Libertaire-Plage — Wikipédia

Libertaire-Plage

Cadre
But colonie de vacances libertaires
Zone d’influence France
Fondation
Fondation
Identité
Siège Châtelaillon-Plage
Carte postale photo d'un groupe de vacanciers (dont certains brandissent les journaux Le Libertaire et L'Anarchie) devant la Libertaire-Plage.

Libertaire-Plage est le nom d'une colonie de vacances libertaires, pour adultes et enfants, fondée par des anarchistes individualistes proche du journal L'Anarchie, le à Châtelaillon-Plage en Charente-Maritime.

La Colonie anarchiste de Romainville, réunie autour de Albert Libertad et du journal L'Anarchie depuis 1902, est liée à une communauté établie, depuis 1903, à Châtelaillon en Charente-Inférieure, appelée d’abord La nature pour tous puis Le rayon de soleil, « Société coopérative de vacances populaires »[1].

C’est un lieu de production, « œuvre de socialisme pratique », mais aussi un « lieu de villégiature anarchiste » et une première forme de camping sur une « plage libertaire »[2].

En 1905, l'initiative de la création de Libertaire-Plage revient à Brunia, pêcheur et ostréiculteur installé depuis six ans à Chatelaillon, « poussé par un double désir de propagande et de camaraderie »[3]. Il fait paraître une annonce dans Les Temps nouveaux du . Cette annonce est relayée dans L'Anarchie[4].

Chaque année, en juillet, Anna Mahé[5] organise le voyage[6] et « incitait les compagnes et compagnons à y envoyer leurs enfants »[7]. Elle publie des chroniques dans L'Anarchie décrivant ces séjours sur « cette plage de sable magnifique que les bourgeois n’envahiront pas car nous faisons bonne garde »[3],[8]. Des libertaires de Rochefort et de La Rochelle y participent également.

Cette Libertaire-Plage est fréquentée par des anarchistes individualistes dont Albert Libertad, Pierre Cardi[9] ou Henry Crozat[10].

En , un autre projet de vacances libertaires est monté à Châtelaillon-Plage, sous l'intitulé « Les amis libres »[11].

Bibliographie

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  • Renaud Violet, Régénération humaine et éducation libertaire. L’influence du néo-malthusianisme français sur les expériences pédagogiques libertaires avant 1914., mémoire de Maîtrise en Histoire Contemporaine, Université Strasbourg II, , texte intégral.
  • Céline Beaudet, Les milieux libres : vivre en anarchiste à la Belle époque en France, Paris, Université Paris X Nanterre, 2003 ; Paris, Les Éditions libertaires, 2006, notice.
  • Collectif, Milieux libres [1890-1914], L’En-dehors, 2005, texte intégral.
  • Michel ANTONY, Site : Acracia-Acratie. Anarchisme et Utopie, [1].
  • Michel ANTONY, VII. Essais utopiques libertaires de petite dimension. L'extrême variété des microcosmes libertaires, alternatifs et autogestionnaires, texte intégral.

Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Communauté libertaire.

Liens externes

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Notes et références

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  1. Michel Antony, Essais Utopiques Libertaires de Petite Dimension, 2005, lire en ligne.
  2. Michel Antony, Communes Libertaire et Anarchiste en France, in Essais utopiques libertaires de « petite » dimension, Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel, 2005, lire en ligne.
  3. a et b Anna Mahé, Les amis libres, L’Anarchie, n°118, 11 juillet 1907, page 4.
  4. Dictionnaire des anarchistes : Brunia.
  5. Dictionnaire des anarchistes : Anna Mahé.
  6. Anne Steiner, Les militantes anarchistes individualistes : des femmes libres à la Belle Époque, Amnis, 8/2008, texte intégral.
  7. Fac-similé de la notice Anna Mahé, lire en ligne.
  8. Céline Beaudet, Les milieux libres: vivre en anarchiste à la Belle époque en France, Éditions libertaires, 2006, page 58.
  9. Dictionnaire des anarchistes : Pierre Cardi.
  10. Dictionnaire international des militants anarchistes : Henry Crozat.
  11. Renaud Violet, Les convergences pédagogiques, in Régénération humaine et éducation libertaire. L’influence du néo-malthusianisme français sur les expériences pédagogiques libertaires avant 1914., 2002, texte intégral.