimanche soir avec sa liste « Agir pour Le Val-d’Ajol » la ligne avec 61,40 % des suffrages exprimés. Ludovic Daval, son adversaire, n’a pas démérité », Vosges Matin, (lire en ligne , consulté le ).
- Biographie d'Amaury de Buyer, sur ecrivosges.com
- Décret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination, sur Légifrance
- Estelle Lemerle-Cohen, « Jean Richard, maire sortant au Val-d’Ajol, met sa défaite sur le dos de l’exécutif : Le maintien du premier tour des dernières élections municipales est d’une telle gravité, selon le maire sortant, Jean Richard, vaincu, qu’il a déposé un recours administratif. Il s’en prend au gouvernement français qu’il traite d’irresponsable », Vosges Matin, 31/5/2020 mis à jour le 2/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- Heidi Joffroy, « Le Val-d’Ajol : Anne Girardin, une maire motarde à l’esprit géométrique : Spécialiste de la mesure de la terre, Anne Girardin avait toutes les cartes en main en mars 2020 pour s’imposer lors des élections municipales. La géomètre qui a parcouru le monde a décidé de s’investir pour sa commune dont elle a fait rayonner les spécialités aux quatre coins du monde », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- D.J., « Le Val-d’Ajol – Six élus dont le premier adjoint démissionnent du conseil municipal », Remiremontvallees.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Román Barthe, « Le Val-d’Ajol : Thomas Vincent installé comme nouveau maire : Mettant fin à une parenthèse instable de quatre mois, le conseil municipal du Val-d’Ajol a installé ce vendredi Thomas Vincent dans sa nouvelle fonction de maire. Élu il y a quelques jours lors de l’élection partielle, il sera entouré de cinq adjoints pour un mandat courant jusqu’à 2026 », Vosges Matin, (lire en ligne , consulté le ).
- Román Barthe, « Qui est Thomas Vincent, le nouveau maire du Val-d’Ajol ? : S’il a grandi à Dommartin-lès-Remiremont, Thomas Vincent est lié de longue date au Val-d’Ajol où il possède des attaches familiales. Son goût pour la vie municipale, son labourage du terrain et son profil rassembleur ne sont sans doute pas étrangers à son élection comme maire », Vosges Matin, 30/10/2023 mis à jour le 31/10/2023 (lire en ligne , consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Label national de la qualité de vie
- Villes et Villages Fleuris de France
- Établissements d'enseignements
- École maternelle et élémentaire
- Maison de santé Site de la maison de santé
- les noms des habitants des Vosges
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La Foire aux andouilles du Val d’Ajol : un rituel immuable depuis 1831 - Bertrand Munier, L'indigo mag, 22 février 2014
- La Foire aux Andouilles au Val d'Ajol - Lorraineaucoeur.com
- Chez Narcisse - Site officiel.
- Paroisse Notre Dame de Combeauté
- La Cascade du Faymont
- Cascades des Vosges (cascades du Géhard et de Faymont)
- Les cascades des Vosges
- Les scieries hydrauliques à cadre
- Vallée des Roches (route d'Hérival) [PDF].
- Manifestation en mémoire du lieutenant Robert Booth (pilote de l'armée américaine dont l'avion s'est écrasé durant la Seconde Guerre mondiale dans la forêt de la Veiche, le 24 octobre 1944)
- Conflits commémorés 1914-18 1939-45 Indochine (46-54) AFN-Algérie (54-62)
- Monuments commémoratifs
- Église Notre Dame
- L'intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption
- « L'église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00107310, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA88000550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture église paroissiale de l'Assomption de Notre-Dame
- Orgue restauré par Victor Mangeol, fac teur d'orgues
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 615-619 (présentation des orgues de l'église Notre-Dame de l'Assomption).
- La chapelle Mathiot
- La chapelle Saint-Pierre-Fourier au lieu-dit Le Motiron
- Les croix du Val d'Ajol
- « Croix de chemin, au hameau des Chênes », notice no PA00107309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de carrefour dite du Jérenceau », notice no PA00107308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de carrefour », notice no PA00107307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Chalet de l'Empereur
- Biographie de Jean Dufy
- L'Armorial des Villes et des Villages de France