Louis Artigou — Wikipédia
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Naissance | Laruns (France) |
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Décès | Aste-Béon (France) |
Poste | Pilier |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
1909-1927 | Section paloise |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Louis Artigou, né le à Laruns (Basses-Pyrénées) et décédé le à Aste-Béon (Basses-Pyrénées), est un joueur français de rugby à XV évoluant au poste de pilier avec la Section paloise et le 18e RI.
Il remporte le Championnat de France militaire de ski de fond en 1920.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Louis Artigou naît le à Laruns[1]. Sa mère, née Catherine Casadebaig est fileuse de laine aux Eaux-Bonnes et est originaire de Monplaisir, à Laruns[2].
Artigou grandit en Vallée d'Ossau, en Béarn. Avant de commencer le rugby à XV, Artigou pratique le ski, remportant le Championnat de France militaire de ski de fond en 1920[3],[4].
Il est cafetier de profession[5].
En club
[modifier | modifier le code]En 1912, Louis Artigou fait partie de l'équipe du 18e RI qui atteint les demi-finales du championnat militaire. C'est à ce moment que Charles Lagarde le remarque, parmi les Daran, Espelette, Lamouret, Cazajous, Bonnemort, Berges, Rieu, et Goyenetche[1].
En 1919, il est convoqué lors d'un match de pré-sélection de l'Équipe de France de rugby à XV à Perpignan, évoluant avec l'équipe du « Reste de la France »[6]. Enfin, il est remplaçant lors d'un match entre l'Armée britannique et l'Armée française en 1920 au Parc des Princes[7].
Il est finaliste militaire en 1920 avec le 18e RI[8]
À ses débuts avec la Section paloise, Artigou évolue avec l'équipe réserve[9]. Il fait ses débuts en équipe première sous le capitanat de Tom Potter[10].
Artigou participe à la reconstruction du club sectionniste après la Première Guerre mondiale[11] et met un terme à sa carrière en 1927, continuant néanmoins d'évoluer avec les vétérans[12].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Artigou est engagé sur le front pendant la guerre, et se distingue lors de la Bataille du Chemin des Dames[13].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Son fils Pierre-Victor Artigou (1922-1945) meurt en déportation au camp de concentration de Dora[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Albert Brèque, « Au revoir mon cher Artigou », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- Charles Lagarde, « Mme Artigou », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (lire en ligne)
- « La Montagne », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
- « Nos "As" », sur gallica.bnf.fr, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région] », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
- « Le Reste bat la France par 5 à 3 », sur gallica.bnf.fr, L'Auto, (consulté le )
- « Armée britannique contre Armée française », sur gallica.bnf.fr, L'Auto, (consulté le )
- « A la Croix du Prince », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
- « Football - Rugby », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (lire en ligne)
- « Les grands matches de Football-Rugby », sur gallica.bnf.fr, L'Auto-vélo, (consulté le )
- « Artigou », sur gallica.bnf.fr, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
- « Le grand tournoi du 14 mai », sur gallica.bnf.fr, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
- « La Section paloise au feu », sur gallica.bnf.fr, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
Liens externes
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