Les Sept Péchés capitaux (film, 1952) — Wikipédia

Les Sept Péchés capitaux
Description de cette image, également commentée ci-après
Saha (le chat) et Roberto Rossellini, un acteur et le réalisateur du 4e tableau intitulé L’Envie.
Titre original I sette peccati capitali
Réalisation Eduardo De Filippo
Jean Dréville
Yves Allégret
Carlo Rim
Roberto Rossellini
Claude Autant-Lara
Georges Lacombe
Scénario Eduardo De Filippo
Charles Spaak
Carlo Rim
Jean Aurenche
Pierre Bost
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie dramatique
Durée 148 minutes
Sortie 1952

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Sept Péchés capitaux (I sette peccati capitali) est un film à sketches franco-italien, en sept tableaux réalisés par sept réalisateurs différents, sorti en 1952.

Le film a été distribué sans le septième tableau dans sa version italienne.

Synopsis global

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Dans une fête foraine, un meneur de jeu attire les badauds et illustre pour eux les sept péchés capitaux :

  1. L'Avarice et la Colère ;
  2. La Paresse ;
  3. La Luxure ;
  4. L'Envie ;
  5. La Gourmandise ;
  6. L'Orgueil ;
  7. Le Huitième Péché[1].

Fiche technique globale

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Détail des tableaux

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L'Avarice et la Colère

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Paolo Stoppa (M. Alvaro) et Eduardo De Filippo (Eduardo) dans une scène du 1er tableau intitulé L'Avarice et la Colère.

Un propriétaire, M. Alvaro, dont la femme est coléreuse, refuse un délai à l'un de ses locataires, Eduardo, qui ne peut payer son loyer. La dernière colère de l'épouse permettra au locataire de s'acquitter de sa dette.

Fiche technique

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Distribution

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Noël-Noël (saint Pierre) dans une scène du 2e tableau intitulé La Paresse.

Une fois de plus, les hommes fabriquent des engins de plus en plus meurtriers ; saint Pierre envoie sur terre « la Paresse » pour modérer leur ardeur. Le monde tombe alors en léthargie. Le saint doit venir lui-même parmi les hommes pour demander à la Paresse de réduire l'efficacité de ses actions. L'équilibre est alors rétabli.

Fiche technique

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Distribution

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Viviane Romance (Mme Bianca, Mme Blanc) dans une scène du 3e tableau intitulé La Luxure.

Les premiers émois d'une adolescente, Chantal, qui se croit enceinte, rapprochent celui qu'elle croit être son séducteur, Ravila, de sa mère, Mme Bianca la belle aubergiste.

Fiche technique

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Distribution

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Orfeo Tamburi, Andrée Debar et Saha (le chat) dans une scène du 4e tableau intitulé L’Envie.

Camille, une jeune Française, jalouse de l'affection que son époux Olivier, peintre, porte à sa chatte, jette le félin du haut d'une terrasse. Se rendant compte que sa femme est envieuse, le peintre se sépare d'elle.

Fiche technique

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Distribution

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La Gourmandise

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Claudine Dupuis (la paysanne) et Henri Vidal (Antonin) dans une scène du 5e tableau La Gourmandise.

Hébergé pour la nuit par un couple de paysans, un médecin de campagne, Antonin, est invité à partager la couche de ses hôtes, après un souper au cours duquel il a fort apprécié un excellent fromage. La sensuelle paysanne fait quelques avances à son invité et lui demande ce qu'il désire. Antonin se lève aussitôt pour terminer le fromage.

Fiche technique

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Distribution

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Des revers de fortune se sont abattus sur Mme de Pallières et sa fille Anne-Marie. Cette dernière, invitée à une réception, refuse de se prêter à la fouille qui suit le vol d'un bijou, puis elle jette son sac dans lequel on découvre quelques sandwiches qu'elle avait subtilisés pour les apporter à sa mère. Le bijou retrouvé, elle quitte fièrement le bal.

Fiche technique

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Distribution

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Le Huitième Péché

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L'illustration terminée, le bateleur harangue la foule en lui demandant de ne pas succomber au huitième péché capital, « l'imagination », et de ne jamais porter un jugement sur les seules apparences[1]. On y voit sept personnages aux allures équivoques entrer dans un endroit mal défini. Ainsi, un jeune marin arrive en taxi avec un gros évêque qui règle la course. Puis un homme souriant, costumé en mandarin, offre des bonbons à une fillette ; une dame qu'on pourrait prendre pour une mère maquerelle s'adresse à une jolie femme dénudée ; un Africain au torse nu sert de guide aux nouveaux arrivants. Mais tout ceci est une mise en scène destinée à un peintre et non ce que tout aurait pu nous conduire à penser. Ces sept personnages sont réunis pour une peinture intitulée Ils ont tous vu.

Fiche technique

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Distribution

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Notes et références

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  1. a et b Ce septième tableau ne figure pas dans la version qui a été distribuée en langue italienne.

Liens externes

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