Liste des portes de Lyon — Wikipédia
Portes de Lyon
La porte de Pierre-Scize au XVIIIe siècle sur l'actuel quai Pierre-Scize, en bordure de la Saône.
Pays | France |
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Commune | Lyon |
La liste des portes de Lyon recense les anciennes portes d'accès à la ville de Lyon, en France, lorsque celle-ci était entourée de fortifications. Plusieurs de ces portes ont été déplacées, puis ont disparu au fil des extensions successives des limites de la ville[1].
Contexte historique
[modifier | modifier le code]Au XIVe siècle, la ville de Lyon est une ville fermée[1].
Liste des portes
[modifier | modifier le code]Les portes de Lyon sont situées aux extrémités de ce qui a pu constituer les grands axes de la ville au fil de l'histoire. Elles donnent généralement sur un grand axe routier.
- la porte d'Ainay ;
- la porte des Auges[2] ;
- la porte de Bourgchanin, à l'entrée du pont de la Guillotière ;
- la porte de Bourgneuf ;
- la porte des Chartreux ;
- la porte Chenevier, dite également « fausse porte Chenevier » dans l'ancienne rue de la Pêcherie[3], devenue quai de la Pêcherie ;
- la porte des Cordeliers ;
- la porte de la Croix-Rousse, sur l'ancienne voie vers la Bresse ;
- la porte de Freyte[4] ou porte Freyti[5] ;
- la porte de la Grande-Côte[2] ;
- la porte du Griffon[2] ;
- la porte de la Lanterne, rue Lanterne ;
- la porte du Lion, sur l'ancienne voie vers Paris ;
- la porte de Pierre-Scize ;
- la porte du Rhône, sur le pont de la Guillotière et l'ancienne voie vers le Dauphiné ;
- la porte Saint-Clair ;
- la porte Saint-Georges ;
- la porte de Saint-Just, sur l'ancienne voie vers l'Auvergne, détruite en 1926 ;
- la porte Saint-Laurent, sur l'enceinte du boulevard de la Croix-Rousse ;
- la porte Saint-Marcel[6] ;
- la porte Saint-Sébastien, sur l'actuelle montée Saint-Sébastien et l'ancienne voie vers Genève ;
- la porte Saint-Vincent[7] ;
- la porte des Terreaux
- la porte du Trion, sur l'ancienne voie vers le Forez ;
- la porte de Vaise.
- La porte de Vaise.
- Porte de Saint-Just
L'enceinte canoniale du groupe cathédral
[modifier | modifier le code]L'enceinte canoniale du groupe cathédral enserrant la cathédrale Saint-Jean était également pourvue de plusieurs portes, du nord vers le sud :
- la porte de Savoye ou de Savoie, au nord-est, donnant accès au port de Roanne sur la Saône ;
- la porte Froc, Froc, Fros, ou Frot, dite également « Porte-Froc » au nord, donnant accès à la rue Saint-Jean ;
- deux portes à l'ouest, non dénommées, donnant accès à la rue de la Bombarde, aujourd'hui rue Tramassac[note 1] ;
- la porte de Thyers ou de Thiers, au sud-est ;
- la porte du Coter, au sud.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Monfalcon, Histoire monumentale de la Ville de Lyon, vol. 6, Lyon, (lire en ligne), p. 11-13
- Emmanuel Vingtrinier et Joannès Drevet, Le Lyon de nos Pères : Dessins et eaux-fortes de J. Drevet, Lyon, Bernoux et Cumin, , 335 p. (lire en ligne)
- Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, H. Lardanchet, (lire en ligne), p. 98
- Jacques Rossiaud, Lyon 1250-1550 : Réalités et imaginaires d'une métropole, Champ Vallon, , 542 p. (ISBN 978-2-87673-597-2).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- la rue de la Bombarde est un odonyme aujourd'hui attribué à la perpendiculaire de celle-ci
Références
[modifier | modifier le code]- Monfalcon 1866, p. 12.
- Rossiaud 2012, p. 22.
- Rossiaud 2012, p. 71.
- Rossiaud 2012, p. 530.
- Rossiaud 2012, p. 369.
- Rossiaud 2012, p. 368.
- Rossiaud 2012, p. 273.