Louis Mie — Wikipédia
Louis Mie | |
Adolphe Rivet, Portrait de Louis Mie, Périgueux, cimetière du Nord. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (6 mois et 20 jours) | |
Élection | |
Réélection | 14 octobre 1877 |
Circonscription | Gironde |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Extrême-gauche |
Prédécesseur | Pierre Sansas |
Successeur | Armand Caduc |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean, Baptiste, Louis, Philippe Mie |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tulle |
Date de décès | (à 46 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Sépulture | Périgueux |
Nationalité | Française |
Parti politique | Extrême gauche |
Profession | Avocat |
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Jean, Baptiste, Louis, Philippe Mie plus connu sous le nom de Louis Mie, est un homme politique français né le à Tulle et mort le à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean, Baptiste, Louis, Philippe naît à Tulle le [1] de père et de mère inconnus[2]. Il porte le nom de famille de Justin Mie, polytechnicien, capitaine à la manufacture d'armes de Tulle[3], compagnon de sa mère adoptive, Marie Marguerite Philippine Chirat[2]. Son père est un ardent républicain, membre pendant la Restauration de la Société des droits de l'Homme. Son oncle, Louis Augustin Mie, dit Auguste Mie, est un avocat à Périgueux comme l'était son père, Jacques Mie.
Il est élève au collège de Périgueux en 1847, puis de celui d'Angoulême en 1848. Il étudie le droit à Poitiers[1]. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il prend un fusil de chasse et se rend sur la place du Triangle[4], à Périgueux, où s'est réunie une foule. Il se trouve face à un régiment d'infanterie placé là par le préfet Calvimont.
Il devient avocat, inscrit au tableau de l'ordre des avocats près le tribunal de Périgueux le [1]. Le , il se marie avec Anne Gragg Gallagher, une orpheline anglaise de 19 ans retirée chez sa tante, à Périgueux, née à Calcutta où son père a été un riche négociant.
Il est élu conseiller municipal de cette ville en 1855, mais il est suspendu par le préfet quinze jours plus tard[2]. Il est de nouveau élu à cette fonction en 1867. Avec Victor Hugo, il visite les proscrits en Belgique. En 1869, il participe au Congrès de la paix et de la liberté, à Lausanne[5].
Il fonde le journal La République de la Dordogne en 1870[1]. En 1870-1871, lors du procès de l'affaire de Hautefaye, il défend l'un des principaux accusés[1]. De 1871 à 1877, il est conseiller général[2] du canton de Périgueux.
En 1875, il quitte la Dordogne[2]. En , installé à Bordeaux, il se présente à la députation et est battu aux élections législatives dans la deuxième circonscription de la Gironde. En , après le décès de Pierre Sansas, il réitère sa candidature et est élu à la Chambre des députés où il siège à l'extrême-gauche[1]. Il fait partie des 363 députés qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le [1]. Il est réélu de façon écrasante le de la même année. Quelques jours après, le , il meurt à son domicile du boulevard de Courcelles dans le 8e arrondissement de Paris[6] des suites d'une maladie de poitrine[1]. En , ses cendres sont rapatriées à Périgueux, au cimetière du Nord[2].
Famille
[modifier | modifier le code]Il est le frère de Mie d'Aghonne (1823-1897), écrivaine, elle aussi née de père et de mère inconnus[2].
Hommages
[modifier | modifier le code]En région Nouvelle-Aquitaine, plusieurs voies portent le nom de « rue Louis-Mie » : à Bordeaux[7] (depuis 1901[8]), Brive-la-Gaillarde[9], Périgueux[10] (depuis 1881[11]), Sarlat-la-Canéda[12] et Tulle[13].
Un roman a été écrit sur Louis Mie et l'affaire de Hautefaye[14].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- La franc-maçonnerie et l'évêque de Périgueux, 1869.
- Le soldat sait mourir ! Le peuple sait payer ! À qui le profit ?, 1869 (lire en ligne).
- Appel aux électeurs de Périgueux au sujet du plébiscite de 1870, 1870 (lire en ligne).
- La République par la loi, 1870 (lire en ligne).
- Tu ne défendras plus !, 1875 (lire en ligne).
- La mort de Millière. Déposition pour l'histoire, 1876 (lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale, consulté le (cliquer sur « Biographies », en haut à droite).
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 677-678.
- Jacques Lagrange 1992
- La place du Triangle est l'ancien nom de la place Bugeaud.
- Jacques Lagrange 1992, p. 76
- Voir la page de discussion.
- « Rue Louis Mie, Bordeaux » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
- Annick Descas, Dictionnaire des rues de Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 717 p. (ISBN 9782879015040)
- « Rue Louis Mie, Brive-la-Gaillarde » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
- « Rue Louis Mie, Périgueux » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
- Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, éditions la Lauze, 2003, (ISBN 2-912032-50-4), p. 302.
- « Rue Louis Mie, Sarlat-la-Canéda » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
- « Rue Louis Mie, Tulle » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
- (en) L.M. Twist, (2024). Louis Mie and the Trial of Hautefaye, USA, 2024, 372 p. (ISBN 979-8-9892182-1-9)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Louis Mie », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
- Jacques Lagrange, « Louis Mie (1831-1880). Un républicain sous le Second Empire », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1992, 1re livraison, tome 119, p. 65-84 (lire en ligne).
- Jacques Lagrange, La vie en Périgord sous Louis Napoléon III. Du coup d'État à Sedan, Éditions Pilote 24, 1992 (ISBN 2-9501983-1-7) (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- « Mie Louis (fils) », dans le Dictionnaire biographique Le Maitron.