Lioré et Olivier LeO 20 — Wikipédia
Bombardier Lioré et Olivier LeO 20 (1928) | ||
Constructeur | Lioré et Olivier | |
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Rôle | Bombardier | |
Statut | Retiré du service actif | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | ||
Nombre construits | 324 exemplaires | |
Dérivé de | Lioré et Olivier LeO 122 | |
Équipage | ||
3 (pilote, navigateur-bombardier, mitrailleur) | ||
Motorisation | ||
Moteur | Gnome et Rhône Jupiter 9Ady | |
Nombre | 2 | |
Type | Moteur à 9 cylindres en étoile à refroidissement par air | |
Puissance unitaire | 420 ch (313 kW) | |
Dimensions | ||
Envergure | 22,25 m | |
Longueur | 13,81 m | |
Hauteur | 4,26 m | |
Surface alaire | 105 m2 | |
Masses | ||
À vide | 2 725 kg | |
Maximale | 5 460 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 198 km/h | |
Plafond | 5 760 m | |
Rayon d'action | 500[1] km | |
Autonomie | 1000 km | |
Rapport poids/puissance | 6,31 kg/ch | |
Armement | ||
Interne | 2 mitrailleuses jumelées de 7,7 mm en poste de tir avant 2 mitrailleuses jumelées de 7,7 mm en poste de tir dorsal 1 mitrailleuse de 7,7 mm en tourelle rétractable ventrale | |
Externe | 500 kg de bombes en soute | |
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Le Lioré et Olivier LeO.20 est un avion militaire de l'entre-deux-guerres[2].
Conçu pendant les années 1928 à 1933, c’est-à-dire au tout début de l’existence de l’Armée de l'Air, avant les grands projets de réarmement, et donc sans bénéficier des gros budgets, le bombardier terrestre Lioré et Olivier LeO-20, œuvre de l’ingénieur Henri Olivier (l’un des deux fondateurs de la firme) fut une incontestable réussite technique et commerciale. Construit à 324 exemplaires, ce bombardier emportait une charge égale à son poids à vide: 2 700 kg sur une longue distance, 1 000 km, à une vitesse prodigieuse au moment de sa création en 1925 : 200 km/h[3].
Livré en 1927, triplace, il a, par exemple, été utilisé par le 22e régiment d'aviation de bombardement de nuit, stationné sur la base aérienne 122 Chartres-Champhol.
Variantes
[modifier | modifier le code]LeO 201
[modifier | modifier le code]Version crée pour l'entrainement de parachutistes (sur la base du LeO 20).
LeO 203
[modifier | modifier le code]Version équipé de 4 moteurs Gnome et Rhône 7Kb.
LeO H-20/4
[modifier | modifier le code]Version convertie en hydravion (sur la base du LeO 203).
LeO 206
[modifier | modifier le code]Version produite à la chaine avec un nez redessiné, un "balcon" ventral et un poste de tir arrière (37 exemplaires produits, sur la base du LeO 203).
LeO 207
[modifier | modifier le code]Version avec un nez redessiné à nouveau et un "balcon" ventral plus petit (3 exemplaires produits, sur la base du LeO 206).
LeO 208
[modifier | modifier le code]Version basée sur le LeO 20, avec une cabine fermée, train rentrant et des moteurs Gnome et Rhône 14 Krsd donnant 800 ch à 3.250 m.
Il possède une vitesse maximale de 325 km/h, un rayon d'action de 2 000 km et peut transporter 1 200 kg de bombes[4].
Sources
[modifier | modifier le code]- distance franchissable max/2 soit 1000 km /2
- « Lioré et Olivier LeO-20 - Bombardier lourd - Un siècle d'aviation française », sur aviafrance.com (consulté le )
- Gérard Hartmann, « Un géant de l’aéronavale : le LeO H-25 », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs. (consulté le )|
- Loiré & Olivier, « Etablissements Loiré & Olivier » , sur BNF Gallica, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gérard Hartmann, « Un géant de l’aéronavale : le LeO H-25 », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs. (consulté le ).