Louise de Bourbon (1809-1891) — Wikipédia
Titulature | Petite-fille de France (légitimée) Comtesse de Vierzon Baronne de Charette et de la Contrie |
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Dynastie | Maison de Bourbon |
Nom de naissance | Louise Marie Charlotte de Bourbon |
Surnom | Mademoiselle de Vierzon |
Naissance | Londres |
Décès | (à 81 ans) Château de La Contrie (Couffé) |
Père | Charles-Ferdinand, duc de Berry |
Mère | Amy Borwn |
Conjoint | Charles Athanase Marie de Charette de La Contrie |
Enfants | Athanase de Charette de La Contrie Louis-Marie de Charette de La Contrie Ferdinand de Charette de La Contrie Maurice Alain de Charette de La Contrie Armand-Étienne-Marie de Charette de La Contrie Henriette de Charette de La Contrie Marie-Colette de Charette de La Contrie Michelle-Anne de Charette de La Contrie |
Religion | Catholicisme |
Louise de Bourbon, comtesse de Vierzon et baronne de la Contrie et de Charette, née le à Londres et morte le à Couffé, est une princesse française de la Maison de Bourbon, seconde fille légitimée de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, et d'Amy Brown. Petite-fille du roi Charles X, petite-nièce de Louis XVI et de Louis XVIII, Louise est la sœur de Charlotte, comtesse d'Issoudun, de Louise, duchesse de Parme, d'Henri, comte de Chambord, de Charles-Louis Auguste et Ferdinand Oreille de Carrière, de Ferdinand et Charles de La Roche, et de John Freeman de Bourbon (présumé).
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Louise Marie Charlotte est née à Londres le 29 décembre 1809. Ses parents, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, et Amy Brown se sont rencontrés à l'automne de 1807 lors d'une représentation à la Royal Opera House. Elle a une sœur ainée née l'année précédente, Charlotte de Bourbon. Elle est baptisée le 15 janvier 1810 dans la chapelle catholique de Sa Majesté à Londres. Elle a pour parrain le baron Louis de Roll et pour marraine Marie-Charlotte Albertine de Bouchet de Sourches de Montsoreau, comtesse de La Ferronnays[1].
À la Restauration, Amy Brown s'installe à Paris avec ses deux filles. Le 20 février 1820, le duc de Berry est victime d'un attentat à l'opéra ; mortellement poignardé par Louvel[2]. Cette nuit-là, sur son lit de mort, il révèle à sa femme, Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, avec laquelle il est marié depuis 1816 et dont il a une fille, Louise d'Artois, l'existence de ses deux filles avec Amy Brown[3]. Ses filles se rendent à l'opéra pour dire au revoir à leur père mourant et rencontrent la duchesse de Berry, qui déclare qu'elle les adopte et qu'elle veillera sur elles. Ainsi, après la mort de leur père, elles vivent sous la protection de la famille royale française. Leur grand-oncle, Louis XVIII, leur accorde par lettres patentes la nationalité française et le titre de comtesse d'Issoudun pour Charlotte et celui de comtesse de Vierzon pour Louise[4], avec leurs propres armoiries. Les deux titres font référence à des villes du Berry, dont leur père était le duc. Le monarque accorde également une pension à chacune des deux sœurs.
Descendance
[modifier | modifier le code]Louise et Charlotte sont assez proches de leurs autres frères et soeurs, particulièrement de Louise et Henri, duc de Bordeaux, qui les accompagnant dans leurs jeux au château de Bagatelle, et elles ont également leurs propres appartements au château de Rosny-sur Seine, propriété de la duchesse de Berry[5].
Le , en l'église Saint-Louis-d'Antin à Paris, elle épouse Charles Athanase Marie de Charette, baron de la Contrie[6], pair de France. Louise devient baronne de Charette et de la Contrie[7].
De ce mariage naissent neuf enfants ; six garçons et trois filles[8], dont :
- Athanase-Marie de Charette de la Contrie, baron de Charette, général de brigade, lieutenant-colonel des Zouaves pontificaux ; officier de la Légion d'honneur, né en 1832, épouse en 1862 en premières noces Antoinette de Fitz-James, et en secondes noces en 1877 Antoinette Van Leer Polk ;
- Louis-Marie de Charette de la Contrie, officier de cavalerie de S.S., né en 1834, épouse en 1863, Mlle de Goyon-Matignon de Marck, d'où deux fils ;
- Ferdinand de Charette de la Contrie, Zouave pontifical, chevalier de la Légion d'honneur, né en 1837, épouse en 1877 Marie Robineau de Rochequairie. Il fut créé comte Romain, deux fils morts sans postérité ;
- Urbain (1839-1925) ;
- Maurice Alain de Charette de la Contrie, officier de S.S., né en 1841, épouse en 1866 Mlle de Bourbon-Busset ;
- Armand-Étienne-Marie de Charette de la Contrie, Zouave pontifical, né en 1843, épouse en 1862, Mlle de Durfort de Civrac[9] ;
- Henriette (1835-1932) ;
- Marie Colette (, château de La Contrie - , château de La Contrie) ; relation avec Alberto Montanari, d'où postérité ;
- Michelle Anne (, Couffé - , Dinan), mariée, le à Couffé, avec Octave, vicomte Harscoüet de Keringant (1842-1896), lieutenant aux zouaves pontificaux, d'où postérité (au moins une fille).
Sources
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Reiset 1905, p. 24-25.
- Reiset 1905, p. 287.
- Reiset 1905, p. Avant-Propos.
- Reiset 1905, p. 115-116.
- Reiset 1905, p. Chapitre XIII, 118-135.
- « Copie de l'acte de mariage de Athanase, baron de Charette de la Contrie et de Louise, Marie, Charlotte, comtesse de Vierzon (fille de «Charles Ferdinand» et d'Amy Brown), célébré le 16 juin 1827, à 9 heures du soir », sur Gallica.
- Abbé Adolphe Blanchet, La Branche aînée des Bourbons, le comte de Chambord et l’adultère, Lausanne, Imprimerie L. Vincent, (lire en ligne).
- Louis de La Roque (dir.) (Mme la baronne de Charette), Le Bulletin héraldique de France : Revue historique de la noblesse, volume IX, imprimerie générale du Sud Ouest, (lire en ligne), p. 695-703.
- Henri Jougla de Morenas (numérisé par Philippe Palasi), Grand Armorial de France, Tome II, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 394-395.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Tony Henri Auguste, vicomte de Reiset, Les enfants du Duc de Berry : d'après de nouveaux documents, Paris, Émile-Paul, , 1–161 p. (lire en ligne).
- Daniel Manach et Michel Sementery, La Descendance de Charles X, roi de France, Paris, Éditions Christian, , 389 p. (ISBN 2-86496-068-0), p. 199-228.
Liens externes
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