Ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre — Wikipédia

Ligne de
Morcenx à Bagnères-de-Bigorre
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Un AGC sur la commune d'Ygos-Saint-Saturnin.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Mont-de-Marsan, Riscle, Tarbes
Historique
Électrification 1914 – 1923 (ligne désélectrifiée)
Désélectrification 1973
Fermeture 1970 (fermeture partielle)
Concessionnaires Midi (1852 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 652 000
Longueur 158,9 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Anciennement électrifiée en 1 500 V cc
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement 2 voies de Vic-Bigorre à Tarbes)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER Nouvelle-Aquitaine, TER Occitanie, Fret
Schéma de la ligne

La ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre est une ligne de chemin de fer française à voie normale qui relie la gare de Morcenx à celle de Bagnères-de-Bigorre, en passant par Mont-de-Marsan et Tarbes.

La section de Morcenx à Mont-de-Marsan est ouverte au service voyageurs, mais le reste de la ligne n'est pas exploité ou est fermé[1].

Elle constitue la ligne no 652 000 du réseau ferré national.

La gare de Mont-de-Marsan au début du XXe siècle.

La ligne de Morcenx à Mont-de-Marsan, embranchement de la ligne de Bordeaux à Bayonne, est concédée à Messieurs Ernest André & cie par décret le [2]. Cette concession donne naissance à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne. La section de Morcenx à Saint-Martin-d'Oney est mise en service le et celle de Saint-Martin-d'Oney à Mont-de-Marsan, le [3].

La section entre Mont-de-Marsan et Tarbes est déclarée d'utilité publique, comme une ligne « de Mont-de-Marsan à ou près Rabastens » et un tronçon de la ligne « d'Agen à Tarbes, par Auch et Rabastens », par un décret impérial le [4]. Elle est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette même convention concède à la compagnie la desserte de Bagnères-de-Bigorre soit par la ligne de Toulouse à Bayonne, soit par un embranchement à cette ligne. Cette convention est approuvée par un décret impérial à la même date[5]. La section de Mont-de-Marsan à Riscle est mise en service le , celle de Riscle à Tarbes, le et celle de Tarbes à Bagnères-de-Bigorre, le [6],[7].

La ligne est fermée au service voyageurs le de Tarbes à Bagnères-de-Bigorre et le de Mont-de-Marsan à Tarbes[3],[6],[7].

Chronologie de la ligne[3],[6],[7]
Section Longueur (km) Date de concession Date d'ouverture Date de fermeture aux voyageurs Date de fermeture aux marchandises
Morcenx – Saint-Martin-d'Oney 25,2
Saint-Martin-d'Oney – Mont-de-Marsan 13,3
Mont-de-Marsan – Riscle 47,5
Riscle – Tarbes 51
Tarbes – Bagnères-de-Bigorre 18,2*
* La section de Tarbes à Bagnères-de-Bigorre est en tronc commun avec la ligne de Tarbes à Ampèrevielle, elle n'est pas comptabilisée dans le kilométrage.

Infrastructure

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Carte
Carte détaillée de la ligne.

Perspectives

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Section Mont-de-Marsan - Tarbes

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La ligne à Maubourguet.

Cette partie, longue de 98,6 km et traversant deux régions administratives, les Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, est fermée au service voyageurs depuis le .

La région Nouvelle-Aquitaine mène des études pour rénover une portion de la ligne située sur son territoire, entre Mont-de-Marsan (PK 147) et Barcelonne-du-Gers (PK 187,7). Elle s'engage à apporter 53 % (5 millions d'euros) du coût de cette rénovation afin de permettre l'exploitation de trains de fret céréaliers à partir de quatre Installations Terminales Embranchées (I.T.E.). Les perspectives de trafic sont estimées de 120 000 tonnes à 145 000 tonnes de fret (20 000 tonnes vers le nord et de 100 000 tonnes à 145 000 tonnes pour l’export via le port de Bayonne)[8].

En , des travaux sont en cours sur l'axe Mont-de-Marsan - Tarbes[9]. Les travaux portent sur le débroussaillage et la remise en état de la voie sur 40 km, la rénovation des ouvrages d'art et la mise en conformité des 28 passages à niveau, pour un coût de cinq millions d'euros cofinancés par la région (53 %), l'État (35 %) et SNCF Réseau (12 %)[réf. nécessaire].

Section Tarbes - Bagnères-de-Bigorre

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En 2019, l'entreprise CAF remporte le marché pour la rénovation des 43 rames MI 2N du réseau express régional d'Île-de-France pour son usine longtemps connue sous le nom de Soulé située à Bagnères-de-Bigorre[10]. Les rames sont acheminées par voie ferroviaire jusqu'à Tarbes avant d'être transférées sur route pour terminer le voyage jusqu'à Bagnères-de-Bigorre[11]. Cette situation remet dans le débat public la question de la réouverture de cette voie ; une motion votée le par le conseil municipal de Bagnères-de-Bigorre en fait officiellement la demande auprès de la région Occitanie[12].

Le coût de remise en service de cette portion de la ligne est évalué à 20 millions d'euros. En , l'État s'est engagé à participer à son financement à hauteur de 8 millions d'euros. La ligne pourrait être rouverte à l'horizon 2028[13],[14].

Galerie de photos

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Notes et références

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  1. SNCF Réseau, « Carte du réseau ferré francais en 2019 », (consulté le ).
  2. « N° 4401 - Décret qui approuve la convention passée le 24 août 1852 pour la concession du chemin de fer de Bordeaux à Cette, et du canal latéral à la Garonne, ainsi que des chemins de fer de Bordeaux à Bayonne et de Narbonne à Perpignan : 24 août 1852 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, x, vol. 10, no 573,‎ , p. 475 - 480 (lire en ligne).
  3. a b et c Claudel 2021, p. 81.
  4. « N° 4100 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement des lignes de chemins de fer de Toulouse à Bayonne, d'Agen à Tarbes et de Mont-de-Marsan à ou près Rabastens : 23 octobre 1856 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 8, no 438,‎ , p. 839 - 840.
  5. « N° 4994 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er août 1857, pour la concession de chemins de fer à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne : 1er août 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 8, no 544,‎ , p. 781 - 810.
  6. a b et c Claudel 2021, p. 181.
  7. a b et c Claudel 2021, p. 209.
  8. Bernard Vieu, « Mont-de-Marsan - Tarbes en quête d’avenir », sur Rail Passion, (consulté le ).
  9. « Renaud Lagrave, Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine : "Le Conseil régional soutient la réouverture de plusieurs lignes de fret ferroviaire" », Actu transport logistique,‎ (lire en ligne)
  10. « Pouzac. Les rames du RER A seront rénovées à Bagnères par CAF », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  11. « L’impressionnant convoi du RER parisien, arrivé à Bagnères-de-Bigorre », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  12. « Bagnères à pied, à vélo... et par le train ? », Bagnères de Bigorre Infos,‎ , p. 16 (lire en ligne).
  13. Marina Angel, « La rénovation complète de l'usine CAF à Bagnères-de-Bigorre se précise », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  14. « Réouverture de la ligne Tarbes Bagnères : un enjeu crucial pour l'industrie ferroviaire dans les Hautes-Pyrénées et en Occitanie », sur ladepeche.fr (consulté le )

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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